Test également disponible sur : PC

Test Divinity II : The Dragon Knight Saga

Test Divinity II The Dragon Knight Saga
La Note
note Divinity II : The Dragon Knight Saga 17 20

Si vous aviez commis l'erreur de laisser passer Divinity II : Ego Draconis l'année dernière, voici l'occasion parfaite pour vous rattraper ! En effet, Divinity II : The Dragon Knight Saga joue sur deux tableaux et nous en donne plus, tout en faisant mieux. D'une part, l'aventure initiale a subi un lifting salutaire qui la rend encore plus délectable qu'auparavant. D'autre part, l'extension Flames of Vengeance intégrée dans ce pack tout-en-un nous offre une quinzaine d'heures de plaisir supplémentaire et conclut le scénario en beauté. Alors ok, le jeu ne bénéficie pas d'une grosse campagne de promotion. Mais croyez-nous il vaut autant, sinon plus, que les blockbusters du moment.


Les plus
  • Plus fluide qu'auparavant
  • Quêtes intéressantes et bien écrites
  • Bonne durée de vie
  • Prix de vente très raisonnable
Les moins
  • Aurait du être ainsi dès le premier jet
  • Sauvegardes incompatibles avec ED
  • Limité à 30 images/seconde


Le Test

Si l'on vous parle d'un excellent jeu de rôles ayant rapport avec des dragons et sorti l'année dernière, vous pensez à Dragon Age ? Hé bien, vous avez tort ! Même si son succès a été moindre, Divinity II : Ego Draconis n'a pas à rougir face au hit d'Electronic Arts. Quasiment irréprochable sur le fond, il péchait tout de même par quelques soucis d'ordre technique. Mais Divinity II : The Dragon Knight Saga vient corriger tout cela et imposer définitivement le jeu comme un RPG incontournable.


Afin de clarifier les choses, précisons d'emblée la nature exacte de Divinity II : The Dragon Knight Saga. La boîte disponible dans le commerce regroupe à la fois Divinity II : Ego Draconis, sorti l'année dernière, et sa toute nouvelle extension intitulée Flames of Vengeance. Jusqu'ici, tout va bien. Les choses se compliquent un peu quand on sait que l'extension disponible en téléchargement permet de reprendre une sauvegarde d'Ego Draconis pour prolonger ensuite l'aventure, tandis qu'avec Divinity II : The Dragon Knight Saga il faut soit reprendre une nouvelle partie depuis le tout début, ou bien créer directement un personnage de niveau 35. Impossible donc de reprendre une partie entamée avec le jeu sorti l'an dernier ! Aussi regrettable soit-elle, cette différence de traitement s'explique par une très bonne raison : parallèlement à l'extension, The Dragon Knight Saga apporte également de nombreuses modifications, fort bienvenues, à l'aventure originale. Voilà qui explique l'incompatibilité des sauvegardes entre le "vieux" Ego Draconis et le nouveau. Rien de trop problématique au final puisque les novices profiteront de l'intégralité du jeu, en version améliorée et à prix raisonnable, tandis que ceux qui ont déjà terminé l'aventure initiale pourront toujours se rabattre sur la version téléchargeable de Flames of Vengeance. Et surtout, les changements apportés valent vraiment le coup ! Ainsi, on peut dire au revoir aux ralentissements réguliers qui ternissaient légèrement l'expérience de jeu sur PC et la rendaient plus franchement désagréable sur consoles. La version revue et corrigée du moteur 3D nous offre des graphismes à la fois plus beaux et plus fluides. L'interface a également subi quelques améliorations, à l'image de ce réticule de visée central qui fait une apparition remarquée et facilite grandement les séances de démolition de vases et autres tonneaux, autrefois fastidieuses car pénalisées par un problème de visée en 3D. Nous évoquions ce problème dans notre test de l'année dernière (que nous ne saurions trop vous conseiller de lire afin de prendre conscience des nombreuses qualités du jeu) et sommes aujourd'hui fort aises de voir qu'il a été corrigé.

Des quêtes divines

Certains passages ont également été retravaillés sur le fond, afin d'éviter les temps morts ou les trop grandes prises de tête. D'ailleurs, on remarque aussi l'arrivée de niveaux de difficulté (facile, normal et difficile) qu'il est possible de changer à tout moment. Bref, cette version remastérisée devient quasiment irréprochable, même si les grincheux pourront toujours s'exclamer, à raison, que le jeu d'origine aurait du sortir directement dans cet état. L'extension à proprement parler se situe quant à elle dans la droite lignée de l'aventure initiale. Elle fait directement suite aux évènements passés et nous offre une quinzaine d'heures d'exploration, de combats et de dialogues supplémentaires. De manière plus anecdotique, elle donne accès à deux nouvelles compétences lorsqu'on se retrouve sous forme de dragon (une attaque de zone et l'invocation d'un zeppelin allié) tandis que les compétences humaines n'ont pas évolué. Mais naturellement, la montée en expérience permet d'en sélectionner un plus grand nombre et donc d'obtenir un personnage plus puissant que jamais. Car rappelons que le jeu a la particularité de ne pas se restreindre à des classes figées. On peut choisir les compétences absolument comme on le désire (parmi 54, sans compter les draconiques, et selon plusieurs niveaux) et donc facilement se créer le guerrier soigneur ou l'archer invocateur de ses  rêves. Par ailleurs, Flames of Vengeance conserve l'atout majeur de son prédécesseur, à savoir des quêtes nombreuses, bien ficelées, interconnectées, jamais rébarbatives et bénéficiant d'une très grande qualité d'écriture. Souvent très drôles, délicieusement absurdes, les dialogues sont un véritable régal et il convient de les lire avec attention pour résoudre certaines situations. Sous ses airs d'action RPG, le jeu développe en réalité des qualités dignes des meilleurs jeux de rôle d'antan. Le don d'anticipation, qui permet de lire dans les pensées des PNJ en échange de points d'expérience, est symptomatique de cet état de fait puisqu'on l'utilise aussi bien pour inciter un marchand à baisser ses prix que pour découvrir les véritables intentions d'un personnage trop mielleux pour être honnête. Ajoutez à cela des objectifs de quêtes qui ne s'enlisent jamais dans la récolte excessive d'items (façon MMO...) et vous obtenez un panel de situations mémorables, qu'on pourrait se délecter à détailler ici pendant des heures... Mais nous ne le ferons pas car mieux vaut que vous passiez votre temps à les vivre par vous-mêmes. A moins de ne jurer que par les jeux bêtes et méchants, vous ne le regretterez pas !




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