Test Animal Crossing New Leaf : un jeu de gamins ?

Animal Crossing vous entraîne donc dans un village virtuel peuplé d’animaux plus originaux les uns que les autres. Le jeu qui se déroule en temps réel (synchronisé à l’horloge de la console) vous offrira un environnement que vous pourrez personnaliser à l’infini. Dans cet opus, vous n’incarnerez pas n’importe quel villageois, mais Monsieur (ou Madame) le Maire lui-même. Car tout commence avec un petit voyage en train au cours duquel vous allez choisir votre nom ainsi que celui de votre village, puis vous arriverez dans une gare dans laquelle on vous accueillera à bras ouvert. Passée la confusion, vous comprenez finalement que les habitants qui sont venus vous acclamer vous prennent pour le Maire de la ville. Et avant que vous ne puissiez dire quoi que ce soit, vous voilà embarqué dans votre nouvelle fonction, flanqué de toutes les contraintes que ce rôle comporte. Contrairement à l’opus précédent, vous voilà donc à la tête de la ville. Ici pas d’échec politique en vue ou d’élection truquée, vous avez tous les pouvoirs et tous les droits.

Vis ma vie de maire

Aidé de votre assistante Marie, vous allez donc faire vos premiers pas dans la vie politique. Animal Crossing : New Leaf n’ayant pas de fil conducteur précis, vous serez libre de faire ce que vous voulez, quand vous voulez. Ainsi, du haut de votre haute fonction, vous serez libre de commander des travaux publics, de vous laisser aller à votre passion de paysagiste ou encore de signer des arrêtés municipaux afin d’établir un cadre de vie pour vos habitants ou bien afin d’améliorer l’urbanisme de votre village. En restant à l’écoute de vos concitoyens, chacune de vos décisions se feront toutes dans la facilité, et les contribuables qu’ils sont, vous aideront à financer tous vos projets. C'est vous qui allez créer vos propres règles. C'est ce qui est appréciable dans Animal Crossing New Leaf : tout est personnalisable à souhait. Ainsi, avec l'argent que vous aurez durement gagné en pêchant, ramassant des fruits ou cueillant des fleurs, vous allez pouvoir acheter des vêtements et des accessoires. La customisation étant poussée à son maximum, vous allez pouvoir vous habiller de la manière dont vous le souhaitez et personnaliser votre maison comme n’importe quelle Valérie Damidot qui se respecte.

L'île aux enfants

Au niveau du gameplay, on ne peut pas faire plus simple. Tous les boutons ont une seule et unique fonction bien définie. L’ensemble se veut très ergonomique et l’utilisation du stylet n’est pas forcément intempestive. Les menus sont facilement accessibles et on jongle entre la carte et l’inventaire avec une grande facilité par exemple. Tout a été pensé pour faciliter la tâche du joueur afin qu’il puisse se concentrer au maximum sur l’expérience de jeu en lui offrant des commandes intuitives. Tout comme les menus, les graphismes sont également très soignées. Les capacités de la console portable sont très bien exploitées, et cet environnement coloré est loin d’être agressif. Certes ce n’est pas de la HD style next-gen, mais dans le genre, l’environnement enfantin est plutôt immersif, les musiques finissant de nous ramener en enfance. Le tout se veut tout à fait fidèle à la série en respectant les codes qui ont fait le succès du jeu.

Mais la grande force d’Animal Crossing New Leaf, c’est son caractère social. Ok, l’IA incarné par les habitants du village se veut plutôt vivant. Le bouche-à-oreille fonctionne à plein régime et les ragots seront au cœur des conversations, comme dans n’importe quelle ville. Mais là où l’expérience prend une nouvelle dimension c’est une fois online. Vous pourrez ainsi visiter la ville de vos amis afin de vous en inspirer, échanger et partager ou tout simplement pour jouer à quelques mini-jeux. Le StreetPass favorise encore plus les options d’échanges. Avec ça, vous accumulerez les données des gens que vous croiserez dans la rue (encore faut-il en croiser…) et cela vous permettra d’admirer leurs avatars, leurs maisons et tous leurs choix de personnalisation afin de renforcer encore plus l’idée de partage et d’échange. Bien sûr, comme pour tous les Animal Crossing, l’expérience s’arrête là où l’ennui commence. A force de tourner en rond, le jeu devient un peu redondant. Mais évidemment, si vous êtes avide de simulation de vie et de personnalisation à perte de vue, on ne saurait trop vous conseiller faire le grand saut dans ce village virtuel où les animaux vous accueilleront les bras ouverts.