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Test Dead or Alive Ultimate sur Xbox

Test Dead or Alive Ultimate
Les Notes
note Dead or Alive Ultimate 16 20 note multi-utilisateurs Dead or Alive Ultimate 4 5

Une fois de plus la Team Ninja nous scotche à notre pad ! Avec Dead or Alive Ultimate, tous les plaisirs de jeu sont mélangés. Que vous soyez novice en la matière, grand amateur de la saga Dead or Alive ou nostalgique de l’ère Saturn/Dreamcast, cette réédition satisfera tous les joueurs grâce à sa réalisation somptueuse, sa durée de vie réétudiée et sa prise en main efficace. On pourrait bien sûr émettre quelques critiques concernant le mode Story et les fins ridicules de chaque personnage. Quant au mode Xbox Live, il reste perfectible, on espère qu’un patch remédiera de façon convaincante aux divers problèmes rencontrés.


Les plus
  • DoA 2 revu et corrigé
  • La magnifique introduction de DoA 2 !
  • Les contres offrent une richesse technique, un gameplay ouvert à tous
  • Le 5.1 utilisé avec brio
  • Enfin le jeu en ligne via Xbox Live
  • La durée de vie rallongée
  • Les nombreux bonus à débloquer
Les moins
  • La laideur de Dead or Alive 1
  • Le mode Xbox Live pas au point à l’heure actuelle
  • Un mode Story insipide
  • Dialogues ridicules
  • Manque de personnages par rapport à d’autres jeux


Le Test

Après un spin-off controversé, les développeurs de Team Ninja reviennent aux sources de la saga Dead or Alive, en reprenant les deux premiers volets de la série qui avaient fait fureur sur Saturn et Dreamcast. Arrangé à la sauce Xbox, Dead or Alive Ultimate impressionne sans réellement nous surprendre.


Le studio de développement Team Ninja n’a plus à nous convaincre de sa maîtrise des consoles et notamment de la Xbox. Voilà déjà trois ans qu’il a su séduire les nombreux réticents à la machine de Bill Gates grâce à son Dead or Alive 3. Mais quelques années auparavant, les développeurs de chez Tecmo avait déjà réalisé l’exploit de pousser les capacités techniques d’une machine. 1997, alors que les joueurs n’avaient d’yeux que pour les Tekken de Namco et autres Bloody Roar de Hudson Soft, la Saturn offrait à son maigre public Dead or Alive. Un nouveau style de combat venait de faire son apparition dans le monde des jeux vidéo. Les bimbos aux formes généreuses et les beaux gosses de DoA ne proposaient pas des combos irréalisables à la Yoshimitsu qui consistaient à tapoter 35 boutons d’affilée pour mettre son adversaire K.O. sans que ce dernier ne puisse réagir. Les développeurs de Team Ninja voulaient un jeu simple d’accès mais offrant une complexité de gameplay sans pareil. La solution était simple, loin du bourrinage bestial à la Bloody Roar et insister sur les contres lors des combats. La suite, vous la connaissez, puisque Dead or Alive a débarqué un an plus tard sur PSone. Dead or Alive 2 vit le jour en 2000 sur Dreamcast avant d’être adapté sur PS2 et rebaptisé pour l’occasion DoA 2 Hardcore. Aujourd’hui, Tecmo et Team Ninja ont décidé d’être en phase avec la mode actuelle, c’est-à-dire jouer la carte de la nostalgie en rééditant DoA et DoA 2. Mais à l’inverse de Nintendo (NES Classics) et de Sega (Sega Ages, Sonic Mega Collection Plus), vous avez droit ici à quelque chose de nouveau. Même si Dead or Alive premier du nom n’est visuellement pas amélioré. Le Dead or Alive 2 a, quant à lui, subi un lifting fort appréciable grâce au moteur graphique de Dead or Alive Xtreme Beach Volleyball.

 

Oiroke no jutsu, l’art de la séduction selon Team Ninja

 

