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C’est la mort dans l’âme que nous constatons à quel point Spike s’est fourvoyé avec Dragon Ball Z : Ultimate Tenkaichi, qui n’a, à ce propos, d’Ultimate que son nom. En voulant se rapprocher encore plus du dessin animé, le studio japonais a tout simplement sacrifié son célèbre gameplay, basé désormais sur le hasard et des séquences de QTE au final vomitives. A cela se rajoutent un mode Avatar anecdotique, pour ne pas dire inutile et un mode "Story" à côté de la plaque. Mis à part les joueurs en bas âge, on ne voit vraiment pas qui pourra être séduit par DBZ : Ultimate Tenkaichi ; certainement pas les fans de la série qui lui tourneront le dos.
Retrouvez plus bas la suite de notre test de DBZ : Ultimate Tenkaichi
- Des graphismes de grande classe
- Des combats comme dans le dessin animé
- Une introduction très réussie rythmée par Head Cha La
- Des séquences de DBZ Kai en guise de cinématiques
- Le choix des voix japonaises
- Gameplay basé sur le hasard
- Combats archi répétitifs
- Tous les persos se jouent de la même façon
- Mode "Avatar" archi limité
- Mode "Histoire" décevant
- Temps de chargements longs et nombreux
- Menus ratés
Il ne se passe pas une année sans qu’on ne retrouve Son Goku et tous ses copains Super-Guerriers sur consoles de salon. Après deux épisodes Raging Blast assez sympathiques, mais loin d’être exceptionnels, Bandai Namco Games et le studio Spike remettent le couvert avec la série Tenkaichi pour un numéro qu’on nous annonce Ultimate. Une réalisation digne des dessins animés, un gameplay innovant, un mode Story inédit et même la possibilité de créer son propre personnage, avouez qu’il y a de quoi être séduit. Malheureusement, le résultat est loin d’être aussi prometteur... Explications.
Si les graphismes, et la réalisation de manière globale, sont réussis (il n’y a vraiment plus de différences entre le jeu vidéo et le dessin animé), le reste du jeu a purement et simplement été charcuté à la machette. Quand on vous dit que le casual gaming aura la mort du jeu vidéo…"
Mais les mauvais points pour Dragon Ball Z : Ultimate Tenkaichi ne s’arrêtent pas en si bon chemin, sinon ça ne serait pas drôle… En effet, en optant pour ce gameplay dénué d’intérêt, on se retrouve en sus avec des personnages sans aucune personnalité, dans le sens où chacun de la quarantaine de combattants proposés se jouent de la même façon. Vous pouvez donc faire une croix sur les statistiques de chaque belligérant avant le lancement d’un match, seul le hasard sera votre meilleur allié. Ainsi, tout le monde se retrouve sur le même pied d’égalité, ce qui signifie que Yamcha a toutes ses chances pour battre Cell, même dans sa forme la plus parfaite. On aurait pu alors trouver notre salut du côté du mode "Avatar" qui permet, et c’est une première, de créer son propre Super Guerrier ! L’intention est louable, mais une fois encore, difficile de ne pas faire la grimace devant le résultat obtenu. En effet, mis à part trois coupes de cheveux qui se battent en duel et autant de costumes proposés, on ne peut pas dire qu’on puisse créer un personnage à son image. Les options sont donc limitées, sans compter bien sûr qu’il est impossible de façonner les techniques de son avatar. Forcément, l’aventure – inédite – avec ses personnages créés de toutes pièces n’a plus la même saveur, et c’est dans le plus grand désespoir qu’on s’est jeté sur le mode "Histoire". Celui-ci reprend le principe de la mappemonde à survoler à la recherche de zones de combat à l’aide de son radar. S’il fait évidemment référence à Dragon Ball : Budokai Tenkaichi 2, ce mode "Story" est dénué lui aussi de toutes ses qualités. Pas de boules de cristal à dénicher, un terrain qui se parcourt en quelques secondes et un scénario qui s’est offert pas mal de liberté, il y a de quoi être à nouveau déçu. En faisant ainsi le compte, Dragon Ball Z : Ultimate Tenkaichi comporte davantage de défauts que de qualités. Si les graphismes, et la réalisation de manière globale, sont réussis (il n’y a vraiment plus de différences entre le jeu vidéo et le dessin animé), le reste du jeu a purement et simplement été charcuté à la machette. Quand on vous dit que le casual gaming aura la mort du jeu vidéo…
TEST VIDÉO DRAGON BALL Z : ULTIMATE TENKAICHI