Test également disponible sur : GameCube

Test DBZ : Budokai 2 sur GameCube

Test DBZ : Budokai 2
La Note
note Dragon Ball Z : Budokai 2 14 20

Pas facile d’être totalement satisfait de ce Dragon Ball Z : Budokai 2, surtout si l’on a eu l’occasion de prendre en main Dragon Ball Z : Budokai 3 sur PS2. Malgré la présence des superbes voix japonaises et de quelques ajouts de dernière minute, l’intérêt de cette conversion reste comme la mouture PS2 limité à des combats avec un partenaire de fortune ; la faute à un mode Story complètement insipide. En attendant l’arrivée de Dragon Ball Z : Budokai 3, les fans en manque de fusion et de décoloration, trouveront tout de même leur compte, le titre étant tout de même plus riche que Budokai premier du nom.


Les plus
  • Les voix japonaises
  • 34 personnages !
  • Plus riche que le premier volet
  • Des attaques qui claquent
  • Les bonus en plus
Les moins
  • Un mode Story ennuyant
  • Musique peu excitante
  • Impossible de s'élever dans les airs
  • Combos assez répétitifs
  • 16 mois d'attente par rapport à la version PS2


Le Test

Avec plus d’un an de retard sur la version PS2, DBZ : Budokai 2 arrive enfin sur GameCube pour le plus grand bonheur des fans de super-guerriers décolorés. Pour se faire pardonner de son grand retard, il a apporté avec lui quelques nouveautés sympathiques. Cela sera-t-il suffisant ?


Mieux vaut tard que jamais ! C’est bien la chose qu’on peut se répéter quand on voit arriver cette version GameCube de Dragon Ball Z : Budokai 2, plus d’un an après la mouture PS2, parue en novembre 2003. Toujours confiée aux développeurs nippons de Dimps, cette suite de l’étonnant Dragon Ball Z : Budokai premier du nom aura, à sa sortie sur PS2, fait couler beaucoup d’encre. Inutile de se le cacher, Dragon Ball Z : Budokai 2 était une déception face à l’excellente surprise du premier volet. Amputé de son mode Story, il fallait se contenter d’un mode en solo basé sur un jeu de plateau. Sur GameCube, la tambouille est la même. Peut-être un peu moins salée que sur PS2 puisque Atari a eu le génie de proposer les voix originales japonaises. Un plus non négligeable que les fans sauront reconnaître à sa juste valeur. Mais les surprises ne s’arrêtent pas là puisque de nouveaux niveaux, capsules, tenues (qui évoluent avec les dégâts) et un mode de difficulté inédit permettront d’apprécier une nouvelle fois cet épisode si longtemps décrié.

 

Bakayaro, shi ne !

 

Malgré son grand âge et les dix ans qui nous séparent avec la fin du manga imaginé par Akira Toriyama, Dragon Ball reste une valeur commerciale sûre. Il était donc logique pour Atari d’exploiter à fond le filon et d’adapter Dragon Ball Z : Budokai 2 sur la pouliche de Nintendo. Si cette conversion dispose d’atouts supplémentaires face à son homologue sur PS2, le jeu reste néanmoins sensiblement le même. Le mode Story pour commencer repose sur un jeu de plateau. Sans avoir besoin de jeter les dés, vous devez faire avancer Son Goku sur une carte vue de dessus. Seul au début de l’aventure, il sera possible de lui administrer deux partenaires pour l’épauler. Chaque carte dispose d’un objectif principal qui s’articule autour de la destruction d’un ennemi bien précis. La voie la plus simple pour passer les niveaux consiste donc à arriver le plus rapidement possible face au Boss du niveau sans passer par la case 20 000 francs. Sur certaines cases vous trouverez des items qui vous permettront d’augmentez vos capacités (de défense, de vitalité, de combat…). A la fin de certains combats vous récupérerez des capsules. Il faudra alors vous rendre dans un menu qui vous permettra de customiser à votre guise votre combattant. D’autres cases neutralisent certaines de vos aptitudes lors des combats. Il faudra alors se battre sans pouvoir ni défense, en perdant votre énergie continuellement ou encore sans jauge de Ki par exemple.

 

Hélas ces cases ne parviennent à aucun moment injecter la stratégie nécessaire à ce mode de jeu. Toutefois, tous ceux qui souhaitent terminer le jeu dans son intégralité devront s’attarder un peu plus sur chaque carte. Récupérer des liasses de zénie (la monnaie dans le jeu), gagner des capsules pour acquérir de nouvelles techniques ou de nouvelles tenues, sans oublier bien évidemment de débloquer la totalité des personnages. Il y a en 34 au total ! Un bon score, certes dépassé par le nombre de protagonistes de Dragon Ball Z : Budokai 3 mais l’essentiel est là. De Goku à Vegeto en passant par Majin Buu, Gotenks, Cell, Videl, Mr Satan et j’en passe, il y a de quoi apprécier la modélisation assez réussie des personnages. Certains d’entre eux peuvent évoluer au fil des combats, à condition d’avoir acquis les techniques adéquates pour se transformer en super sayajin par exemple. Malgré cela, trop rares sont les moments où le mode Story arrivera à nous faire bondir de notre fauteuil et se tournera alors vers les autres modes de jeu.

 

We gotta power

 

Et c’est du côté de l’incontournable mode Versus que notre attention se portera. Contre le CPU ou un ami, on va enfin pouvoir démontrer tous nos talents de bastonneur en herbe, à condition d’avoir fait l’effort de débloquer suffisamment de personnages pour ne pas être frustré. Moins dynamiques que Dragon Ball Z : Budokai 3 (forcément), les combats ont néanmoins su évoluer avec le temps. S’il n’est pas possible dans cet épisode de s’élever dans les airs quand on veut, l’apparition de séquences de baston un peu comme dans le dessin animé. Après avoir réussi à placer un combo dévastateur, votre personnage enchaînera de lui-même une série de coups qui se conclue pour la plupart du temps par une explosion d’énergie qui explose littéralement à l’écran. Cela va du simple Kaméhamé continu au Genkidama explosif. Les attaques diffèrent selon le personnage choisi, il y va de soi et la variété des actions contentera suffisamment le DBZ-fan.

 

D’autres séquences de gameplay sont une esquisse de ce qu’on retrouve dans Dragon Ball Z : Budokai 3 où le joueur apportait sa contribution pendant une séquence de combat programmée en appuyant sur l’une des touches de la manette. D’autres phases de gameplay reproduisent à la perfection le dessin animé et l’ajout des fusions apporte plus de crédit à l’ambiance du titre. Trunks, Goten, Goku ou Vegeta peuvent déclencher la fusion après avoir réalisé un enchaînement de coups bien spécifiques. Le partenaire de circonstance de votre personnage apparaîtra alors à vos côtés et il ne tient qu’à vous d’appuyer sur les bons boutons au bon moment pour fusionner sans accroc. En cas d’échec, vous accoucherez d’un bâtard grotesque. Il faudra alors se battre dans ces conditions et autant vous dire que vous risquez de partir avec un handicap sérieux. Les environnements sont désormais interactifs et les effets de mise en scène qui accompagnent certains coups dynamisent efficacement les combats et l’animation n’est jamais prise en défaut. Les graphismes en cel-shading sont certes dépouillés mais ne trahissent en aucun cas le trait du mangaka japonais.




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