PS4 PRO : et si c'était le premier faux pas de Sony ? Notre analyse depuis New York

Officialisée hier soir à New York, non loin des quartiers de Time Square, la PS4 Pro est donc une réalité. A mi-parcours du cycle classique de sa console, Sony Interactive Entertainment a pris l'initiative de la faire évoluer en proposant une nouvelle version, deux fois plus puissante pour pouvoir être compatible avec la 4K, ce nouveau standard technique, et bénéficiant également de la fonction HDR (High Dynamic Range) qui garantit une image plus belle (noirs intenses, couleurs plus vives, effets lumineux améliorés). Sur le papier, c'est plutôt intéressant, d'autant que Sony a dévoilé un tarif toujours accessible de 399€, soit le prix de la première PS4 lorsqu'elle est sortie dans le commerce en novembre 2013.

Seulement voilà, si la conférence en elle-même était propre et carrée, personne dans la salle du PlayStation Theater n'est sorti subjugué par cette annonce ? Peut-être parce que les différences ne sautaient pas beaucoup aux yeux, ou peut-être parce qu'à force de voir des trailers upgradés dans les salons tels que l'E3, on s'est habitué à ce genre de démos techniques impressionnantes. Et puis, Sony a manqué aussi de pédagogie. Pourquoi ne pas avoir proposé davantage de points de comparaison pour nous montrer le gap graphique qui existe entre un jeu tournant en 1080p sur la PS4 standard et celui proposé par la PS4 Pro au format 4K ? Et puis, pourquoi avoir omis le lecteur Blu-ray 4K quand la concurrence le propose déjà avec un modéle Slim ? Autant de questions légitimes qu'on se pose, et qui ont trouvé un semblant de réponse lors de roundtables avec des développeurs internes de Sony (Sucker Punch, Bend Studio). Nous avons en effet appris que beaucoup de jeux ne seront pas en 4K natif mais uniquement de l'upscale. Sans compter que le 60fps n'est jamais garanti ni systématique. Bref, beaucoup de d'interrogation qu'on tente d'élucider face-caméra, en plein Time Square, alors qu'il est 4h du matin heure locale.