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- Toujours aussi explosif en multi
- Nombreuses options de cartes
- Personnage customisable
- Des jeux de sport bâclés
- Combats parfois confus
- Quelques cartes mal pensées pour certains modes
Alors que nous vous évoquions hier
Désormais majeur puisqu’il fête ses dix huit ans cette année, Bomberman a décidé de se mettre au sport. A l’image du plombier de Nintendo s’essayant à toutes les disciplines, c’est sur les terrains de golf, de tennis ou encore de baseball que le héros des studios Hudson Soft va désormais se mettre en scène.
La quantité ne fait pas la qualité
Inutile de tourner autour du pot. A trop vouloir en faire, notre bon vieux Bomberman a tendance à bâcler les choses et, si le character design a pu s’adapter aux disciplines sportives de notre pyromane, on ne peut malheureusement pas en dire autant du gameplay. Le personnage est lourd dans ses déplacements dans un jeu de tennis à peine plus développé en possibilité que Pong, le jeu de baseball ne demandera pas beaucoup plus d’effort que celui de se contenter d’appuyer au bon moment sur l’unique touche utile, et seul le golf aurait pu s’en tirer si les parcours n’étaient pas aussi répétitifs. Résolument non sportif, les efforts du Bomberman sont vains et on le renvoie rapidement à sa fonction première : exploser la tronche des potes.
Métier : poseur de bombes
Proposant à l’origine quatre jeux en un, le seul intérêt de Bomberman Hardball réside finalement dans le mode Battle, alias le mode où l’on fait tout péter. Jouable contre la console avec des bots pouvant se révéler très coriaces, le mode prend son ampleur, comme tout Bomberman qui se respecte, contre les amis venus tâter du pad. Du classique « bomb’them all », où vous devez être le dernier en piste, à la plus originale capture d’étoiles, les possibilités de jeux ne manquent pas et sont surtout décuplées par les réglages de maps. Trous, téléporteurs, balançoires projetant les bombes, tuyaux mystères ou poupées russes mobiles, les cartes se chargent d’accessoires (parfois trop) et, passée la confusion de départ, il va falloir apprendre à bien utiliser ses nouvelles interactivités pour survivre plus de trente secondes. Les bonus ont également répondu à l’appel et certaines cartes vous proposeront même une zone centrale chargée d’upgrades en tout genre pour qui y accédera en premier. Une fois vos bombes ainsi boostées, vous voilà prêt pour des réactions en chaîne légendaires mettant à l’épreuve votre sens de l’observation et vos réflexes. Si les nombreuses options peuvent, pour certains, dénaturer une série qui n’a pourtant nul besoin d’artifices, que ceux-ci se rassurent, il reste encore et toujours possible de régler la partie que pour n’avoir à l’écran que le strict minimum des tout premiers Bomberman.
Vous l’aurez compris, mieux vaut oublier le Hardball de ce nouvel épisode pour ne se consacrer qu’à Bomberman tout court, toujours aussi jouissif en multijoueur. A trop vouloir se diversifier la vedette de Hudson a bien failli se noyer et ne doit finalement son salut qu’à ses racines qu’elle a heureusement su garder, même si ce n’est qu’en partie.