Test également disponible sur : Xbox - PC - PlayStation 2

Test BloodRayne 2

Test BloodRayne 2
La Note
note BloodRayne 2 11 20

Moins mauvais que son prédécesseur, BloodRayne 2 en a malheureusement conservé les plus grands défauts. Sept univers différents pour à peine autant d’heures de jeu, une héroïne qui n’a de souple que sa poitrine et une caméra qui aime regarder l’intérieur des murs. Le constat est lourd et le sang de cette suite ne laisse en bouche qu’un âcre goût amer. Pas désagréable à l’œil et conduisant parfaitement son rôle de défouloir, BloodRayne 2 se contente donc que du minimum syndical et malgré ses charmes indéniables, Rayne n’arrive pas plus à convaincre qu’auparavant. On aurait alors aimé vous dire qu’à défaut d’un bon jeu, BloodRayne peut faire l’objet d’un bon film, mais les premières vidéos dévoilées et surtout la décence nous en empêche. Allez qu’on se console, Rayne aura au moins réussi sa prestation dans PlayBoy, c’est toujours ça de pris.


Les plus
  • Défoulant
  • Interactions avec le décor sympathiques
  • Quelques mouvements classieux
  • Voix en VO
Les moins
  • Ultra répétitif
  • Animations rigides
  • Quelques problèmes de caméra
  • I.A. inexistante
  • Durée de vie ridicule


Le Test

Après un premier volet tout simplement décevant, il était difficile de concevoir une suite à BloodRayne et pourtant elle est bel et bien là. Oubliant la guerre contre le nazisme, la belle rouquine assoiffée d’hémoglobine part cette fois en croisade contre sa propre famille. Ca va saigner.


Scénario classique, graphismes tout juste acceptables, gameplay bancal, animations rigides et durée de vie bien faible, même les plus gothiques des joueurs ont eu du mal à cicatriser de la morsure du premier BloodRayne. Peu importe, le titre s’est apparemment assez vendu pour l’adapter en film et surtout pour en sortir une suite. La plus sexy des vampires revient donc jouer de ses charmes pour tenter un nouvel envoûtement. Après avoir tué son père dans le précédent volet, la rousse à forte poitrine qui doit sucer pour survivre, continue sa vengeance et s’attaque quelques décennies plus tard à toute une nouvelle génération de vampires.

 

Attention, ça va trancher !

 

Née d’une mère humaine et d’un père seigneur vampire, Rayne est ce que l’on appelle dans le jargon une dhampir. Massacrant la famille de celle qu’il a violée pour que ça fille n’ai personne d’autre vers qui se tourner, le père de Rayne se vu à son tour exterminé pendant la Seconde Guerre Mondiale, mais eu le temps d’engendrer moult descendances louant son culte. Dent pour dent, c’est désormais famille pour famille pour notre orpheline dont le seul but est d’exterminer toute personne portant en elle le sang de son père. Equipée de ses précieuses lames et d’une dentition parfaite, Rayne se dote désormais d’armes à feu pour mieux faire couler le sang. Il est temps de tailler dans le vif du sujet.

Minimaliste au possible, le scénario de BloodRayne 2 ne viendra pas encombrer le jeu et, à part quelques cinématiques à la réalisation très variable, vous passerez vite votre temps à marteler les touches du paddle, comme pour tout beat’em all qui se respecte. D’une soirée mondaine à la musique classique envoûtante en passant par une boîte de nuit souterraine aux beats effrénés,  c’est au rythme des lames qui se croisent et des balles qui ricochent que Rayne va danser. Découpage de tête, arrachage de membres, éviscération et autres méthodes faisant couler les 4 à 5 litres de sang contenu dans un corps, c’est de rouge que notre dhampir va refaire la déco. Désarmant ses ennemis à grands renforts de coup de pieds, se goinfrant de leur fluide corporel ou les harponnant pour mieux les empaler sur les objets du décor, Rayne ne fait pas dans la dentelle et c’est tant mieux. En effet, à de rares passages prêts vous demandant quelques prouesses acrobatiques pour satisfaire la partie plate-forme du jeu, vous vous contenterez vite d’avancer sur des chemins bien guidés pour continuer le massacre.

 

Bloody hell

 

Utilisant ses pouvoirs pour mieux percevoir l’environnement ou pour ralentir le temps, notre éternelle assoiffée mord, découpe et flingue tout sur son passage, acquérant de nouvelles compétences et de nouveaux mouvements en chemin. Mais ne vous y trompez pas, si la palette d’actions est assez conséquente, elle ne sera au final que bien peu exploitée, les enchaînements de base suffisant largement à venir à bout d’ennemis ayant laissé leur intelligence au vestiaire. N’offrant alors que peu de résistance, ceux-ci se laissent allégrement expédier dans les hachoirs, empaleurs et autres mécanismes mortels explosant sous un déluge de flammes. On touche alors l’une des nouveautés de cette suite et, si les armes à feu ne serviront qu’à de biens rares moments, les interactions avec le décor seront quant à elle l’occasion de proposer quelques challenges amusants. Lançant des kamikazes bardé d’explosifs dans des pompes à eau, envoyant des clubers dans les boomers des enceintes de la boîte de nuit ou projetant simplement tout opposant dans le vide, Rayne use et abuse de son harpon pour économiser ses lames. Technique trop efficace, celle-ci ne résume alors la difficulté du titre qu’à la gestion de la caméra lors d’affrontements contre les boss, et malgré des points de sauvegardes irrégulièrement placés, ce n’est qu’en une poignée d’heures que l’on découvrira le générique de fin.





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Laurent Moreaux

le vendredi 3 février 2006, 15:40




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