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- Gameplay sensationnel
- Décors vivants et variés
- Musiques entraînantes
- Risques de déshydratation
L’EyeToy a crée sa petite révolution dans le jeu vidéo en proposant un gameplay inédit et innovant, se prêtant jusque là à tout un tas de minis jeux. Une fois n’est pas coutume, les party-games s’estompent, le temps de faire place à un jeu tout en 3D et à l’immersion impressionnante. EyeToy : AntiGrav marque un tournant dans l’histoire de la caméra de Sony, et relance un concept qui avait tendance à s’essouffler, faute à une trop grande répétitivité.
Exit les jeux affichant le haut de votre corps à l’écran, si EyeToy : AntiGrav se joue bien à la caméra, c’est désormais un avatar 3D qui vous représentera dans le jeu, laissant ainsi cours à une plus grande visibilité, qui se révèlera très vite indispensable. Vous l’aurez compris, AntiGrav est résolument différent des autres jeux EyeToy, et il était temps qu’un peu de changement se manifeste enfin.
Baisse la tête, t’auras l’air d’un cycliste
Passez le calibrage, on se plonge dans le tutorial, et très rapidement on découvre le potentiel du titre, n’attendant plus qu’une chose, partir en course sur des pistes ouvertes. Le système de contrôle est aussi simple qu’efficace : vous dirigez votre rider avec les mouvements de votre tête, et vos bras sont les siens, permettant ainsi d’attraper des bonus pour accéder par exemple à de nouvelles zones sur les pistes. Vous vous baissez, le personnage se baisse, vous sautez, il saute, vous bougez les bras, il bouge les siens. Au-delà de la fidélité avec lesquels vos mouvements sont reproduits, c’est le coté rapidement addictif qui surprend, et on oublie l’air ridicule propre à l’EyeToy pour se lâcher et réaliser des figures dantesques. Une fois en l’air, ce seront les mouvements de vos bras qui permettront de réaliser les figures, et ce de manière très intuitive. Attention toutefois à ne pas vous déboîter l’épaule et surtout à savoir vous arrêter à temps pour réussir votre atterrissage. A la manière d’un SSX différents bonus vous permettront d’accélérer votre vitesse de rotation pour marque encore plus de points dans un nuage d’effets de lumière, et ces précieux points rempliront une jauge de turbo qui se déclenchera dès que vous vous s’accroupirez. Une fois toutes les subtilités du gameplay appréhendées, vous voilà fin prêt à partir dans des décors extérieurs impressionnant par leur taille et leurs animations.
Jump, Jump
Chaque niveau dispose de son ambiance particulière, et si l’aspect graphique rappellera sûrement des souvenirs aux anciens joueurs de Trick Style, ce sont surtout les animations des environnements qui rajouteront un peu de piquant. On évite les nombreuses voitures lors d’une descente vertigineuse, on passe entre les palles d’un ventilateur, mais surtout on peut choisir son chemin grâce à des aiguillages sur certains rails. En effet, entre deux accroupissements et quatre sauts pour éviter les pancartes, on se penche et tend les bras pour attraper différents bonus et réaliser un combo qui va permettre d’accéder à une nouvelle zone. Les niveaux ne sont donc pas totalement linéaires, ce qui est assez rare pour un jeu de course et si un mode style est disponible pour faire les plus belles figures, les descentes savent proposer un effet de vitesse et une sensation de liberté assez importante, notamment avec divers passages aériens. En effet, si nous ne l’avons pas encore précisé EyeToy : AntiGrav est un jeu de hoverboard, autrement dit une sorte de skateboard en apesanteur, tel celui de Marty MacFly dans Retour Vers le Futur 2, et il vous sera alors possible de partir dans les airs, vous servant de vos bras pour voler et passer entre différents anneaux, à la manière de Knights dans Sega SuperStars, toujours sur EyeToy.
Avec son gameplay prenant, ses circuits aux multiples chemins et un mode multijoueur pour savoir qui est le meilleur rider, EyeToy : AntiGrav relance le potentiel de la caméra de Sony. Mais attention à ne pas oublier de vous hydrater car AntiGrav va vous donner chaud plus d’une fois.