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- Effectifs à jour
- Créer un joueur et le faire évoluer
- La galerie avec de vieilles photos
- Gameplay archaïque
- Commentaires ridicules
- Graphismes dépassés
Sorti pour la première fois l’année dernière, Club Football a la particularité d’être disponible dans plus de vingt versions différentes. En effet, la plupart des grands clubs européens disposent d’une version dédiée, avec un habillage aux couleurs de leurs maillots. Les clubs français, grands absents de l’édition précédente, font leur apparition et sont représentés cette fois ci par l’OM et le PSG.
La période des transferts terminée, le championnat mal débuté, certains entraîneurs vont devoir trimer et composer tant bien que mal avec leurs bandes de bras cassés jusqu’à la trêve hivernale. Si par miracle, l’entraîneur en question n’est pas licencié avant cette date, il pourra alors espérer une rallonge budgétaire de son président pour changer tout ou partie de son effectif de manchots. La rallonge budgétaire, c’est justement ce dont il va être question dans ce test de Club Football (à décliner en version OM, PSG, Real de Madrid, Manchester…), qui sort à peu près en même temps que trois autres jeux de foot, Le Monde des Bleus 2005, FIFA 2005 et surtout l’incontournable Pro Evolution Soccer 4. Lorsque l’on reçoit un jeu en test, on essaye, la plupart du temps, de ne pas partir avec trop d’a priori. Malheureusement, lorsqu’il s’agit d’une suite, et que l’épisode précédent était catastrophique, on a du mal à se persuader que la nouvelle version sera exceptionnelle. D’ailleurs, c’est rarement le cas. Il peut y avoir un peu de mieux, ou un peu moins bien, mais, comme le dit si bien la chansonnette pour enfants, jamais on n’a vu, jamais on ne verra, la famille tortue courir après les rats… Un proverbe bien célèbre pourrait aussi faire l’affaire : « Les chiens ne font pas des chats ». Et je vous le donne en mille, Club Football n’est pas l’exception qui confirme la règle.
Le rêve d’une vie
Par bonheur, la version que nous avons pu tester était la version estampillée Olympique de Marseille. S’il avait fallu tester la version PSG, je ne vous aurais pas garanti la totale impartialité de ce test. Tout commence par un petit clip plutôt sympathique, où l’on voit des images de la ville, du stade, des supporteurs et des stadiers qui font la fête tous ensemble (sûrement après un but de Drogba la saison dernière). Ensuite, on se retrouve sur une page d’accueil aux couleurs du club (ici l’OM donc), avec un joueur, choisi aléatoirement dans l’effectif, qui jongle maladroitement à côté des menus. Outre le mode Exhibition, qui vous permet de faire des matchs amicaux avec n’importe quelle équipe, tout l’intérêt, aussi minime soit-il, réside dans le mode « Menu Club ». Vous aurez ici le choix de participer au championnat national ou au trophée européen, sorte de mini ligue des champions avec deux groupes de six équipes, où les deux premiers de chaque groupe se retrouvent en demi finale.
Le championnat national est finalement le plus intéressant, puisque vous affronterez toutes les équipes adverses et pourrez aussi participer à la coupe nationale. Toutefois, avant de vous lancer dans l’une de ces deux compétitions, vous devrez créer un joueur, qui intégrera votre effectif avec un niveau ridiculement faible. À vous de le faire jouer au sein de votre équipe, pour qu’il gagne de l’expérience et qu’il s’améliore au fil des matchs. Avec un peu de chance, au bout de trois saisons, il devrait être à peu près au niveau des autres joueurs.
Un dernier mode de jeu est disponible dans le menu club, il s’agit du mode « Scénarios ». Six scénarios sont disponibles, relatant des matchs « héroïques » de votre club. Pour Marseille, on vous propose ainsi de revivre Rennes-Marseille de la saison 2003-2004, où, menés 4-3 à un quart d’heure de la fin, vous devez aider l’OM à revenir au score. Enfin, ça, il faut le deviner. Car les traductions semblent avoir été faites par Babelfish ou le système de traduction de Voila. Puisque c’est vous, voici mots pour mots l’énoncé du scénario Bastia – M’Slle (c’est écrit comme ça dans le texte, même pas capable d’écrire Marseille en entier) : « SC Bastia a stupéfié Olympique Marseille quand il est allé 4-0 en tête après 55 minutes dans cette rencontre de
On refait le match…
On termine ce test en beauté en arrivant à l’aspect football du jeu. Si la config des touches rappelle celle de PES4, la comparaison s’arrête là. Animations ridicules, joueurs rigides comme des poteaux, intelligence artificielle déplorable, sans faire de mauvais esprit, il n’y a vraiment rien à tirer de positif dans le gameplay de Club Football. La rallonge budgétaire faite pour acquérir de nouvelles licences aurait donc bien du être utilisée pour améliorer le fond du jeu, et non