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Disponible à un prix attractif, Dragon’s Dogma : Dark Arisen plaira aux amateurs de mythes en tous genres. Cette extension offre quand même une multitude de nouveautés qui se situent essentiellement au niveau du contenu. Car en termes de gameplay ou de rendu graphique, aucune évolution n’a été constatée. Ce qui a fait la force et le dynamisme du jeu a été conservé, mais pas que, car les défauts d’IA sont une fois de plus présents. Plutôt embêtant pour un jeu sorti une année auparavant déjà. Enfin, les joueurs qui possèdent Dragon’s Dogma version 2012 peuvent se sentir tout de même un peu lésé car débourser 30€ pour ce qui ne ressemble qu’à une extension c’est un peu excessif. La sortie d’une MAJ sur le PSN aurait revêtu un intérêt certain.
Retrouvez plus bas la suite de notre test de Dragon's Dogma : Dark Arisen
- Dynamique et intuitif
- Durée de vie longue
- Difficulté croissante
- Environnement vaste
- Système de pions
- Large choix de personnalisation de l'avatar
- Pas d'évolution par rapport à Dragon's Dogma au niveau technique
- Une seule sauvegarde
- Le prix pour ceux qui possèdent le jeu original
Il faudra vous armer de patience ainsi que des équipements et des compétences inédites afin d’espérer vous défaire de ces affrontements épiques...
Car l'enjeu majeur de Dragon's Dogma : Dark Arisen, c'est l'ajout de cette nouvelle île accessible depuis Cassardis, votre village de départ, le Récif de l'Amertume. Une femme amnésique du nom d’Orla vous y amènera et vous expliquera le but de votre mission qui consistera à découvrir et d’expliquer sa présence sur cette île. Jusque-là tout va bien. Car une fois sur place, on se rend compte que le niveau exigé pour survivre dans ce milieu hostile est assez élevé. On ne saurait trop vous conseiller de faire vos armes et d’atteindre les environs du niveau 50 avant d’espérer réussir quoique ce soit sur cette île. Pour ceux qui possèderaient la première version de Dragon’s Dogma, il vous sera possible d’importer votre sauvegarde afin d’explorer le Récif de l’Amertume avec votre personnage favori, sans avoir à vous farcir une nouvelle fois toute l’aventure originale. Ce qui peut être bénéfique si l’on a déjà atteint un certain niveau dans la version précédente. Car du niveau il vous en faudra. Dans ce qui ressemble à une sorte de donjon, le nombre de monstres inédits est assez conséquent et le niveau de puissance de ces derniers est croissant au fil du temps. Il faudra vous armer de patience ainsi que des équipements et des compétences inédites afin d’espérer vous défaire de ces affrontements épiques dans lesquels vos adversaires auront une vive envie de faire couler votre sang.
Pas d'évolutions, vraiment ?
Le niveau de difficulté ajoute ainsi un peu de piment à l’aventure. Mais en termes techniques, on a noté aucune évolution. Tout d'abord, un détail décevant, il n'est possible de ne jouer qu'une seule partie. Si vous voulez vous lancer dans une autre aventure, vous allez devoir écraser votre partie en cours. Plutôt embétant quand on a un frère qui veut se faire sa propre aventure. Ensuite, l’IA des monstres (surtout les gros) est toujours aussi poussive et les attaques trop répétitives. Ce qui en devient assez prévisible. Mais la variété des bêtes offre tout de même une certaine diversité dans les types d’affrontements. Au niveau graphique, le jeu souffre des mêmes problèmes que son prédécesseur. A savoir certains éléments graphiques du décor ont une modélisation négligée et des textures pas toujours à la hauteur pour un jeu PS3. Les ralentissements in-game sont toujours présents et ont tendance à perturber le jeu, surtout pendant un affrontement à couteaux tirés. Enfin, l’amélioration majeure qu’il faut noter, c’est l’apparition de portails de transfert supplémentaires. C’est un détail, mais cela change la vie pour les joueurs déjà bien avancés et qui devaient parcourir une longue distance pour atteindre un certain point. Un gain de temps assez conséquent, surtout quand on sait que la durée de vie est plutôt longue et qu’elle se prolonge encore un petit peu plus avec Dark Arisen.