Monster Hunter 4 Ultimate : nos impressions après 3h de jeu

D’après ce que nous avons pu voir Monster Hunter 4 Ultimate ne bouleversera pas la série de Capcom. Le joueur incarne toujours un chasseur de monstres dans un univers blindé de créatures sauvages qui n’attendent que vous pour un affrontement Man Vs. Wild. Votre cheminement vous amènera à farmer et à récolter des objets pour améliorer votre équipement et finalement abattre des monstres de plus en plus dangereux. Vous pourrez choisir dans cette version entre 14 styles de combats et armes différents ; les deux petits nouveaux s’appellent la Volto-Hache et l’Insectoglaive. Derrière ces noms barbares se cachent une épée qui peut se transformer en hache pour passer à l’offensive, et une sorte de lance à double lames façon Dark Maul qui permet notamment à son porteur de sauter à tout moment ; le second sera d’ailleurs accompagné d’un Kinsecte qui ira récolter différentes substances sur le monstre chassé afin d’offrir des avantages temporaires à son maître. Sauter justement est une des grandes nouveautés du gameplay de Monster Hunter 4 qu’on retrouvera donc dans cette version Ultimate : le joueur aura la possibilité d’escalader toute forme de promontoire puis de se lancer pour déséquilibrer un monstre et, pour les plus gros d’entre eux, leur grimper sur le dos. S’ensuit alors une QTE durant laquelle vous devrez tenter de maintenir votre prise tout en éclatant la bestiole du mieux possible. Forcément, le level design s’en trouve modifié, avec un peu plus de relief et de verticalité, y compris dans le nouvel environnement désertique que nous avons pu découvrir et qui offre tout de même une certaine variété de décors.

 

UN CHASSEUR SACHANT CHASSER

Pour l’essentiel, Monster Hunter 4 Ultimate reprend la recette de son aîné (Monster Hunter 3 Ultimate, vous l’aurez compris) sorti au début de l’année 2013 dans nos contrées. Visuellement, le jeu n’a pas beaucoup bougé, sa direction artistique fait toujours mouche, le système de lock fait son retour tout comme l’architecture des niveaux qui fonctionne toujours avec un système de hubs. Même le roster de monstres (dont nous avons pu affronter trois membres) risque de vous donner un air de déjà-vu : sur les 96 créatures disponibles, seule une petite dizaine sera réellement exclusive à ce nouvel opus. On peut y voir une forme de fan-service ou de nostalgie comme une façon de remplir facilement une nouvelle version… Les revenants seront toutefois remis au goût du jour, et bénéficieront de toutes les features sorties depuis leur premier passage dans la série. Pour les joueurs les plus expérimentés, de nouvelles quêtes ultra-difficiles seront également ajoutées. Idéal pour se lancer dans une coopération efficace. Si nos petits partenaires félins ont largement rempli leur office en solo (attaque utile, gestion de la santé efficace), rien ne vaut un équipier humain dans la chasse au monstre. Le multi en ligne, que nous avons pu essayer, fonctionne sans aucun problème et réussit encore une fois à tirer le meilleur de la licence, en poussant les participants à synchroniser leurs actions et à jouer clairement la carte de l’organisation, avec désormais la possibilité de prendre des coups de son allié ! Si on ajoute à cela un scénario qu’on nous promet plus étoffé, on attend de pied ferme ce Monster Hunter 4 version européenne, qui pourrait pousser encore un peu plus loin les ventes de 3DS. Arrivée début 2015.