Test également disponible sur : PlayStation 2

Test DBZ : Budokai Tenkaichi

Test DBZ : Budokai Tenkaichi
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La Note
note Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 18 20

Qui aurait cru que Spike était capable d’une telle révolution ? Alors qu’on estimait avoir atteint un certain niveau de satisfaction avec Dragon Ball Z : Budokai 3, les fous furieux de Spike décochent un crochet foudroyant à l’équipe de Dimps, qui risque fort de rester K.O. pendant un bon moment. Non seulement Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi redonne un nouveau souffle à la saga mais se targue de s’imposer comme étant le meilleur jeu estampillé DBZ créé jusqu’à présent. Par croyance, on affirmera haut et fort que Shenron vient tout simplement d’exaucer notre souhait le plus cher.


Les plus
  • Une pluie de personnages
  • Chaque combat est un moment d’anthologie
  • Gameplay qui frise le génie
  • La liberté de mouvement
  • Décors totalement destructibles
  • Les voix japonaises
  • La tonne de bonus à débloquer
  • Temps de chargement minimes
Les moins
  • Prise en main difficile au départ
  • Musiques non-officielles en PAL
  • Des abus dans certains combos
  • Un mode Story qui manque de charme
  • Caméra parfois rebelle


Le Test

On pensait que tout avait été dit sur DBZ avec Budokai 3 et pourtant, on était loin du compte. Spike nous livre à son tour sa vision du jeu de baston dans l’univers de Goku et parvient à nous faire oublier tout ce qui a été fait jusqu’alors. PHE-NO-ME-NAL !


Croyez-le ou non mais Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi atteint un tel degré de puissance et de fidélité dans l’œuvre d’Akira Toriyama qu’il arrive à faire passer Dragon Ball Z : Budokai 3 pour de la petite pacotille. Pas facile à admettre et pourtant quelques minutes en sa compagnie suffisent pour s’en convaincre totalement. Tout d’abord, d’un point de vue graphique, le titre parvient à se rapprocher davantage de la série animée grâce à un cel-shading d’une propreté impeccable et des couleurs qui n’ont jamais été aussi vives ! Ensuite, le joueur pourra compter sur la présence de 57 personnages de la série, réunissant à la fois ceux de Dragon Ball Z, Dragon Ball GT mais aussi des différents O.A.V. (Original Animation Video). Certains de ces protagonistes sont disponibles sous plusieurs formes grâce à leurs différentes transformations et si on s’amuse à les compter un par un, il en résulte un total de 90 acteurs ! Un chiffre colossal qui vient mettre un terme aux bruits de couloir qui tendaient à faire croire aux joueurs qu’il était possible de se transformer en temps réel pendant un combat, comme ce fut le cas dans la série Budokai de Dimps. Hormis Goku (non sayajin) capable de déclencher la puissance Kaio Ken, il est juste irréalisable de passer d’état normal à un super sayajin par exemple. Et oui, il va falloir se faire une raison. Parmi cette horde de héros, certains font leur apparition pour la première fois sous forme polygonée. C’est le cas, par exemple, de Baby Vegeta, Janemba, Bojack, Tao Pai Pai ou bien encore Super C17. D’autres, déjà apparus dans les anciens volets, sont désormais jouables et c’est un vrai plaisir que de prendre le contrôle du bon vieux Tortue Géniale (Kame Sennin en japonais), Saibaiman, Chaoz (prononcez Shaozou) ou bien encore le gorille, la créature qui apparaît les soirs de pleine lune chez nos amis les sayajins. Non seulement, Spike a réussi à réunir tout ce parterre de protagonistes charismatiques, mais a, en plus, le culot de venir piétiner sur les plates-bandes de Dimps en réinventant totalement un gameplay. Et pour un premier coup d’essai, c’est tout bonnement un coup de maestro !

