Test également disponible sur : 3DS
Test Final Fantasy Explorers : un MMO light, beaucoup trop light
La Note
13 20
L’idée de départ de final Fantasy Explorers est tout à fait sympathique. Malheureusement, la réalisation n’est pas à la hauteur des ambitions et Monster Hunter prouve qu’il n’est pas un modèle facile à égaler. Terne, voire même carrément moche, le jeu du studio Racjin pêche également par sa répétitivité, son manque de challenge, par des combats privés de leur dimension tactique et manquant de subtilité. Dommage, car il y a tout de mêmes de bonnes idées à exploiter au milieu de tout ça.13 20
Les plus
- L’univers Final Fantasy
- Ergonomique
- Flux Cristallin et Magilithes, c’est à creuser
- Customisation de profils intéressante
- Le dressage de monstres pour le solo
- Sympatoche en multi
- Chouette bande originale
Les moins
- Aurait mérité mieux visuellement
- Missions répétitives
- Trop facile en règle générale
- Ça manque d’un véritable aspect tactique…
- La gestion de compétences un peu bordélique
Le Test
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En parallèle d’un Final Fantasy XV qui prend tout son temps, Square Enix développe un peu la franchise sur 3DS avec un titre à l’ambition nettement inférieure, mais beaucoup plus adapté à la console portable de Nintendo. Final Fantasy Explorers, réalisé par le studio japonais Racjin, se tourne ainsi vers le multijoueur en piochant du côté du MMO et en allégeant considérablement tout l’aspect scénaristique des épisodes classiques. Une bonne pioche ? Rien n’est moins sûr.
Si la série des Bravely a pris le parti de faire tenir la recette complète du J-RPG dans un jeu 3DS, Final Fantasy Explorers tente de l’adapter dans une optique complètement différente : lorgner du côté du MMO-light. Le jeu, qui se situe dans l’arc narratif très large des Cristaux, évacue ainsi très tôt sa dimension scénaristique. Vous êtes un nouvel explorateur sur l’île encore vierge d’Amostra. Votre job (si vous l’acceptez) est donc de faire vos preuves et d’aider la Guilde locale dans sa découverte de ce nouveau territoire et dans l’exploitation de son gigantesque cristal. A partir de là, Final Fantasy Explorers prend un rythme très proche de celui d’un Monster Hunter. Le jeu est donc divisé entre la réalisation des quêtes et leur préparation au village de Libertas. N’escomptez donc pas disposer d’un épisode à la narration très forte, vous allez plutôt multiplier les allers-retours entre le camp de base/hub et les régions sauvages de l’île. C’est un choix qu’ont fait les développeurs ; un choix qui se justifie vu le format, mais qui ne paie pas, malheureusement.
Au fur et à mesure de votre progression, le Comptoir de la Guilde vous propose donc des missions de plus en plus difficiles, qui débloquent régulièrement de nouvelles classes et fonctionnalités (comme le voyage rapide). Les quêtes sont d’une répétitivité attendue, et n’ont comme seule finalité l’amélioration de votre équipement et de vos compétences, qui constituent le levelling de cet épisode. Vous allez donc enchaîner les combats contre des monstres secondaires, puis contre des eidolons, puissantes figures emblématiques de la série, comme Ifrit ou Shiva. On aurait aimé un peu plus de variété que l’abattage de monstres et de boss à la chaîne, mais le vrai souci, c’est que les combats eux-mêmes s’abordent tous de la même façon et réduisent l’aspect stratégique du soft à la portion congrue (ce qui est un peu duraille pour un jeu qui s’oriente vers le multi à quatre joueurs).
UN ARSENAL SURPUISSANT
Les combats, qui mixent temps réel et tour par tour, semblent pourtant sympathiques de prime abord. La prise en main est astucieuse, avec son utilisation intelligente des gâchettes pour dévoiler le panel de compétences à disposition. Le concept de Flux Cristallin est également intéressant. Il se déclenche en utilisant des compétences en cours de combat. Vous avez alors le choix entre plusieurs effets, qui peuvent être combinés à certaines de vos attaques : Feu, Miroir, 1000 Epines, Ténèbres, etc. Une fois utilisées avec une compétence donnée, ils pourront lui être liés définitivement à votre retour à Libertas. Cela donne naissance à des compétences customisées, sur mesure mais également dénaturées et assez bordéliques à gérer. D’autant que Racjin en rajoute une couche avec les Magilithes. Ces pierres vous permettent de profiter d’un autre bonus une fois leur jauge chargée : l’attaque magique d’un eidolon, ou carrément une transformation temporaire en un héros mythique de la saga Final Fantasy comme Cloud, Squall ou Yuna.
