Test EyeToy : Monkey Mania sur PlayStation 2

Après les idoles de Sega dans Sega SuperStars, c’est au tour des singes délurés de Ape Escape d’envahir l’objectif de l’EyeToy. Au programme, des singeries, des singeries, et encore des singeries.

Apprendre à faire la grimace

Avec un grand nombre de minis jeux et surtout un mode jeu de l’oie à la Mario Party, EyeToy : Monkey Mania a mis de sérieux atouts dans sa poche pour nous amuser. Dès les premiers instants, on se retrouve à gesticuler comme un dératé au risque de passer pour un fou aux yeux de ceux qui n’ont pas le luxe de miroiter l’écran, et l’expression "faire le singe" n’aura jamais été aussi bien appropriée.  Une fois sur le plateau en mode jeu de l’oie, on tourne manuellement la roulette pour avancer de case en case, et que ce soit en déplacement, dans les mini jeux ou sur les cases spéciales, les charmants primates de Ape Escape ne se privent pas pour y aller de leurs pitreries, qui ne manqueront pas de faire sourire les plus jeunes. Avec différents duels et autres exercices en tout genre, vous devez cumuler dans ce mode les "pipos" pour accéder progressivement aux étages supérieurs jusqu’au drapeau final où, à l’instar de la série Mario Party, différents bonus seront accordés aux joueurs selon différents critères. Le premier arrivé n’étant alors pas toujours le mieux servi, il devient judicieux de bien surveiller l’avancée des autres joueurs pour se garantir la victoire. Dommage par contre qu’il faille tomber exactement sur la case en question, ce qui au delà de rallonger certaines parties de manières aléatoire, pourra vous desservir plus que vous servir, en fonction de votre variable chance.

Get very shorty

Avec une cinquantaine de minis jeux, Eye Toy : Monkey Mania parait prometteur. Malheureusement, si l’on se retrouve dans des objectifs assez variés et loufoques comme découper des bananes, botter le derrière des singes, jouer de la musique ou encore lancer une boule de bowling, chaque mini jeu se terminent, à quelques rares exceptions, en une maigre poignée de secondes. De plus, la diversité n’est finalement qu’apparente puisque très rapidement on se rend compte qu’on ne fait que reproduire les mêmes séries de mouvements dans des contextes différents. On se soulagera alors avec le mode multijoueur qui, pour la première fois, propose des jeux pouvant se jouer à deux et même jusqu’à quatre en même temps sur l’écran, en faisant toutefois attention aux mauvais coups. A défaut d’être particulièrement original, Eye Toy : Monkey Mania permet surtout de retrouver l’ambiance délirante des singes au gyrophare, et sur ce point précis, les fans seront ravis.