Test également disponible sur : PC - X360 - PS3

Test Borderlands 2 sur PC

Test Borderlands 2
Hit JeuxActu
La Note
note Borderlands 2 19 20

Fun, déjanté et jouissif, Borderlands 2, c'est tout simplement Borderlands en deux fois mieux ! Cela peut sembler une évidence, mais en réalité toutes les suites ne peuvent pas en dire autant. Motivés par le succès du premier épisode, mais pas grisés au delà du raisonnable, les texans de Gearbox Software ont su gérer au mieux le développement de leur licence prometteuse. Plus varié, plus drôle, plus agréable et toujours aussi défoulant, Borderlands 2 s'impose comme un incontournable de cette rentrée 2012. Si le jeu n'en gardait pas sous le coude en vue des nombreux contenus téléchargeables déjà prévus, ce serait encore mieux... Mais ne boudons pas notre plaisir, le fun est bel et bien au rendez-vous !

Retrouvez plus bas la suite de notre test de Borderlands 2


Les plus
  • Recette toujours aussi efficace
  • Du loot à foison
  • Le coop à 4
  • Le soin accordé à la version PC
Les moins
  • Bug de textures UE3
  • Un peu répétitif
  • Le respawn parfois désagréable
  • Politique de DLC


Le Test

En réussissant à marier efficacement le genre du FPS et celui du hack 'n' slash, Borderlands a obtenu il y a trois ans un succès critique et commercial amplement mérité. L'arrivée d'un second épisode constitue donc la bonne nouvelle du moment. Pas de mauvaise surprise à l'horizon, nous allons voir que Borderlands 2 remplit parfaitement son cahier des charges et se montre même encore meilleur et plus abouti que son prédécesseur.


Borderlands 2Si cette nouvelle aventure se déroule toujours sur la planète Pandore, elle met en scène quatre nouveaux personnages, pour autant de classes. Axton, le Commando, peut déployer une tourelle automatique pour l'épauler lors des combats. Maya, la Sirène, dispose d'un pouvoir de verrouillage de phase qui paralyse temporairement ses ennemis. Salvador, le Défourailleur, est capable de manier deux armes à la fois. Zero, l'Assassin, sait se rendre invisible et projeter un leurre holographique pour tromper ses adversaires. Chaque classe possède donc un pouvoir spécial fondamental, qui sert de base à un développement relativement profond puisqu'on peut à chaque fois dépenser les points d'expérience dans trois arbres de compétence distincts. Voilà un premier indice sur la richesse du jeu qui, héritage hack 'n' slash oblige, n'hésite pas à multiplier les récompenses pour le joueur. Diablement efficace, Borderlands 2 propose ainsi du loot à l'infini. On n'a de cesse d'ouvrir des coffres et de piller les cadavres, pour ramasser des armes aux caractéristiques toujours différentes. Incendiaire, l'une fera merveille contre la chair. Electrique, l'autre deviendra la terreur des ennemis robotiques. Tel fusil à pompe sera intéressant pour ses dégâts tandis que tel autre proposera un meilleur temps de rechargement. Et on étudiera avec attention le niveau de zoom des différents fusils sniper. Au final, c'est avec grand plaisir qu'on compare sans cesse tout ce qu'on ramasse, afin de dénicher l'arme la plus puissante. Le bon vieux principe de la carotte fonctionne d'autant plus que ce second épisode introduit plusieurs petites nouveautés destinées à motiver toujours plus le joueur. On peut citer par exemple les armes de la marque Tediore, qu'on lance comme des grenades au moment de les recharger (et qui se rematérialisent ensuite dans nos mains). Ou les stations Modif-Eclair qui permettent de changer de tête et de tenue vestimentaire. Ou encore l'éridium, un minerai précieux qui sert à acheter des améliorations de personnages au marché noir. Borderlands 2 ne se montre jamais révolutionnaire par rapport au premier épisode mais, par petites touches, il en corrige les principaux défauts. Ainsi, on dispose désormais d'une banque où stocker son surplus d'armes et d'une cache permettant de les transmettre d'un personnage à un autre. Il y a trois ans, il fallait acheter un contenu téléchargeable pour y avoir droit...

 

Deux fois plus de plaisir !

