Geist : nos impressions
Loin de Los Angeles, loin du bruit et des files d’attente, nous avons enfin eu du temps pour essayer plus en détails les quelques jeux en préparation dans les laboratoires secrets de Nintendo. Voici donc nos dernières impressions sur une petite sélection de titres… Et on commence avec Geist.
Tandis que la quasi totalité de la presse avait été déçue par ce jeu, le petit quart d’heure que nous avons passé dessus nous a vivement intéressé.
Dans ce titre, le joueur incarne un scientifique dont l’esprit a quitté le corps, suite à une expérience malencontreuse. Vous devrez donc errer à travers les couloirs de cet étrange laboratoire pour chercher une solution à cet épineux problème, et pour cela, vous pourrez incarner les hommes qui le peuplent. N’importe quel garde, soldat, ingénieur ou même animal qui traîne dans le jeu peut être possédé par votre âme, à condition que le corps en question soit effrayé. Vous devrez donc trouver un moyen de leur faire peur, d’où l’intérêt également de s’incarner dans des objets. Par exemple, en prenant possession de la pâtée du chien, vous pourrez l’effrayer en vous remuant les croquettes, pour ensuite prendre possession de son corps. L’idée est excellente et très bien mise en scène, avec un point de vue inédit depuis la gamelle du chien !
Ensuite, le début de l’aventure nous permettait d’incarner un garde, ce qui nous rapprochait forcément d’un FPS d’action classique. La maniabilité est bonne et ce, malgré le petit stick jaune, les armes répondent bien mais dites-vous bien qu’il s’agit surtout d’un jeu de réflexion et d’infiltration, même si l’action occupera forcément une bonne part du jeu. Les "headshots" sont particulièrement efficaces, ceci dit en passant. Par contre, quand vous n'êtes que pur esprit, personne ne peut vous voir mais vous n'avez d'emprise sur rien (ce qui se révélera tout de même utile pour passer par des grilles ou des fentes dans les murs). Il vous faut absolument prendre possession d'un corps afin d'interagir avec l'environnement. De même, sous votre forme de fantôme, votre énergie décroît sans cesse, vous obligeant à vous nourrir des corps occupés.
Les incarnations sont nombreuses et varient le gameplay, et malgré des graphismes manquant légèrement de personnalité, on attend de pied ferme cette histoire de fantôme pas comme les autres…