 

Un nouveau départ

 

Ceux qui pensent maîtriser Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi en une soirée ont tout intérêt à s’accrocher tant le challenge est de taille ! Non seulement il va falloir reprendre les bases à zéro mais il faut par-dessus tout chasser de son esprit le gameplay – finalement simpliste – de Dragon Ball Z : Budokai 3. En maître d’école, Spike s’impose directement dans la cour des grands et le prouve dès l’instant où l’on s’aventurera dans le tutorial, véritable casse-tête chinois. C’est Piccolo qui endossera le rôle de professeur et mieux vaut ne pas s’endormir au fond de la classe sous peine de se faire taper sur les doigts. A l’aide de petites séquences vidéo, le joueur va apprendre les rudiments du combat grâce aux différents morceaux choisis. Combats au corps à corps, utilisation du Ki, vol du dragon, parade, attaque finale et ultime, esquive, Meteor Smash et j’en passe, les possibilités de gameplay sont monstrueuses et mieux vaut ne pas entendre qu’il existe des variantes en fonction de chaque personnage, pour ne pas s’enfiler un tube d’acide acétylsalicylique d’une traite. Pas évident pour Spike de faire simple lorsqu’on a décidé de faire évoluer les héros de Dragon Ball Z dans des environnements gigantesques et totalement en 3D.

En effet, les combats ne se dérouleront plus dans un espace confiné en vue horizontale, mais dans un milieu totalement ouvert où le joueur est libre de se balader comme bon lui semble. Les quatre points cardinaux dans un jeu de baston n’ont jamais été aussi respectés et le gigantisme des décors est tel qu’il est carrément possible de se perdre de vue ! Inutile pour les fuyards de se frotter les mains, il ne sera pas possible de prendre la poudre d’escampette aussi facilement et encore moins de se cacher derrière un élément du décor. Pourquoi ? Tout simplement parce que l'ensemble des environnements est totalement destructible. Pour ce faire, il suffit de balancer une vague d’énergie suffisamment puissante, d’utiliser le vol du dragon ou de se faire éjecter contre un rocher, un arbre ou un bâtiment pour que ce dernier explose littéralement. Ensuite, Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi intègre un système de radar qui permet au joueur de scanner les environs pour retrouver son adversaire, si jamais celui-ci l’a perdu de vue. Plus efficace encore que l’ancienne émission de Jacques Pradel, le radar s’active en appuyant sur la touche L1. Le personnage passe alors en mode scan, ce qui lui permet de scruter les environs avec précision. En cas de réussite, la caméra se braquera directement dans la direction de l’adversaire et une traînée apparaîtra à l’écran, afin de signaler sa présence. Ingénieux certes, mais attention à ne pas trop en abuser car l’avatar devient alors une cible parfaite pour une attaque surprise puisqu’au moment du scan, on devient totalement vulnérable. Autre point important à souligner : certains personnages possèdent un champ de vision bien plus vaste que d’autres et le résultat sera plus probant avec un cyborg qui trouvera plus facilement sa proie qu’un super sayajin, puisque leur champ de vision est beaucoup plus large.

 

Ma... Masaka !

 

