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Initialement prévu pour détrôner Ace Combat 4, Deadly Skies III ne parvient pas à recréer les mêmes sensations de pilotage. A cause d’un manque de vitesse et une maniabilité peu complète, le jeu n’offre pas des dogfights d’anthologie. C’est bien dommage car la réalisation a de quoi plaire à bon nombre de joueurs.
- Réalisation correcte
- Plusieurs fins
- Dolby Pro Logic II (et cut-scènes en 5.1)
- Maniabilité mal étudiée
- Réservé aux passionnés
- Aliasing trop présent et vitesse de jeu
Depuis Ace Combat 4, les simulations aériennes ont été plutôt décevantes. Konami se jette dans l’arène en proposant le troisième opus de sa saga Deadly Skies. Dernier épisode en date, Deadly Skies III, débarque en exclusivité sur PS2 sans pour autant détrôner le titre de Namco.
La série des Deadly Skies est une jeune saga ayant connue ses premiers émois sur Dreamcast avec la concurrence directe d’Aerowings. Après un succès mitigé sur la machine de Sega, Konami s’en est pris aux nouvelles consoles. De
Comme d’habitude dans les jeux d’avions, il est question de factions qui s’affrontent pour la domination du monde. Et Deadly Skies III ne déroge pas à cette tradition en nous plongeant dans un univers futuriste. Vous vous retrouvez dans la peau de Ken Thomas, pilote émérite reconverti en machine de guerre de
Réservé à une élite ?
Deadly Skies III n’est peut-être pas le genre de jeu à mettre entre toutes les mains. Comparé à Ace Combat 4, le titre de Konami offre une approche alambiquée. Niveau gameplay, il y en a pour tous les goûts puisque plusieurs types de configurations sont disponibles : novice, expert et as. Vous conviendrez que plus vous touchez votre bille, plus il y a de chance de choisir le qualificatif « AS ». Mais pour tous ceux qui veulent s’essayer à la simulation aérienne, les premiers pas ont de quoi rebuter. C’est tout naturellement que ce type de joueur se tournera vers la config. « novice ». Dévoilant un gameplay basé sur l’accélération et le tir, elle se révèle par la suite insuffisante et inappropriée lors des dogfights. Le problème du mode novice est qu’il ne permet pas la fuite, ou pas assez vite. Il en résulte donc des dégâts matériels et humains. Par conséquent, on avance d’un stade et on se retrouve à jouer en « expert ». Avec cette maniabilité, les acrobaties entrent dans la partie et on se retrouve assez vite la tête en bas perdant toute orientation, car même si le tableau de bord est fidèle à la réalité, il n’est pas des plus intuitifs. Seuls les habitués du pilotage sauront se dépatouiller de telles situations et se dirigeront directement vers la configuration « As ». Etrangement, elle ne présente que peu de différence pour satisfaire les plus exigeants d’entre-vous.
Au contraire, visuellement le soft convient au profane comme au consacré. Visibilité claire, radar précis, navigation dans les menus facile (quoi qu’un peu lente), Deadly Skies III peut se targuer de ne pas avoir de tutorial. Les objectifs à atteindre tous comme les ennemis nous sautent aux yeux avec malheureusement un aliasing persistant. Le reste de la réalisation graphique est très correcte avec notamment des effets de lumière surprenants. Mais ceci paraît assez mince après avoir vu les premières images et vidéos du prochain Ace Combat. On notera au passage la qualité des dessins lorsque vous rencontrez les personnages de votre QG, ainsi que leur mimiques.