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Retrouvez plus bas la suite du test d'Ace Combat Assault Horizon Legacy +
- L'ambiance sonore soignée
- Quelques moments sympas
- Aucune innovation majeure
- Répétitif à la longue
- Pas de doublage en français
- Durée de vie limitée
- Pas de mode multijoueur
- Trop arcade
- Zéro challenge
Logiquement, l'histoire du jeu n'a pas changé et il s'agit toujours d'incarner Phoenix, un pilote d'élite de l'escouade Scarface qui est chargée de rétablir la paix dans le monde. Bien que la carte dressée par les développeurs de Project Aces soit purement fictive, ça ne les empêchait pas de mettre un peu plus de rythme dans le scénario. En effet, la progression est soporifique au possible et le fait que les dialogues n'aient pas été doublés en français - des sous-titres sont néanmoins disponibles, heureusement - empêche toute immersion. Incompréhensible pour un jeu où ça jacte beaucoup, même si ce que racontent les personnages n'est pas vraiment intéressant. La série Ace Combat est réputée pour son orientation très arcade des combats aériens, et Ace Combat Assault Horizon Legacy + ne déroge pas à la règle. Pour prendre en chasse un ennemi, il suffit en théorie de remplir une jauge à deux niveaux en maintenant l'adversaire dans le viseur. Une fois le curseur devenu jaune, une pression sur Y permet d'engager le dogfight, sachant que le chasseur sera plus ou moins proche en fonction du niveau auquel on aura déclenché les hostilités. Là où le jeu se montre terriblement permissif, c'est qu'il n'est pas tout le temps nécessaire d'avoir l'ennemi dans le champ de vision pour que la jauge se remplisse ; ou comment tuer le peu de challenge que peut avoir Ace Combat Assault Horizon Legacy +. Et ce ne sont certainement pas les manoeuvres d'évasion qui vont faire transpirer, avec de grosses flèches jaunes qui indiquent systématiquement quelle direction prendre pour ne pas exploser en plein vol. Même l'I.A. n'est jamais mise en difficulté, que l'on opte pour Slash doué pour les missions d'attaque, ou alors Edge qui préfère rester en soutien. Pas étonnant, du coup, que le mode "Scénario" et ses 23 chapitres se plient en moins de cinq heures.
Comme on pouvait s'y attendre, Ace Combat Assault Horizon Legacy + n'offre quasiment rien de plus par rapport à la version 3DS.
Cela dit, n'oublions pas l'essentiel : Ace Combat Assault Horizon Legacy + est censé tirer profit des fonctionnalités de la New 3DS. Si le stick C permet de balader la caméra tout autour de l'avion, les boutons de tranche ZL et ZR ne servent strictement à rien. En revanche, la compatibilité avec les amiibo donne accès à des skins à l'effigie des stars de Nintendo. Donkey Kong, Bowser, Luigi, Mario, Captain Falcon, Link, Zelda, tous peuvent exposer leur bouille au-dessus des nuages. Toutefois, pour ne pas frustrer ceux qui préfèrent rester sur 3DS pour le moment, il y a moyen de débloquer quelques-uns de ces avions spéciaux en visant les blocs "?" éparpillés un peu partout. Par ce biais, nous avons ainsi pu obtenir le Typhoon Peach, le F/A - 18E Donkey Kong ou encore le PAK FA Pac-Man. Puisque l'on parle du contenu du jeu, signalons également les différentes pièces détachées que l'on récupère au fil des missions, en plus des crédits remis à chaque objectif atteint. Ces derniers sont précieux pour s'offrir des nouveaux modèles que l'on peut ensuite customiser (moteur, aile, blindage, avionique, couleur de l'avion), sans que les réglages opérés n'aient un impact décisif sur le pilotage. Le mode "Scénario" n'étant pas bien long, on peut toujours prolonger le plaisir avec le mode "Défi" pour prendre part à des missions chronométrées, ou alors pour explorer librement des niveaux de la campagne principale. Les plus téméraires pourront tenter de boucler une seconde fois le jeu en difficulté As, et puis il y a aussi la possibilité de consulter la B.O. dans les options. A ce sujet, on souligne la qualité de l'ambiance sonore qui rend les joutes un peu plus nerveuses, surtout face aux boss.
I FEEL THE NEED FOR SPEED
Enfin, en ce qui concerne les graphismes d'Ace Combat Assault Horizon Legacy +, il est préférable de prendre de la hauteur pour ne pas avoir mal aux yeux. Dans ce cas de figure, les environnements s'en sortent plutôt bien et la 3D renforce cette sensation de liberté. Par contre, dès que l'on perd de l'altitude, le tableau n'est plus du tout le même. On ne parle pas des bâtiments qui ressemblent à ceux que l'on dessine à la maternelle, mais aux textures qui sont vraiment ignobles. Quant aux véhicules et autres porteurs de missiles sol-air, ils demeurent microscopiques même lorsque l'on se trouve à quelques mètres du sol. Si les développeurs ont aussi du mal avec les proportions...