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Test Civilization 5 : Gods & Kings

Test Civilization 5 : Gods & Kings
La Note
note Sid Meier's Civilization V : Gods & Kings 16 20

Comme son nom peut le laisser deviner, Gods & Kings réintroduit le concept de religion abandonné par Civilization 5. Il offre également la possibilité de s'adonner à l'espionnage, apporte quelques modifications au système de combat et comprend son lot de nouvelles civilisations et unités, ainsi que trois scénarios spécifiques. Un contenu relativement conséquent, qui ne bouleverse pas le jeu mais en rehausse clairement l'intérêt. Finalement, ce qu'on peut essentiellement reprocher à cette extension c'est de ne proposer que des éléments qui auraient du être présents dans le jeu de base. Si cette roublardise ne vous gêne pas, alors vous êtes bons pour replonger quelques dizaines, voire centaines, d'heures dans Civilization !

Retrouvez plus bas la suite de notre test de Civilization 5 : Gods & Kings


Les plus
  • Le retour de la religion
  • Combats plus intéressants
  • Scénario "steampunk" dépaysant
Les moins
  • Comble essentiellement des manques
  • Ne révolutionne rien
  • Le bug de caméra


Le Test

Malgré toutes nos prières, Civilization V n'a pas échappé au fléau des contenus téléchargeables à gogo(s). Heureusement, c'est aujourd'hui une véritable extension à l'ancienne que nous avons le loisir de tester. Sid Meier’s Civilization V : Gods & Kings est bel et bien disponible en magasin, et son contenu, bien que classique, n'est pas du tout famélique. A vrai dire, cet add-on corrige même la plupart des reproches que nous avions pu faire au jeu original. Mieux vaut tard que jamais !


Sid Meier s Civilization V : Gods & KingsExtension oblige, Gods & Kings apporte son lot de friandises aux joueurs assidus de Civilization V. On dénombre ainsi 27 unités supplémentaires, treize nouveaux bâtiments et neuf merveilles inédites, parmi lesquelles l'Armée de terre cuite, le Château de Neuschwanstein ou encore le télescope spatial Hubble. Les civilisations ne sont pas en reste puisqu'on en accueille neuf de plus, ce qui porte à trente-quatre leur nombre total. Les petits nouveaux sont l'Autriche, Byzance, Carthage, les Celtes, l'Ethiopie, les Huns (dirigé par Attila, naturellement), la civilisation Maya, les Pays-Bas et la Suède. Les Celtes sont particulièrement intéressants car ils font grand usage de la principale nouveauté en matière de gameplay : la religion. Les traditions druidiques des troupes de Boadicée leur accorde des points de foi supplémentaires s'ils construisent leurs villes près de forêts non aménagées, tandis que leurs guerriers Pictes reçoivent 50% de la puissance des adversaires vaincus sous forme de foi. Cette ressource religieuse permet en premier lieu d'ériger un panthéon, auquel on doit associer des croyances. Vénérer le Dieu de la mer apporte un point de production supplémentaire pour les bateaux de pêche tandis que  choisir la Déesse de l'amour apporte un point de bonheur supplémentaire pour les villes de plus de six habitants. Le Culte des ancêtres, la Danse de l'aurore, le Dieu des artisans ou encore la Guérison par la foi sont quelques-unes des autres et nombreuses croyances disponibles. Au bout d'un certain temps, la foi entraîne également l'apparition d'un prophète illustre, grâce auquel on peut fonder pour de bon une réelle religion. On choisit alors son nom, son symbole et différentes croyances. Il n'y a plus ensuite qu'à répandre la bonne parole grâce aux missionnaires et aux inquisiteurs, afin de convertir un maximum de population au dogme religieux qu'on a élaboré. Ce système fonctionne plutôt bien et comble une véritable lacune du jeu original.

 

Mon nom est Meier, Sid Meier

 

Sid Meier s Civilization V : Gods & KingsGods & Kings marque également le retour de l'espionnage, sous une forme nouvelle par rapport à ce dont on disposait dans Civilization IV. Grâce à un écran dédié (le Portail de l'espionnage), on déplace nos espions dans les villes de notre choix afin qu'ils y effectuent des missions de surveillance. Au bout d'un certain nombre de tours, l'agent infiltré dans une civilisation adverse peut voler une technologie que l'on ne possède pas encore. Celui en poste dans une cité-état pourra quant à lui truquer les élections afin d'y augmenter votre influence. Le contre-espionnage étant possible, les agents peuvent tout à fait être identifiés et éliminés, un tel événement ayant évidemment des répercussions sur les relations diplomatiques entre les deux camps concernés. Au delà des ajouts majeurs tels que la religion et l'espionnage, cette extension modifie de manière subtile le déroulement des combats, qui apparaissent plus équilibrés. Comme les unités résistent plus longtemps, l'aspect tactique se trouve renforcé et les affrontements virent moins souvent au sacrifice systématique des troupes. Les batailles navales se voient quand à elles enrichies grâce à la gestion de deux types de navires, les uns étant dédiés au combat rapproché (abordage des navires ennemis) et les autres aux attaques à distance (y compris sur les villes côtières).

 

Vénérer le Dieu de la mer apporte un point de production supplémentaire pour les bateaux de pêche tandis que  choisir la Déesse de l'amour apporte un point de bonheur supplémentaire pour les villes de plus de six habitants."

 

Sid Meier s Civilization V : Gods & KingsD'autres ajustement ponctuels sont disponibles ici ou là, telle l'arrivée des cités-états mercantiles et religieuses par exemple, mais c'est surtout la disponibilité de trois scénarios qui nous enthousiasme le plus. Celui intitulé "Vers la renaissance" met en scène des affrontements entre religions tandis que "La Chute de Rome" nous demande de protéger l'Empire romain ou bien, au contraire, de l'envahir avec Attila et ses Huns. Mais le scénario le plus intéressant est sans conteste "Empires des Cieux embrumés". Uchronique et presque steampunk, il fait de la découverte de la machine à vapeur un événement central dans l'histoire de l'humanité. D'ailleurs, toutes les technologies jusqu'au moteur à vapeur sont débloquées dès le début de partie. Ensuite, c'est une toute nouvelle arborescence de technologies qui s'offre à nous. Les majestueux dirigeables remplacent les avions, tandis que les automates et le mouvement perpétuel se substituent aux lasers et à la fusion nucléaire. Voilà qui nous dépayse agréablement, même si on aurait aimé profiter de ce genre de choses directement dans le jeu original. Même remarque pour le niveau de finition, plutôt bon, mais qui bénéficie surtout de la comparaison avec le Civilization V d'avant patchs. Nous avons tout de même eu à subir un bug très désagréable, qui envoie valdinguer la caméra à l'autre bout de la map si par malheur on est en train de la bouger au moment où un combat commence. Impossible alors d'en reprendre le contrôle avant la fin des affrontements. Hormis les petits problèmes de ce genre et la nécessité de devoir repasser à la caisse pour bénéficier enfin d'un jeu complet, Sid Meier’s Civilization V : Gods & Kings apparaît au final comme une très bonne extension.

 

TEST VIDEO CIVILIZATION 5 : GODS & KINGS




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