Test également disponible sur : X360 - PS3

Test DBZ Ultimate Tenkaichi sur X360

Test DBZ Ultimate Tenkaichi
La Note
note Dragon Ball Z : Ultimate Tenkaichi 10 20

C’est la mort dans l’âme que nous constatons à quel point Spike s’est fourvoyé avec Dragon Ball Z : Ultimate Tenkaichi, qui n’a, à ce propos, d’Ultimate que son nom. En voulant se rapprocher encore plus du dessin animé, le studio japonais a tout simplement sacrifié son célèbre gameplay, basé désormais sur le hasard et des séquences de QTE au final vomitives. A cela se rajoutent un mode Avatar anecdotique, pour ne pas dire inutile et un mode "Story" à côté de la plaque. Mis à part les joueurs en bas âge, on ne voit vraiment pas qui pourra être séduit par DBZ : Ultimate Tenkaichi ; certainement pas les fans de la série qui lui tourneront le dos.
Retrouvez plus bas la suite de notre test de DBZ : Ultimate Tenkaichi


Les plus
  • Des graphismes de grande classe
  • Des combats comme dans le dessin animé
  • Une introduction très réussie rythmée par Head Cha La
  • Des séquences de DBZ Kai en guise de cinématiques
  • Le choix des voix japonaises
Les moins
  • Gameplay basé sur le hasard
  • Combats archi répétitifs
  • Tous les persos se jouent de la même façon
  • Mode "Avatar" archi limité
  • Mode "Histoire" décevant
  • Temps de chargements longs et nombreux
  • Menus ratés


Le Test

Il ne se passe pas une année sans qu’on ne retrouve Son Goku et tous ses copains Super-Guerriers sur consoles de salon. Après deux épisodes Raging Blast assez sympathiques, mais loin d’être exceptionnels, Bandai Namco Games et le studio Spike remettent le couvert avec la série Tenkaichi pour un numéro qu’on nous annonce Ultimate. Une réalisation digne des dessins animés, un gameplay innovant, un mode Story inédit et même la possibilité de créer son propre personnage, avouez qu’il y a de quoi être séduit. Malheureusement, le résultat est loin d’être aussi prometteur... Explications.


Le gameplay de DBZ : Ultimate Tenkaichi est basé sur le hasard et rien d'autreRendu célèbre grâce à son travail effectué sur les trois épisodes Tenkaichi sur PlayStation 2, Spike fait partie aujourd’hui des studios de développement les plus respectés par les joueurs adeptes de DBZ, et ce malgré deux numéros de Raging Blast aux qualités toutes relatives. En intitulant ce nouvel opus Ultimate Tenkaichi, la firme savait qu’elle allait se mettre la pression toute seule, puisque les fans attendent encore et toujours le digne successeur de l’exceptionnel Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 3. Et il faut bien avouer que les vidéos distillées tout au long de la campagne promotionnelle du jeu avaient de quoi mettre l’eau à la bouche, avec une mise en scène qui semblait se rapprocher davantage du dessin animé qui avait bercé notre jeunesse. Le résultat, manette en mains, ne déçoit pas et nous avons bien affaire à des combats d’une frénésie incroyable, proche de ce qu’on pouvait voir à la télé quand nous étions gamins. Seulement voilà, pour arriver à un tel aboutissement, Spike a visiblement dû sacrifier son célèbre gameplay, en le rendant moins fonctionnel et plus accessible. Entendez par-là que dorénavant, vous n’aurez quasiment plus le contrôle de votre personnage. A l’exception près de quelques mandales à infliger ici et là, le reste des combats s’effectuent à la roulette russe. Que ce soit au corps-à-corps ou à l’autre bout de la map, l’issu d’un match se règle au petit bonheur la chance, puisque vous devez appuyer sur l’une des touches qui apparaît textuellement à l’écran. Evidemment, votre adversaire est logée à la même enseigne et selon le bouton sur lequel il aura appuyé, vous prendrez ou pas l’ascendant du match. Autant vous dire que le jeu balaye d’un revers de phalanges toutes les bases du gameplay de la série Tenkaichi, où il était nécessaire de dormir sur le jeu pour en maîtriser toutes les subtilités. Bandai Namco Games et Spike ont en effet voulu une approche casual qui signe ici la mort d’une franchise, qui avait pourtant toutes les qualités pour séduire à la fois les joueurs chevronnés que les novices de base. Mais quelle hérésie…

 

Si les graphismes, et la réalisation de manière globale, sont réussis (il n’y a vraiment plus de différences entre le jeu vidéo et le dessin animé), le reste du jeu a purement et simplement été charcuté à la machette. Quand on vous dit que le casual gaming aura la mort du jeu vidéo…"

 

Les attaques sont toujours aussi impressionnantesMais les mauvais points pour Dragon Ball Z : Ultimate Tenkaichi ne s’arrêtent pas en si bon chemin, sinon ça ne serait pas drôle… En effet, en optant pour ce gameplay dénué d’intérêt, on se retrouve en sus avec des personnages sans aucune personnalité, dans le sens où chacun de la quarantaine de combattants proposés se jouent de la même façon. Vous pouvez donc faire une croix sur les statistiques de chaque belligérant avant le lancement d’un match, seul le hasard sera votre meilleur allié. Ainsi, tout le monde se retrouve sur le même pied d’égalité, ce qui signifie que Yamcha a toutes ses chances pour battre Cell, même dans sa forme la plus parfaite. On aurait pu alors trouver notre salut du côté du mode "Avatar" qui permet, et c’est une première, de créer son propre Super Guerrier ! L’intention est louable, mais une fois encore, difficile de ne pas faire la grimace devant le résultat obtenu. En effet, mis à part trois coupes de cheveux qui se battent en duel et autant de costumes proposés, on ne peut pas dire qu’on puisse créer un personnage à son image. Les options sont donc limitées, sans compter bien sûr qu’il est impossible de façonner les techniques de son avatar. Forcément, l’aventure – inédite – avec ses personnages créés de toutes pièces n’a plus la même saveur, et c’est dans le plus grand désespoir qu’on s’est jeté sur le mode "Histoire". Celui-ci reprend le principe de la mappemonde à survoler à la recherche de zones de combat à l’aide de son radar. S’il fait évidemment référence à Dragon Ball : Budokai Tenkaichi 2, ce mode "Story" est dénué lui aussi de toutes ses qualités. Pas de boules de cristal à dénicher, un terrain qui se parcourt en quelques secondes et un scénario qui s’est offert pas mal de liberté, il y a de quoi être à nouveau déçu. En faisant ainsi le compte, Dragon Ball Z : Ultimate Tenkaichi comporte davantage de défauts que de qualités. Si les graphismes, et la réalisation de manière globale, sont réussis (il n’y a vraiment plus de différences entre le jeu vidéo et le dessin animé), le reste du jeu a purement et simplement été charcuté à la machette. Quand on vous dit que le casual gaming aura la mort du jeu vidéo…

 

TEST VIDÉO DRAGON BALL Z : ULTIMATE TENKAICHI

 

 

 

 




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