Rendus trop faciles par cette surpuissance, les combats sont également adoucis par l’absence de dimension tactique. Les faiblesses élémentaires ne sont pas assez marquées, tout comme les différences entre les classes. Et on se retrouve vite à balancer en boucle le même combo, sans vraiment faire de distinction. Tout est plus ou moins efficace sur tous les ennemis, du moment que vous améliorez un peu votre profil à chaque rentrée au village pour rester au niveau. De la même façon, les monstres que vous pouvez capturer et faire évoluer manquent d’un système d’ordre et compensent par une efficacité beaucoup trop grande après quelques heures de jeu. Quant au système de tour-par-tour, il est pour le moins bancal. Mélangeant jauges de cooldown et points d’action, il provoque d’inévitables temps morts dans les affrontements et met lui aussi des bâtons dans les roues d’un quelconque plan tactique.
Dans le même temps, la réalisation peine à vraiment éblouir et à faire oublier les failles du gameplay de Final Fantasy Explorers. Les eidolons ne s’en sortent pas trop mal, mais le reste du jeu manque à la fois de personnalité et de finesse, notamment dans le level-design, dont une bonne partie est générée de manière procédurale. La caméra et le système de lock deviennent souvent incohérents pendant les combats. Le deuxième stick s’avère donc nécessaire, tout comme le surplus de puissance de la New 3DS, sans lequel le jeu subit de sales chutes de framerate. Seule véritable bonne note côté emballage, la bande originale du jeu, bourrée de morceaux agréables et de mélodies très efficaces.
RÉPÉTITIF
Au fur et à mesure de votre progression, le Comptoir de la Guilde vous propose donc des missions de plus en plus difficiles, qui débloquent régulièrement de nouvelles classes et fonctionnalités (comme le voyage rapide). Les quêtes sont d’une répétitivité attendue, et n’ont comme seule finalité l’amélioration de votre équipement et de vos compétences, qui constituent le levelling de cet épisode. Vous allez donc enchaîner les combats contre des monstres secondaires, puis contre des eidolons, puissantes figures emblématiques de la série, comme Ifrit ou Shiva. On aurait aimé un peu plus de variété que l’abattage de monstres et de boss à la chaîne, mais le vrai souci, c’est que les combats eux-mêmes s’abordent tous de la même façon et réduisent l’aspect stratégique du soft à la portion congrue (ce qui est un peu duraille pour un jeu qui s’oriente vers le multi à quatre joueurs).
UN ARSENAL SURPUISSANT
Les combats, qui mixent temps réel et tour par tour, semblent pourtant sympathiques de prime abord. La prise en main est astucieuse, avec son utilisation intelligente des gâchettes pour dévoiler le panel de compétences à disposition. Le concept de Flux Cristallin est également intéressant. Il se déclenche en utilisant des compétences en cours de combat. Vous avez alors le choix entre plusieurs effets, qui peuvent être combinés à certaines de vos attaques : Feu, Miroir, 1000 Epines, Ténèbres, etc. Une fois utilisées avec une compétence donnée, ils pourront lui être liés définitivement à votre retour à Libertas. Cela donne naissance à des compétences customisées, sur mesure mais également dénaturées et assez bordéliques à gérer. D’autant que Racjin en rajoute une couche avec les Magilithes. Ces pierres vous permettent de profiter d’un autre bonus une fois leur jauge chargée : l’attaque magique d’un eidolon, ou carrément une transformation temporaire en un héros mythique de la saga Final Fantasy comme Cloud, Squall ou Yuna.LA STRATÉGIE ? QUELLE STRATÉGIE ?
Le deuxième stick s’avère donc nécessaire, tout comme le surplus de puissance de la New 3DS, sans lequel le jeu subit de sales chutes de framerate.
Dans le même temps, la réalisation peine à vraiment éblouir et à faire oublier les failles du gameplay de Final Fantasy Explorers. Les eidolons ne s’en sortent pas trop mal, mais le reste du jeu manque à la fois de personnalité et de finesse, notamment dans le level-design, dont une bonne partie est générée de manière procédurale. La caméra et le système de lock deviennent souvent incohérents pendant les combats. Le deuxième stick s’avère donc nécessaire, tout comme le surplus de puissance de la New 3DS, sans lequel le jeu subit de sales chutes de framerate. Seule véritable bonne note côté emballage, la bande originale du jeu, bourrée de morceaux agréables et de mélodies très efficaces.
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