Se pose alors la question suivante : "Comment attaquer rapidement son adversaire si on se situe à l’opposé de la carte ?" Pas de souci, les techniques de téléportation, le vol du dragon ou bien encore le lancer de boules de feu ont été étudiés pour s’adapter à ce genre de situations. Et encore une fois, on peut crier au génie. Ainsi, au lieu de perdre en intérêt, les combats gagnent en possibilité de déplacements mais surtout, en puissance et vélocité. Mais soyez rassurés, les combats au corps à corps n’ont pas été mis de côté, au contraire même, ils ont été grandement améliorés depuis Dragon Ball Z : Budokai 3. Le système d’attaque ressemble d’ailleurs à celui de son aîné avec une série de coups à donner afin de réaliser un combo. Le joueur peut au maximum enchaîner une combinaison de 5 coups avant de faire chuter l’adversaire. Toutefois, il existe quelques techniques qui permettent de feinter cette règle, afin d’augmenter le nombre de coups donnés. Il suffit en fait de remplacer le dernier coup par une téléportation ou encore un coup assommant pour pouvoir continuer à martyriser son adversaire. D’ailleurs, c’est sur ce point précis que Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi présente une faille. En ne terminant jamais un combo, le joueur vicieux peut balancer des mandales à l’infini tant que son adversaire ne tente ou n’arrive pas à s’en défaire, se protéger ou tout simplement à contre-attaquer. Le CPU est le parfait exemple du fait qu’il peut y avoir des abus, mettant nos nerfs à rude épreuve. Mais d’autres attaques combinées relèvent de la divinité et émoustilleront sans aucun doute les fanboys qui se lèveront de leur siège à chaque coup réussi. Terminer un combo par un coup expéditif (maintenir le bouton Carré) permettra par exemple d’envoyer paître son opposant à l’autre bout du terrain. Pendant que celui-ci se fait gentiment éjecter avec grâce, rien ne nous empêche de le suivre en utilisant le vol du dragon pour continuer à lui porter des coups dévastateurs. Les plus habiles peuvent même enchaîner par un Meteor Smash qui assommera d’un coup d’un seul sa victime, obligée de subir un tel spectacle d’humiliation. De la jouissance à l’état pur.

 

Le génie, ça ne s'explique pas !

 

Une fois toutes les techniques acquises et maîtrisées, il conviendra de se lancer dans le mode Story, baptisé ici "Portails". Ce passage obligatoire pour pouvoir débloquer l’ensemble des personnages est un condensé des différentes histoires qui compose la série animée Dragon Ball Z. Différente dans sa narration mais aussi dans sa façon de jouer que Dragon Ball Z : Budokai 3, cette partie est segmentée en plusieurs chapitres. De Radditz à Bou en passant par Freezer et Cell, le mode Story intègre également les histoires tirées des O.A.V. tels que les chroniques de Baddack, le combat face à Bojack ou à Cooler, l’histoire de Trunks - celui du futur - sans oublier les épisodes avec Super C17 ou bien encore Baby Vegeta, partie issue de Dragon Ball GT, vous l’avez deviné. Chacun de ces portails est réparti en plusieurs cases qui suivent de près ou de loin la longue histoire de Dragon Ball. Chaque case correspond à un combat et pour voir le bout du tunnel, il va falloir respecter à la lettre les conseils qui sont donnés au début de chaque match. En effet, il ne suffira pas de battre un ennemi pour passer à l'empoignade suivante puisque certains affrontements devront se terminer d’une manière bien spécifiques. Gohan ado par exemple, devra pulvériser Cell par un super-kaméhamé tandis que Goku fera appel au Genkidama pour anéantir Freezer et Majin Vegeta décidera de se suicider pour tenter de réduire Bou en cendres. Chacun des figurants du jeu dispose de trois attaques qui s’exécutent en fonction de la jauge de Ki à disposition. Les attaques faibles nécessitent peu de pouvoir pour se déclencher, tandis que les pouvoirs ultimes ont besoin d’une barre de Ki à son paroxysme pour s’exécuter. Chose pas si aisée à faire pendant un combat surtout lorsque votre adversaire ne vous laisse pas le temps de concentrer son énergie. Heureusement, les développeurs ont pensé à tout et en enchaînant les coups portés au corps à corps, il sera possible de faire grimper sa jauge de pouvoir d’un premier degré. Pour que celle-ci vire au bleu et passe ainsi en mode Max, il faudra se mettre à l’écart et canaliser ses forces via le bouton L2. Une fois en mode Max, le jeu nous permettra d'accéder à de nouvelles attaques aussi bien à distance qu’au corps à corps, utilisables à l’infini tant que la barre ne se sera pas vidée. Les super-attaques diffèrent également selon la transformation du personnage qu’on aura choisi. L’attaque ultime de Goku simple ne sera pas la même que celle de Goku Super Sayajin 4. Et tous les personnages qui disposent de plusieurs transformations sont également au même régime.