La Team Ninja a bien compris les critiques émises en l’an 2000 à l’occasion de la sortie de Dead or Alive 2 et s’est efforcé d’offrir aux gamers un DoA 2 plus costaud, plus profond, plus intéressant. Bref un jeu qui présente un intérêt constant que ce soit en solo, comme en multijoueur. Les développeurs auraient pu céder à la facilité en proposant uniquement des visuels alléchants et basta ! La Team Ninja a su faire du neuf avec de l’ancien. Un art bien difficile à maîtriser sur lequel certains éditeurs et développeurs se sont cassés les dents. Et pourtant malgré le fait d’avoir retravailler le fond comme la forme, on n’est pas surpris outre mesure, puisque je vous le rappelle on a affaire ici à une réédition et non à un jeu inédit. Mais commençons par le commencement, c’est-à-dire l’aspect graphique de Dead or Alive 2. En effet, à peine le jeu inséré dans la Xbox, vous vous prenez en pleine face une introduction toute bonnement stupéfiante par son réalisme où l’on découvre le destin tragique d’Ayane et Kasumi, éternelles rivales de la série. Mixant effets aquatiques (rappelant étrangement l’intro de DoA Xtreme Beach Volleyball), jeux de lumière et combats d’anthologie, on en prend plein les yeux et on est vite plongé dans le bain. C’est sans plus attendre que l’on se jette corps et âme sur le mode Story qui, comme pour la majorité des jeux de baston, est aussi insipide qu’un film d’Eric et Ramzy. Et force est de constater que ce DoA ne déroge pas à la règle.

 

Les différents scénarios ne sont qu’un prétexte pour finir le jeu et débloquer moult bonus. Sans réellement comprendre les motivations de chacun, on enchaîne les combats avec plus ou moins d’aisance selon le degré de difficulté choisi et bien sûr votre maîtrise du combattant. Reste que les cut-scenes pré-match présentant les personnages sont risibles à cause de dialogues foireux. Les phrases déblatérées sont d’un ridicule qu’on les croirait extraites d’un téléfilm avec Dolph Lundgren (NDMaxime : Y a pire, le mythique Jean-Claude Van Damme). Fort heureusement, le sérieux reprend le dessus à la vue du moteur graphique. Comme évoqué précédemment, cette nouvelle mouture de Dead or Alive 2 bénéficie de l’esthétisme particulière de Dead or Alive Xtreme Beach Volleyball. Le résultat est époustouflant au niveau du réalisme des protagonistes mais aussi au niveau des décors vivants, détaillés, riches. Parlons un peu de ces arènes, 21 au total, vous allez en voir du pays surtout que certaines sont inédites. Mis à part la plage de DoAX, The Dangerzone, The Cyclotron, La Banlieue, The Ray House et l’Aquarium, toutes les cartes possèdent plusieurs niveaux. Il ne tient qu’à vous de les découvrir en balançant d’un furieux coup de poing ou pied votre adversaire par-dessus une falaise, un pont, un toit d’immeuble ou à travers une fenêtre. Ainsi, en plus de se protéger des coups ennemis, il faut songer aux rebords et autres précipices qui pourraient vous coûter de la santé. Même si souvent la chute n’est pas mortelle, elle endommage sérieusement votre jauge de santé. C’est dans un fracas assourdissant accompagné d’éclats de bois, de pierre ou de vitre que votre adversaire vous rejoindra, sans se blesser lui… Voilà donc qui confère aux combats de Dead or Alive Ultimate un aspect technique accentué bien entendu par la maîtrise des contres et les tags battles.

 

Un style de combat propre à la série DoA

 

Les fameux contres se font grâce à un excellent timing et une pression experte sur le bouton X. Chaque coup peut se retourner contre son porteur si et seulement si vous combinez le X et une direction précise, le tout au bon moment. Il existe deux types d’attaques : coup de poing (Y) et coup de pied (B). Même si ça paraît peu aux regards de certains titres tels que Soul Calibur II, Tekken 4 ou Virtua Fighter 4, il est quand même conseillé de s’en méfier car leurs rapidités d’exécution peuvent surprendre les joueurs les plus aguerris. Bien évidemment, l’association X+Y est redoutable, au même titre que le bouton de coup de pied + la garde (X maintenu). Lors des rapprochements, privilégiez le Y+X ou A pour des prises au corps à corps. Désormais, vous connaissez toutes les attaques disponibles dans DoA 2, cependant deviner où le coup va être porté relève du défi et c’est ainsi qu’il faut connaître les personnages sur le bout des doigts. Entre attaques hautes, normales ou basses, appuyer bêtement sur le X ne sera d’aucune utilité. Il faut anticiper les coups et appuyez en même temps sur une direction (au stick analogique ou à la croix multidirectionnel) et sur X afin de contrer et enchaîner aussitôt avec un combo.

