Test également disponible sur : PlayStation 2

Test Champions : RTA sur PlayStation 2

Test Champions : RTA
La Note
note Champions : Return To Arms 16 20
 

Les plus
  • Belle réalisation
  • Durée de vie imposante
  • Jouable à 4
  • Défoulant
Les moins
  • Peut lasser à la longue
  • Assez linéaire


Le Test

Se déroulant dans l’univers envoûtant d’Everquest, Champions of Norrath a été à juste titre très bien accueilli par la critique. C’est sans surprise donc que rapidement la suite fut annoncée, et comme on ne change pas une équipe qui gagne, c’est toujours Snowblind Studios qui s’y colle, déjà responsable des fameux Baldur’s Gate : Dark Alliance.


Dérivé du jeu de rôles, le hack’n slash a mis quelques temps avant de se faire de plus en plus d’adeptes parmi le grand public, une popularité qui doit beaucoup à des titres comme Diablo, Dynasty Warriors ou encore Baldur’s Gate. Nouvelle série parmi les braves, Champions : Return to Arms vient apporter sa brique à l’édifice, et devrait continuer à populariser le genre auprès d’un plus grand nombre.

 

We are the champions, my friend !

 

Champions : Return To Arms s’inscrit dans la continuité de l’épisode précèdent : les héros ont réussi à se défaire du dieu Innoruuk et ont dispersé son corps dans des "éclats de haine", de puissants artefacts, aux quatre coins du monde. Qu’à cela ne tienne, les armées des ténèbres ont entrepris de les retrouver pour ressusciter leur seigneur déchu. La vénérable Firiona Vie se voit donc contraint de rappeler ses champions et leur alter ego féminin pour mettre un terme à cette nouvelle menace. Entre le guerrier barbare (qui ne jure que par le corps à corps), l’elfe sylvestre (réputé pour son habilité à l’arc), l’elfe noir, un nécromancien, le prête haut elfe (un spécialiste de la magie offensive et défensive mais dont les équipements sont des plus limités), le sorcier érudit (sensiblement dans le même genre mais qui privilégie les sorts de zone), ainsi que deux protagonistes inédits : le chaman Iksar et le Berserker Vah Shir, l’équipe est au complet et le choix est vaste. Si notre chaman est aussi très porté sur la magie et invoque un familier pour le suppléer en situation de combat, le Berseker mise tout sur sa force physique selon le principe « la meilleure défense, c’est l’attaque ». Une équipe somme toute hétéroclite qui permet ainsi d’aborder ce titre de différentes manières. Non content de pouvoir importer son personnage depuis Champions of Norrath, vous pourrez désormais le pousser jusqu’au niveau 80, ce qui rallonge considérablement la durée de vie. Les nouveaux devront tout d’abord modifier l’aspect physique et les aptitudes de leur personnage avant de pouvoir le lancer dans l’arène ou de jouer les missions regroupées en quatre grands groupes. Que vous choisissiez Aventureux, Courageux (recommandé au niveau 25-45), Champion (réservé au niveau 45-65) ou Légendaire (réservé au niveau 65 et plus), chaque mission a pour vocation de rechercher les différents éclats au travers d’une dizaine de mondes parallèles. Toutefois, il sera désormais possible de rejoindre les forces du mal en cours de route, une l’initiative qui permettra probablement d’encourager les joueurs à recommencer la partie dans la difficulté supérieure. Une fois votre barre d’expérience remplie à grands renforts de combats contre des ennemis belliqueux, vous pourrez prétendre au niveau suivant où il vous faudra répartir nombre de points de compétence donnés afin d’acquérir une nouvelle aptitude ou d’en fortifier une autre. De plus, il faut faudra répartir trois autre points entre force, intellect, constitution et dextérité, donnant ainsi une orientation à votre personnage.

 

On est les champions ! On est les champions !