 

                                       

 

Toujours dans le mode Story, chaque combat réussi se soldera par l’obtention d’items qui iront se stocker dans la section "Artefacts". Représentés par des boucles d’oreilles de couleurs différentes, ces artefacts vous permettront de personnaliser vos héros préférés mais également de débloquer le reste des personnages. Sur le papier, cela semble être un jeu d’enfant mais il va falloir faire preuve de bons sens et de dextérité pour réussir à assembler les bons artefacts. Obtenir Vegeta Super Sayajin 4, Bou mal incarné, Janemba, Baby Vegeta et tous les autres bad guys des O.A.V. se mérite et nombreux sont ceux qui risquent de s’arracher les cheveux avant de trouver la bonne formule. Et ce n’est que la partie visible de l'iceberg puisque les 5 derniers personnages (Goku petit, Tortue Géniale, Tao Pai Pai, les deux gorilles) et le dernier portail ne se débloqueront qu’à condition de trouver les 7 boules du dragon qui se cachent quelque part dans un décor du mode Story. Et encore faut-il trouver le bon chapitre à jouer pour espérer les trouver. Allez, histoire d’enfoncer le clou un peu plus profond, il faudra au préalable récupérer cette fameuse dragon ball (souvent après avoir détruit un élément du décor) et remporter le match. Nombreux donc sont ceux qui vont faire appel aux faqs qui commencent à fleurir sur le net pour essayer de terminer le jeu à 100%. 

 

Renaissance d'un mythe

 

Une fois qu'on aura débloqué toute la ribambelle de personnages et chacune de leurs déclinaisons, le joueur assoiffé de combats explosifs pourra se tourner vers le mode "Combat Ultime", sorte de tournoi supervisé par Mr Satan et qui proposera d’affronter les 100 plus puissants guerriers, afin de figurer au panthéon des meilleurs combattants. On débute en bas de l’échelle pour gravir les échelons un à un. De temps à autre, certains individus proposeront un combat facultatif pouvant rapporter gros, tandis que d’autres lanceront un défi. En cas de réussite, on est aussitôt hissé à la place dudit challenger. Long et fastidieux, "Combat Ultime" n’est franchement pas le mode le plus excitant du jeu. Mieux vaut alors se tourner vers le mode "Duel" pour confronter sa force avec celle de l’ordinateur ou bien d'un ami, avide de victoire. A deux joueurs, l'écran se divisera alors en deux parties verticales, afin que la caméra reste placée derrière l'avatar. Une fois les deux personnages suffisamment proches, l'écran reprendra alors sa forme initiale, offrant ainsi un meilleur confort visuel. Reste ensuite le mode "Championnat du monde" qui n’est autre que le célèbre tournoi organisé chaque année dans la série. Soulignons d’ailleurs la petite nouveauté que les plus avertis auront pris soin de noter. Si dans les épisodes Budokai, chaque sortie de l’arène – aussi bien au sol comme dans les airs – était sanctionnée par une défaite, sachez qu’il faut désormais toucher le sol pour être maintenant disqualifié. Un petit plus qui permet à ce décor d'agrandir sa surface de combat et ainsi allonger les rixes, et qui permet donc à Spike de récolter les applaudissements des fans en délire. Clairement destiné à cette catégorie de joueurs, Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi est un véritable hommage à l’œuvre de Toriyama tant il regorge de clins d’œil et de détails appréciables tels que l'apparition de blessures corporelles au fur et à mesure des mandales encaissées mais également une certaine gestion de la fatigue, qui obligera votre personnage à reprendre son souffle un court instant, le rendant vulnérable à ce moment précis. De plus, Atari a décidé d'écouter les fans et de ne pas réitérer la même erreur qu'avec DBZ : Budokai 3. L'éditeur a en effet pris le soin de proposer le choix entre les voix américaines et japonaises et même si les musiques originales sont absentes de la version PAL, l’ensemble respire tellement le neuf qu’on se demande si Mir Laine n’est pas passé par-là.

Note : pour les amateurs de clichés, sachez que notre galerie d'images dispose de plus de 1000 screenshots maison, présentant tous les personnages du jeu sans exception. Faites-vous plaisir !




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