 

Et là, j’en vois déjà citer cette phrase : "Les bimbos aux formes généreuses et les beaux gosses de DoA ne proposaient pas des combos irréalisables à la Yoshimitsu qui consistaient à tapoter 35 boutons d’affilée pour mettre son adversaire K.O. sans que ce dernier ne puisse réagir". Je tiens à rassurer les amateurs de baston en manque d’assurance, les combos pieds, poings ou corps à corps de DoA 2 ne demandent que 4 ou 5 mouvements à la suite. Rien de bien affolant donc mais le résultat est puissamment méchant (NDMaxime : moi j’aurais dit méchamment puissant) ! Faut-il encore éviter de se faire contrer à son tour. Grâce à ce vicieux bouton X, les combats sont plus que jamais vivants, les revirements de situations nombreux et la chance peut tourner très vite en votre faveur ou défaveur. Voilà donc ce qui fait la force de Dead or Alive Ultimate surtout que cet opus possède beaucoup de coups inédits par rapport à la version Dreamcast puisque repris de Dead or Alive 3. Comme pour DoA 2 et DoA 3, il est possible de jouer en tag, c’est-à-dire en équipe de deux. Le bouton Noir permet de zapper de personnage et d’attaquer à deux si vous appuyez deux fois en avant en même temps.

 

Dead or Alive 2 alias Dead or Alive Ultimate

 

La Team Ninja a su écouter les joueurs déçus par la durée de vie de Dead or Alive 2, à l’époque de la Dreamcast. Tous ceux qui avaient pu goûter aux joies de ce jeu de baston sur GD-rom étaient restés sur leur faim puisqu’aucun personnage, ni même costume ne se débloquait alors que le jeu était fini en long, en large et en travers. Seuls les Japonais eurent droit à une version bonus dans laquelle deux combattants supplémentaires faisaient leur apparition. Pour la conversion PlayStation 2, le constat était moins alarmant grâce aux nouveaux costumes optionnels. Aujourd’hui, tout est oublié, tout est pardonné ! La Team Ninja nous offre un jeu long et passionnant. Tout d’abord, les deux personnages dispos sur les versions citées sont au rendez-vous. En sus de Tengu et Bayman, les développeurs ont intégré la jeune Hitomi de Dead or Alive 3, ce qui porte le nombre de combattants à 15 (soit deux de moins que DoA 3). Quant aux tenues disponibles, on en a la tête qui tourne. 137 tenues sont à débloquer grâce aux modes Story et Time Attack et aux 4 niveaux de difficulté. Comme quoi la Team Ninja ne se fout pas de notre gueule ! En plus de ça, les collectionneurs qui ont fait leurs preuves sur les maillots de DoA Xtreme Beach Volleyball pourront tenter de ramasser les 66 items du mode Survival que l’on gagne en battant les adversaires ou en réalisant des prises au sol. Mais c’est surtout l’apparition du Xbox Live qui donne un tout autre aspect à DoA Ultimate, surtout si l’on possède DoA 3.

 

On assiste de plus en plus à l’arrivée en masse de jeux de baston compatibles Xbox Live. Après Fight Club, Street Fighter Anniversary Collection, Guilty Gear X2 # Reload, Mortal Kombat : Mystification et bientôt SNK Vs. Capcom : SVC Chaos, la série Dead or Alive se décide à franchir le cap désormais incontournable des nouveaux titres Xbox. Le résultat, on ne va pas vous mentir, est en dents de scie. Les sessions peuvent accueillir jusqu’à 8 joueurs. Bien entendu, seuls deux gamertags s’affrontent, les autres patientent en regardant le combat. Amusant lors des premières connexions, notre patience a des limites et on a vite fait de chercher des parties où les rounds n’excèdent pas le nombre de deux et où les joueurs sont 4 maximum. Après, les matchs peuvent s’enchaîner rapidement selon les modes de jeu : le Gagnant Reste, Tournoi, Tag Battle, Survie, Perdant Reste, Kumite où le champion continue à jouer. Une fois en jeu, soit vous avez de la chance est la fluidité est de la partie, soit vous jouez de malchance et le lag est votre meilleur ami. Lorsque les problèmes de débits se font ressentir, le jeu perd aussitôt son intérêt car totalement injouable. Il est fort à parier que Microsoft, éditeur européen de Dead or Alive Ultimate, mettra en circulation un patch pour enrailler ces lags malheureusement récurrents. Comme pour 95% des jeux compatibles Xbox Live (les 5% restants concernant Toca Race Driver Xbox Live), DoA Ultimate propose un classement mondial par rapport aux matchs joués sur le Live mais aussi par rapport à vos scores en mode solo. Vous aurez remarqué que le premier Dead Or Alive n’est que peu, voire pas du tout, évoqué dans ce test. Il s’agit ni plus ni moins que de la conversion du jeu Saturn avec une compatibilité Xbox Live. Les plus nostalgiques d’entre vous seront heureux de retrouver les plaisirs de jeu de 1997 mais il ne faut pas se leurrer, ce DoA est plus un cadeau qu’autre chose, Dead or Alive Ultimate faisant la part belle à DoA 2.




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Julien Dordain Julien Dordain

le jeudi 17 février 2005, 10:19




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