Microids : la Chine s'intéresse à l'éditeur français, une délégation en visite dans les locaux
Un peu moins de deux ans après avoir ouvert un bureau en Chine, Microids continue de miser sur ce pays en devenir dans le jeu vidéo, et annonce avoir accueilli dans ses locaux parisiens 23 membres d'une délégation réunissant des personnes du Département de la publicité du Comité central du PCC, de l'Association chinoise de l'édition audio-vidéo et numérique, de China National Publications Beijing Book et des représentants de sociétés de jeux chinoises. L'objectif de ce meeting est de montrer les opportunités de collaboration et de partenariat entre les deux entités. Après une présentation détaillée du groupe Media-Participations et de la société Microids, les discussions ont principalement porté sur les envies de Microids dans l’industrie du jeu vidéo, notamment dans les domaines de la création et de la commercialisation de titres destinés à un public international. Ce fut également l’occasion pour Microids de présenter son large éventail de licences à rayonnement international et de partager sa vision ambitieuse pour le marché chinois, exprimant la volonté de l'entreprise de consolider sa présence dans cette région stratégique.
"Nous sommes honorés d'avoir accueilli une délégation chinoise au sein de Microids. Cette est une étape significative pour renforcer les liens entre nos deux pays dans le domaine du jeu vidéo. Notre engagement envers l'innovation et la créativité nous pousse à explorer de nouvelles opportunités de collaboration, et nous sommes enthousiastes à l'idée de proposer nos titres sur le marché chinois. Cette rencontre marque le début d'une relation prometteuse." Déclare Stéphane Longeard, CEO de Microids.
Si Microids est une société largement critiquée en France (de par son passif et la teneur de ses jeux), l'éditeur français possède une autre aura à l'internationel et ses récents partenariats avec le Japon (Taito par exemple) et l'Arabie Saoudite (Goldorak) prouve que Microids peut avoir le soutien d'autres pays pour lancer de nouvelles productions. Quand on a du mal à être prophète dans son pays, il est en effet préférable de voir d'autres horizons...