IDEF 2007 : Devil May Cry 4


Il y a deux mois, quelques journalistes triés sur le volet avaient pu se rendre au Capcom Gamer’s Day de San Francisco pour découvrir le line-up à venir de l’éditeur japonais. Par malchance, nous ne faisions malheureusement pas partie du lot. Qu’importe ! L’édition 2007 de l’IDEF de Cannes nous a permis de récupérer notre retard, notamment en ce qui concerne Devil May Cry 4, planqué sur le stand de Nobilis, le distributeur en France des produits estampillés Capcom. Nouvelles impressions.


C’était bien le code présenté lors du Capcom Gamer’s Day de Devil May Cry 4 que Nobilis nous a gentiment laissé apprivoiser pendant le salon de l’IDEF 2007. Distributeur en France et au Bénélux des jeux Capcom notamment, la société française nous a par ailleurs précisé que le titre est attendu pour cet hiver en Europe. En d’autres termes, Devil May Cry 4 peut tout à fait sortir entre décembre 2007 et février 2008. Une attente d’autant plus longue, car cette nouvelle version alpha nous a permis de compléter nos premières impressions récupérées lors du dernier Tokyo Game Show.

 

Devil May Smile

 

Dante jouable ? Ca ne sera malheureusement pas pour cette fois, cette nouvelle version spéciale préfère revenir sur le niveau de la métropole en bord de mer qu’on avait pu découvrir pour la première fois en septembre dernier. Plus étoffé et beaucoup plus long, ce niveau nous a permis de découvrir un des nouveaux pouvoirs qu’offre le Devil Bringer, ce bras maléfique dont dispose Nero, la nouvelle vedette de cet épisode. En absorbant différentes orbes magiques, Nero est capable de décupler ses pouvoirs de son avant-bras au fil de l’aventure. Outre la possibilité d’agripper ses ennemis pour les achever au sol et d'augmenter de manière conséquente la force de frappe de son gun (en maintenant la touche Carré), le Devil Bringer fait également office de grappin. En se rendant sur des points bleus lumineux spécifiques, Nero peut ainsi passer d’une partie d’un niveau à l’autre sans le moindre effort. Mieux, en plein combat, ce pouvoir permet de garder l’ennemi à portée de ses coups, allégeant alors les déplacements de notre héros dans la zone de combat. Mais ce n’est pas tout, car ce pouvoir a aussi la faculté de récupérer des orbes et autres trésors, coincés derrière une grille ou alors inaccessible. Plutôt pratique.

 

Ce qui nous a frappé une fois de plus dans Devil May Cry 4, c’est le dynamisme et la variété des combos, véritable cœur du gameplay. A l’instar d’un God of War, et accessoirement du prochain Heavenly Sword, Capcom a aussi multiplié les mouvements et les attaques pour éviter de sombrer trop rapidement dans une lassitude certaine. Les évolutions physiques de Nero font d’ailleurs partie des éléments qui permet de garder le joueur en haleine, tout au long de l’aventure. Entre les coups d’épée, l’utilisation abusive du gun, les sauts vertigineux et les pouvoirs offerts par le Devil Bringer, le joueur a de quoi s’amuser, d’autant qu’il est libre de créer ses propres combos, ce qui rend Devil May Cry 4 encore plus grisant. Et à l’inverse de Devil May Cry 3 : Dante's Awakening, la caméra arrive toujours à bien se positionner, choisir les bons angles de vue, afin de ne jamais perturber le joueur. Un atout bien charmeur quand on sait que cette caméra reste manuelle grâce au stick analogique droit. 

Pour prolonger notre plaisir, cette nouvelle version nous a permis de découvrir de nouveaux paysages, et celui de cette vaste étendue de neige nous a permis de constater à quel point Devil May Cry 4 pourra faire honneur aux capacités de la PlayStation 3. Ce niveau enneigé était d’ailleurs l’occasion idéale pour mettre en pratique la maîtrise du personnage et de ses attaques dévastatrices. Deux minotaures de glace en guise de middle boss, rien de tel pour s’exercer aux esquives et à faire fonctionner sa cervelle pour ne pas finir en charpie. Il y a aussi ce village abandonné, lieu choisi par le Berial, premier Boss de choix, adepte des flammes et possédant une lame à la taille démesurée, et qui ne laissera que peu de temps à Nero de faire le malin. Imposant, cette créature venue des entrailles de la Terre frappe fort et fait mal, comme tous les boss de Devil May Cry d'ailleurs. Malgré sa carrure imposante, le frame-rate n’a pas fléchit un seul instant, laissant entrevoir de belles perspectives quant aux prochains affrontements. Assurément un titre sur lequel la PlayStation 3, la Xbox 360 et le PC pourront compter très bientôt.




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