Test Cars 2 Pixar sur PS3

Test réalisé à partir des versions PlayStation 3 et Xbox 360

Première surprise : Cars 2 est un jeu de course ! En même temps, comment aurait-il pu en être autrement ? Avec un film d'animation qui fait la part belle aux voitures, même anthropomorphisées au maximum, les développeurs n'avaient en effet guère le choix. Du coup, le principe de jeu de Cars 2 se calque globalement sur celui de Mario Kart, c'est-à-dire qu'on a droit à des courses bien arcade auxquelles on a greffé des bonus offensifs, histoire de bien dynamiser le tout. On fait dans le déjà-vu et ça fonctionne tranquillement avec un mode principal qui demande de réussir une série de courses et un mode libre paramétrable. Pour ce qui est des courses à proprement parler, les super départs et raccourcis sont légion, mais là où Cars 2 arrive un peu à se distinguer de son modèle, c'est en ce qui concerne le nombre de mouvements à réaliser. Ainsi, il est tout à fait possible de sauter, réaliser des figures, de déraper, de rouler sur deux roues ou à l'envers, et ce à n’importe quel moment. Des mouvements inédits qui permettent surtout de diversifier le gameplay, mais aussi de glaner de l'énergie afin de remplir une barre de nitro. Cette dernière, qui s'affiche derrière véhicule à la manière de Split/Second, peut même fournir un boost plus important quand elle est pleine. Pour autant, on ne peut pas vraiment dire que les sensations de vitesse soient au rendez-vous, bien au contraire. On a hélas trop souvent l'impression de piloter un vieux taco, et ce même aux commandes d'une Formule 1. Pour un jeu qui mise sur la vitesse, ça fait tâche...

Mario CARS

En termes d'action également, ce n'est pas le nirvana. Ainsi, en ramassant quelques bonus sur la route, il est possible de ralentir ses concurrents. On reste dans le classique avec des ersatz de carapaces vertes, qui sont ici remplacées par des missiles ou encore des flaques d'huile, l’équivalent des peaux de banane dans Mario Kart. Hélas, là encore, tout est trop mou et le jeu manque réellement de rythme pour occuper sur la longueur. Une autre déception concerne l'univers du jeu qui tranche complètement avec celle du premier film, qui était plutôt posé et sans fioritures. A présent, on se la joue agent secret avec des mitraillettes et des super-gadgets qui pourraient faire rougir Mr Bond... Bien sûr, c'est l'orientation du second long-métrage qui veut ça, mais franchement, ça ne marche pas, et ce n'est pas le manque de clarté dans la présentation des événement qui arrange le constat. Au final donc, on est juste contents de retrouver quelques têtes connues, comme le délirant Martin, et de parcourir de nouveaux paysages colorés en plus de ceux de Radiators Springs (Angleterre, Italie, Japon...). Dernier point positif, et pas des moindres, on peut se la donner dans de nombreux modes  jusqu'à quatre sur le même écran (courses, arènes avec vagues ennemies, capture du drapeau...). Voilà qui pousse franchement à la convivialité, même si penser à un mode en ligne n'aurait pas été du luxe...