 

Dès qu’une mission est achevée, un défi, souvent original, deviendra accessible pour vous permettre d’améliorer les facultés de votre personnage. Cela sera également l’occasion de débloquer une mission bonus ainsi que des cartes pour l’arène. Il vous sera alors de tuer par exemple demandé un nombre d’ennemis en un temps limité, de parcourir un chemin sans arme et sans protection, de traverser une zone aquatique avec une faible quantité d’air, de parier sur le résultat d’un combat de monstres ou encore de jouer à un clone de Pacman … un peu spécial mais tout aussi addictif. Déjà innovant sur la forme depuis le premier Baldur’s Gate : Dark Alliance, qui permettait entre autre de profiter de l’aventure à deux joueurs, Champions : Return To Arms va encore plus loin en offrant la possibilité de jouer jusqu’à quatre simultanément grâce au multitap ou encore  en ligne, et cela sans aucun frais d’abonnement. Le mode Arène vous demandera quant à lui de survivre le plus longtemps possible à plusieurs vagues d’ennemis, les pièces d’or gisant sur le champ de bataille permettant de se procurer des vies supplémentaires pour faire durer le plaisir.


De manière générale, le gameplay n’a presque pas évolué depuis ses débuts mais précisons tout de même, qu’il reste tout aussi efficace, l’ergonomie excellente et les menus particulièrement bien agencés. Bref, on trouvera vite ses marques. Ainsi, les touches L2 et R2 permettent d’absorber rapidement une potion, R1 de se protéger et L1 de passer en un clin d’œil d’une arme de poing à une arme de mêlée. Quant aux boutons triangle et rond, ils sont réservés à l’usage de la magie. Comme à son habitude, la réalisation est somptueuse, et si on est encore loin des premiers émois face aux effets aquatiques de Baldur’s Gate : Dark Alliance, le tout reste très impressionnant. Les différents environnements sont quant à eux généralement inédits et foisonnent de détails en tous genres, et de nouveaux monstres, comme des unités mécaniques, viennent faire leur apparition pour compléter un bestiaire déjà conséquent. En sus de vous apporter gloire et expérience, ces derniers transporteront généralement de l’or et des objets précieux sur eux que vous pourrez ramasser une fois s’en être défait. Une polémique divise alors nos historiens : pourquoi diantre des créatures sordides comme des arachnides possèdent-t-elles pareilles somme d’argent ? Etait-ce leur jour de paye ? Avaient-elles profité des mesures Sarkozy sur l’héritage ? Le mystère reste entier… Toujours est-il que cela reste fort utile pour se constituer un solide compte en banque et s’équiper à moindre frais, en tant toutefois compte de la limite de charge de poids que votre personnage pourra supporter. Dans l’éventualité où vous serez chargé comme un mulet ou en difficulté, vous pourrez avoir recours à une arche ou un parchemin qui vous téléportera sur votre terre d’origine, permettant ainsi de prendre un petit break en s’approvisionnant en potion et en vendant votre matériel. La bande sonore affiche quant à elle des bruitages de bonne facture et des musiques d’ambiance très honnêtes, même si elles tendent à se faire plutôt discrètes.

 

Avec des centaines et des centaines d’objets nouveaux, des environnements ainsi que des monstres inédits, une durée de vie plus que conséquente, un gameplay solide et une réalisation somptueuse,  Champions : Return To Arms peut finalement se targuer d’être le meilleur hack’n slash à ce jour. Une valeur sûre !




Réagir à cet article Réagir à cet article
Frédéric Pedro

le lundi 28 mars 2005, 10:45




Autres articles

Des Champions sur le net Ubisoft nous signale la mise en ligne du site de Champions : Return To Arms. 15/03/2005, 15:11
Un Berserker à l'oeuvre Les nouvelles images de Champions : Return To Arms montre le Berserker en plein travail. 23/02/2005, 11:13

Return to Arms : le multi 11/02/2005, 16:25
Return To Arms en images 07/02/2005, 15:08
Un calendrier sympa 4 | 28/01/2005, 17:12
Les Champions reviennent 25/01/2005, 10:30