La Note
12 20
12 20
Les plus
Les moins
- Jouabilité
Le Test
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Le barbare le plus célèbre de l’univers déboule enfin sur nos consoles et malheureusement, le résultat n’est pas fameux.
Conan le Cimmérien est censé être grand, fort, beau et adroit. Dans le jeu de TDK, il est grand, fort, pas bien beau et plutôt maladroit. Les premiers gros plans sur son visage engendrent déjà un petit malaise, le joueur se demandant aussitôt s’il a vraiment envie d’incarner ce tas de muscle idiot au visage rectangulaire. Mais essayons de faire abstraction et laissons nous porter par le thème légendaire de Conan…
Vengeance !
De retour dans son village natal après un long voyage, Conan croise une troupe de cavaliers qui vient tout juste de massacrer toute sa famille et ses amis. Ivre de rage, le barbare jure de venger tout le monde et repart aussitôt sur les traces de ces mystérieux assassins. Vous traverserez des montagnes enneigées, des grottes glacées, des plaines désertes, des forêts, et bien d’autres lieux dont l’architecture ne soulève aucun enthousiasme. Les grottes, par exemple, ne présentent au total que trois ou quatre embranchements, et jamais vous ne vous perdrez dans ces décors fades et sans surprises. Heureusement d’ailleurs, car la carte qui vous est fournie ne risque pas de vous aider tellement on n’y comprend rien. Conan tient donc toutes ses promesses : il n’est pas là pour réfléchir mais pour taper.
Apprendre en tailladant
La structure même de Conan est élémentaire : on avance et on élimine. Parfois une porte s’ouvre, parfois vous aurez à vous frayer un passage vous même (à grand coup de masse c’est plus sympa). Les ennemis sont quasiment toujours les mêmes à l’intérieur d’un même niveau, et sont en règle générale d’une grande bêtise. Leur seul acte de bravoure réside dans leur capacité à vous encercler, ce qui rend les choses beaucoup plus difficiles. Mais il leur arrive aussi de se faire mal les uns les autres en faisant voltiger leurs masses d’armes, ou de ne quasiment jamais bloquer vos attaques. Tous ces petits détails navrants font réellement tâche car dans l’ensemble, les combats sont assez amusants, le contact entre les armes est crédible, les mouvements du barbare plutôt classes et on sent bien la force de ses coups.
Le petit plus de Conan réside dans les points d’expérience que vous accumulez pour acquérir de nouveaux mouvements. La plupart des touches vous sera utile pour effectuer les nombreuses combinaisons de coups, mais contre certains adversaires, la difficulté devient telle que l’on ne sait plus trop quoi faire. Et là on touche un vrai problème : Conan est trop dur en mode normal, et le mode facile se traverse les doigts dans le nez. La faute aussi aux points de sauvegarde mal espacés et qui vous obligent à repartir de très loin, ce qui est toujours super, mais alors super énervant.
Pour les barbares en culotte courte
Allez, une dernière petite originalité, qui ne bouleverse pas l’univers non plus : lorsque Conan meurt, il file droit dans le royaume de Crom, son dieu, qui lui laisse à chaque fois la possibilité de ressusciter à condition de prouver sa valeur. Comment ? Hé bien en trucidant à nouveau quelques adversaires dans une arène céleste. En cas de succès, hop, on revient sur terre avec une belle jauge de vie. Ce système, censé prendre le relais sur les sauvegardes habituelles, révèle ses faiblesses au bout du troisième niveau. Les bonhommes à dégommer dans l’arène de Crom sont normalement plus simples à battre à la masse d’arme mais cette dernière n’est pas disponible au royaume des cieux. On se fait donc gentiment latter en remerciant Crom pour sa bonté, et on recommence depuis le précédent point de sauvegarde.
Outre son mode arène disponible également sur Xbox Live, rien ne permet à Conan de sortir du lot, à part un célèbre thème musical et des coups d’épée classieux. C’est plutôt faible et seuls les fans du comics et des films pourront se laisser tenter, histoire d’avoir l’intégrale des aventure de Conan le barbare.
Vengeance !
De retour dans son village natal après un long voyage, Conan croise une troupe de cavaliers qui vient tout juste de massacrer toute sa famille et ses amis. Ivre de rage, le barbare jure de venger tout le monde et repart aussitôt sur les traces de ces mystérieux assassins. Vous traverserez des montagnes enneigées, des grottes glacées, des plaines désertes, des forêts, et bien d’autres lieux dont l’architecture ne soulève aucun enthousiasme. Les grottes, par exemple, ne présentent au total que trois ou quatre embranchements, et jamais vous ne vous perdrez dans ces décors fades et sans surprises. Heureusement d’ailleurs, car la carte qui vous est fournie ne risque pas de vous aider tellement on n’y comprend rien. Conan tient donc toutes ses promesses : il n’est pas là pour réfléchir mais pour taper.
Apprendre en tailladant
La structure même de Conan est élémentaire : on avance et on élimine. Parfois une porte s’ouvre, parfois vous aurez à vous frayer un passage vous même (à grand coup de masse c’est plus sympa). Les ennemis sont quasiment toujours les mêmes à l’intérieur d’un même niveau, et sont en règle générale d’une grande bêtise. Leur seul acte de bravoure réside dans leur capacité à vous encercler, ce qui rend les choses beaucoup plus difficiles. Mais il leur arrive aussi de se faire mal les uns les autres en faisant voltiger leurs masses d’armes, ou de ne quasiment jamais bloquer vos attaques. Tous ces petits détails navrants font réellement tâche car dans l’ensemble, les combats sont assez amusants, le contact entre les armes est crédible, les mouvements du barbare plutôt classes et on sent bien la force de ses coups.
Le petit plus de Conan réside dans les points d’expérience que vous accumulez pour acquérir de nouveaux mouvements. La plupart des touches vous sera utile pour effectuer les nombreuses combinaisons de coups, mais contre certains adversaires, la difficulté devient telle que l’on ne sait plus trop quoi faire. Et là on touche un vrai problème : Conan est trop dur en mode normal, et le mode facile se traverse les doigts dans le nez. La faute aussi aux points de sauvegarde mal espacés et qui vous obligent à repartir de très loin, ce qui est toujours super, mais alors super énervant.
Pour les barbares en culotte courte
Allez, une dernière petite originalité, qui ne bouleverse pas l’univers non plus : lorsque Conan meurt, il file droit dans le royaume de Crom, son dieu, qui lui laisse à chaque fois la possibilité de ressusciter à condition de prouver sa valeur. Comment ? Hé bien en trucidant à nouveau quelques adversaires dans une arène céleste. En cas de succès, hop, on revient sur terre avec une belle jauge de vie. Ce système, censé prendre le relais sur les sauvegardes habituelles, révèle ses faiblesses au bout du troisième niveau. Les bonhommes à dégommer dans l’arène de Crom sont normalement plus simples à battre à la masse d’arme mais cette dernière n’est pas disponible au royaume des cieux. On se fait donc gentiment latter en remerciant Crom pour sa bonté, et on recommence depuis le précédent point de sauvegarde.
Outre son mode arène disponible également sur Xbox Live, rien ne permet à Conan de sortir du lot, à part un célèbre thème musical et des coups d’épée classieux. C’est plutôt faible et seuls les fans du comics et des films pourront se laisser tenter, histoire d’avoir l’intégrale des aventure de Conan le barbare.
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