Test également disponible sur : X360

Test Cars

Test Cars
La Note
note Cars 10 20

Difficile de lancer la pierre (et pourquoi pas déclencher l’Intifada) aux développeurs de Cars. Le titre n’est tout simplement adapté aux games et s’adressent principalement à nos charmantes têtes blondes. Un jeu qui mérite donc quand même de se retrouver sous leur sapin mais il est préférable d’opter pour une version autre que la Xbox 360. Les améliorations sont vraiment minimes et le prix est autrement plus cher.


Les plus
  • Progression à la GTA
  • Le nombre de mini-jeux
  • Animations faciales réussies
Les moins
  • Environnements souvent désertiques
  • Certains mini-jeux décevants
  • Seulement 10 heures de jeu
  • Cars ne tire pas parti de la Xbox 360
  • Trop facile


Le Test

Il n’y a rien d’étonnant à ce que le dernier film d'animation signé Pixar soit décliné en jeu vidéo. Ce qui l’est un peu plus, c’est qu’il soit réédité six mois plus tard sur de nouveaux supports. Les fêtes de noël approchant et sortie du DVD oblige, Cars tente le pole position sur Xbox 360 mais crève quelques mètres après la ligne de départ.


Cars reste fondamentalement le même jeu que l’on avait découvert il y a quelques mois si l’on n’excepte quelques changements incombés au nouveau support ; à savoir un jeu sympathique mais sans aucune prétention et essentiellement destiné à nos charmantes têtes blondes.

 

Je suis la vitesse !

 

Pour restiuer le cadre, on vous rappelle que Cars s’articule autour d’un monde peuplé uniquement de véhicules en tous genres. Elles possèdent une personnalité propre et sont capables de communiquer tout à fait normalement. Dans ce milieu automobile, le sport favori de tous est bien entendu la course et on incarne le bolide Flash McQueen, la star montante de la Piston Cup. Les principaux protagonistes et environnements du film de Pixar sont de la partie mais si vous l’avez loupé à sa sortie dans les salles obscures, ce n’est pas bien grave puisque le jeu éponyme se permet plusieurs libertés par rapport au synopsis initial. On entame ainsi ses pérégrinations dans la paisible ville de Radiator Springs et la progression de l’aventure rappelle vaguement un air de GTA. En effet, on peut se balader gaiement à sa guise (même si les environnements relativement limités et surtout trop désertiques rendent la pratique assez succincte) et même choisir l’ordre des missions à accomplir en se rendant dans les lieux-clés. Leur réussite entraîne automatiquement le déblocage de nouveaux défis et le gain de plusieurs trophées (déterminés en fonction du niveau de difficulté de l’épreuve). L’objectif étant de collecter 250 trophées pour obtenir le précieux sésame de la participation à la finale de la Piston Cup.

 

Flash McQueen, plus rapide que l’éclair !

Les épreuves sont diversifiées et on peut les distinguer en trois catégories bien distinctes : les courses sur route ou sur terre, les mini-jeux et les compétitions de la Piston Cup. Ces dernières font logiquement progresser l’aventure. Il s’agit de gagner de remporter la victoire face à une quinzaine de concurrents sur une piste de NASCAR, un circuit ovale où les dépassements et les bagarres sont légions. Les compétitions de la Piston Cup sont composées d’une dizaine de tours, ce qui peut s’avérer rapidement ennuyeux et seul les mini-jeux (séquence de touches à appuyer) pour réviser sa voiture du stand viennent casser le rythme un peu monotone. A l’inverse, les autres courses sont limitées seulement à trois tours et à 3 ou 4 concurrents. Le résultat est bien plus passionnant dans la mesure où l’on ne connaît pas le circuit à l’avance et certains sont un peu tortueux. Enfin, les minis-jeux sont plutôt nombreux et de qualités très variables. Autant renverser les tracteurs peut s’avérer rapidement pénible, autant le level design du circuit d’entraînement militaire impose vraiment le respect. La prise en main est instinctive et Flash apprend avec le temps à maîtriser de nouveaux mouvements comme le saut, la conduite en arrière ou encore l’utilisation du turbo. Cars est loin d’être un monstre de difficulté et il faut presque le faire exprès pour perdre une course. Finalement, on vient finalement à bout de l’Histoire en seulement 10 petites heures.

Tu prends à gauche pour aller à droite

Pour prolonger le plaisir, les parties en multijoueur ou le mode Arcade semblent toutes indiquées. Ce dernier reprend simplement les épreuves débloquées dans le mode "Histoire" (course de la Piston Cup, mini-jeux, etc.) mais permet surtout de récolter de précieux points bonus que l’on peut ensuite échanger contre des nouveaux véhicules, des artworks, des extraits du long métrage ou encore des cinématiques coupées. Hormis 3 challenges exclusifs à la Xbox 360 (une course, une épreuve où il faut renverser le maximum de bidons possible en un temps limité et une autre consistant à diriger un véhicule à l’aide d’une lampe que l’on oriente dans la direction opposé où l’on souhaite aller), cette monture ne se distingue pas tellement des autres montures sorties au début de la saison estivale. La réalisation est à peine meilleure et souffre des mêmes problèmes que précédemment, à savoir un peu de clipping et surtout des erreurs de collisions. Il est ainsi fréquent de pouvoir grimper sur une plate-forme censée pourtant être inaccessible. Cars reste tout de même un jeu qui séduira les plus jeunes avec ses graphismes colorés et bon enfant et surtout l’excellente qualité des animations faciales des personnages.




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Frédéric Pedro

le lundi 18 décembre 2006, 16:11




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