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Test 24H Chrono : Agent Down

Test 24H Chrono : Agent Down
La Note
note 24H Chrono : Agent Down 13 20

Certes, 24H Chrono : Agent Down est plutôt décevant techniquement mais incarner Jack Bauer reste un plaisir qu'on ne saurait refuser. L’ambiance participe également au plaisir de jeu, grâce à une mise en scène réussie. Les mini-jeux représentent parfois un challenge à relever alors que le scénario, même sommaire, immerge le joueur. Les fans de la série apprécieront.


Les plus
  • Ambiance fidèle à la série
  • Mini-jeux agréables et parfois difficiles
  • Incarner Jack Bauer !
Les moins
  • Réalisation sommaire
  • Faible durée de vie


Le Test

Attaquer la CTU de Los Angeles ! Voilà une idée bien stupide sur laquelle de nombreux terroristes se sont déjà cassées les dents alors que prendre d’assaut Fort Knox aurait probablement bien plus de chances de succès… Après un premier épisode réussi sur portable, la célèbre série 24 s’exporte une seconde fois mais dans une version plus musclée que son glorieux prédécesseur.


Situé chronologiquement quelque part entre la saison 4 et la saison 5, 24H Chrono : Agent Down développe un scénario plutôt simpliste mais en adéquation avec la série : des terroristes prennent d’assaut la CTU pour s’emparer d’une précieuse liste des agents en infiltration. Chloé et Curtis ayant échappé à la prise d’otages rejoignent donc notre héros Jack, afin qu’il puisse sortir de sa retraite et remettre un peu d’ordre… Vous l’aurez donc compris, le joueur incarne du début à la fin (hormis une mission avec Curtis au fusil de snipe) le célèbre agent aux méthodes pour le moins expéditives et bien décidé, une nouvelle fois, à sauver la CTU. Pour empêcher les vilains terroristes de mener à bien leur plan machiavéliques, Jack sillonne le bâtiment de la CTU en long et en large avec des objectifs variés comme libérer les otages, récupérer des fichiers ou désamorcer des bombes. Bref, le pain quotidien de Bauer. Et nous voilà donc partis dès la première mission, le fusil de snipe sous le bras, pour sortir Curtis du trou à rat dans lequel il se trouve. Alors, autant l’avouer tout de suite, les graphismes sont bien en dessous de ce que l’on pouvait espérer d’un tel titre. Tous les personnage se ressemblent et le jeu affiche en grande partie deux couleurs binaires : le vert et le noir, façon écran VGA datant d'une bonne vingtaine d'années. En outre, l’animation n’a rien d’exceptionnelle et les bruitages sont inexistants. Le jeu débute mal ? Certes, mais 24H Chrono : Agent Down réserve quelques surprises plutôt agréables.

 

Tic-tac, tic-tac...

 

Avec 24, les développeurs tenaient entre leurs mains une licence forte qu’il fallait surtout pas dénaturer. L’ambiance de la série est donc habilement conservée grâce à des effets de mise en scène simplistes mais efficaces. Ainsi, chaque mission débute, tout comme dans la série, par le fameux compte à rebours indiquant l’heure avec le désormais célèbre bruitage qui va avec, et le rôle des personnages est identique à celui de la série. Ainsi, Chloé la pro de l’informatique vous guide dans vos démarches et transmets les informations au fur et à mesure, Curtis aide parfois Bauer aux actions musclées (concrètement, il joue les snipers ambulants dans certaines missions) et Buchanan ne sert à rien si ce n’est à donner des ordres inutiles. Un bémol cependant concernant la fidélité à la série, le jeu ne comporte que 20 missions. Ainsi, l’histoire débute à 9 heures et s’achève 20 heures plus tard, soit à 17 heures…  L’autre point fort de la série est l’utilisation de la technologie. Là encore, cette marque de fabrique est conservée par le jeu avec l’utilisation de leurres, de fléchettes pour endormir les adversaires et de nombreuses sécurité électroniques à contourner. En effet, ouvrir les serrures, les systèmes électroniques, cracker les ordinateurs ou désamorcer les bombes se fait par l’intermédiaire de mini-jeux basés sur la réflexion ou l’agilité à pianoter votre téléphone. Ces mini-jeux aux règles simples sont de difficultés variables mais la réussite n’est pas garantie à coup sur et représentent souvent le véritable défi de la mission. Appréciable donc.




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Arnaud Cuirot

le jeudi 18 janvier 2007, 12:19