 

Borderlands 2Le système de second souffle, qui nous donne l'opportunité de nous relever quand on tombe au combat, a également été amélioré. Il s'agit toujours de tuer un ennemi dans un court laps de temps afin d'être remis sur pied, mais on peut dorénavant se déplacer en rampant, ce qui est bien pratique pour ne pas rester coincé derrière un obstacle à attendre bêtement la mort. On peut également saluer la présence de décors un peu plus variés qu'auparavant puisque les zones désertiques alternent avec des décors enneigés, des villes ramassées, des usines désaffectées ou encore des lacs marécageux. Certaines missions secondaires se dotent quant à elles d'objectifs optionnels, qui permettent de gagner une somme d'argent supplémentaire. Par ailleurs, le concept de missions échouables fait son apparition. Il s'agit de quêtes nous imposant une contrainte (temps limité, nécessité de blesser un ennemi sans le tuer...) et pouvant être retentées en cas d'échec. Jamais avare en récompenses, Borderlands 2 propose également des "points de brutasse", qu'on gagne généralement s'en sans rendre compte, en remplissant de nombreux petits défis (tuer tant d'ennemis, rouler sur tant de créatures, mettre tant d'argent de côté, ouvrir tant de coffres, etc.). Dans d'autres jeux, on appelle ça des succès et cela ne sert à rien. Ici, cela permet d'améliorer nos personnages en augmentant petit à petit la santé maximale, les dégâts, la précision... Et bien sûr, on retrouve les modificateurs de grenades (qui les rendent collantes, incendiaires ou à fragmentation), les différents types de boucliers et les modificateurs de classes déjà aperçus dans le premier épisode. Tout est fait pour que chaque joueur puisse réellement personnaliser son héros. Ce qui tombe bien puisque le jeu est encore meilleur en coop ! En jouant à quatre, on affronte des ennemis plus résistants, on obtient plus de loot, on peut monter à plusieurs dans les véhicules et, l'air de rien, on peut réaliser quelques jolis combos avec les différents pouvoirs des persos. Il n'y a donc absolument aucune raison de s'en priver.

 

Aux frontières du réel

 

Borderlands 2Mais que les joueurs asociaux se rassurent, l'aventure reste plaisante en solo. Les quêtes sont plus variées que dans le premier épisode et, surtout, l'humour est omniprésent. Si le scénario global n'a rien de transcendant, on croise avec délice de nombreux personnages non joueurs hauts en couleurs. A commencer par "le beau Jack", qui fait office de grand méchant du jour, et Tiny Tina, une gamine qui ne manque pas de caractère. Sans oublier les robots clap-trap, qui sont une nouvelle fois de la partie ! Cependant, tout cela n'empêche pas le jeu de se montrer parfois un poil trop répétitif, surtout quand les ennemis viennent repeupler les décors un peu trop rapidement. Mais pas de panique, ce défaut est bien plus sensible pour le testeur, obligé de s'enfiler des dizaines d'heures de jeu à la suite, que pour le joueur qui profitera de l'aventure de manière plus morcelée. En revanche, tout le monde pourra regretter la politique éditoriale fortement orientée vers les contenus téléchargeables. Certes, les quatre gros DLC du premier Borderlands étaient fort honnêtes et n'avaient rien d'une arnaque. Mais quand on voit qu'à peine un mois après la sortie de Borderlands 2, un contenu additionnel verra déjà le jour et qu'il proposera une cinquième classe de personnage, on se dit que les développeurs n'ont volontairement pas tout mis dans le jeu de base. On ne leur en tiendra tout de même pas trop rigueur, car le jeu est déjà fort efficace et plaisant en l'état. Surtout dans sa version PC, qui multiplie les avantages. Non seulement les graphismes en cel-shading y sont magnifiés par rapport aux versions consoles (haute résolution, grande fluidité, anti-aliasing, champ de vision réglable...), mais les possesseurs de cartes graphiques NVIDIA disposeront en plus d'effets physiques réellement impressionnants. En activant l'option PhysX, chaque impact de balle sur le sol  entraîne l'apparition de cailloux, les tissus flottent au vent et se déchirent sous l'effet des balles, les rochers lancés par les ennemis s'accumulent sur le sol au lieu de disparaître, et les liquides sont gérés de manière plus réaliste. Comme toujours, cela reste cosmétique afin de ne désavantager personne mais, pour une fois, on sent une réelle différence. Finalement, le seul souci technique de Borderlands 2 provient de l'éternel bug de retard d'affichage des textures de l'Unreal Engine 3. Régulièrement, les textures apparaissent floues quelques instants, le temps que leur version en haute résolution se charge. Une broutille face aux innombrables qualités du jeu, qui nous promet des dizaines d'heures de réel amusement. Moralité : si vous aviez apprécié le premier épisode, foncez sur Borderlands 2 car la réussite est encore plus grande !

 


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