Test DK : King of Swing

Nous sommes en pleine brousse, à la veille du grand tournoi annuel pour déterminer qui sera le nouveau roi de la jungle. Chaque année, l’ancêtre Cranky organise différentes épreuves où celui qui amassera le plus de médailles sera proclamé vainqueur. Cette fois-ci, les choses sont toutefois différentes, et celui qui joue le rôle du méchant auprès de Mario se voit ici victime du saurien King K. Kool, venu dérober les précieuses médailles. Commence alors pour Donkey Kong un long parcours à travers le continent.

A la force des poings

Oubliez la croix directionnelle, les boutons A et B et concentrez vous sur les gâchettes, King of Swing vous propose un gameplay inédit qui dès les premières minutes de jeu se révèle efficace. Se déplaçant à l’aide des touches R et L, Donkey retrouve ses instincts primitifs et se balance désormais, non pas de liane en liane, mais de bloc en bloc, osant parfois quelques voltiges périlleuses. Vous contrôlez en effet, non pas le gorille lui-même, mais ses poings, et une pression sur une gâchette serrera le poing correspondant, laissant ainsi notre primate bien fixé aux points d’ancrage. On se surprend alors de la facilité avec laquelle on se balance et se projette dans les hauteurs pour attraper les bananes et progresser tout au long d’une aventure qui viendra varier les plaisirs. On découvrira alors des montagnes enneigées où les blocs glacés compliquent les prises, des mécanismes nous faisant tournoyer pour gagner en vitesse ou encore des tonneaux propulseurs où tel un Rocketeer, Donkey écumera les cieux. Cette originalité se conforte au niveau des Boss, puisque chacun d’entre eux demandera une approche différente, avec une mention particulière pour le monstre marin qui exigera d’être assommé avant de lui donner le tournis en le projettent sur des pics redoutables. Pour se défendre dans ce monde peuplé progressivement de plus en plus d’ennemis, Donkey Kong pourra se concentrer en serrant les deux poings avant de se projeter sur ses cibles tel un boulet de canon. Si le stock de bananes le permet, il pourra même passer dans une sorte de mode furie qui lui permettra d’être temporairement invincible, mais surtout de sauter plus haut pour atteindre par exemple des médailles difficiles d’accès ou des zones bonus. Celles-ci permettent bien souvent de renouveler son stock de fruits, mais peuvent surtout cacher des cristaux à récupérer pour finir le jeu à 100%.

Quand y’en a plus, y’en a plus

Et pour rentabiliser le jeu, il faudra justement vouloir atteindre ce chiffre parfait. Avec moins de trois heures de jeux pour venir à bout des 25 petits niveaux et débloquer le mode contre la montre, la recherche de l’ensemble des médailles rajoute une petite heure de plaisir, et seuls les cristaux demanderont véritablement un peu de persévérance pour les attraper tous. On se retourne alors vers les épreuves du tournoi accessibles selon le nombre et le style de médailles récupérés. Celles-ci se décomposent en 5 minis jeux, de la course d’escalade à la capture de couleurs, en passant par des tonneaux à exploser. Chaque jeu se déroule alors en la présence de trois adversaires, et si toute la famille Kong est au complète (Diddy, Dixie et Funky), vos victoires débloqueront par la suite deux nouveaux personnages du coté des crocos (sans allusion à aucune marque toutefois), avec Kremling et l’infâme King K. Kool, et vous donneront surtout la possibilité de refaire l’aventure en dirigeant cette fois-ci Diddy Kong. Assez anecdotique, on se rend compte que finalement les caractéristiques de chaque personnage n’ont que très peu, voire pas d’importance sur le gameplay et seuls les fanatiques parcouront à nouveau les niveaux avec l’ami de Donkey.

Avec un concept original et un gameplay réussi, DK : King of Swing est un véritable bonheur à découvrir, mais sa durée de vie bien trop courte l’handicape sérieusement et risque d’en décevoir plus d’un.