GC 08 > Tomb Raider Underworld
Même si depuis deux épisodes, Lara
Croft a gagné en beauté mais aussi en charme, cette année, l’héroïne la plus
sexy de la planète jeu vidéo risque bien de marquer les esprits, mais surtout
de faire pleurer les mirettes. Premier véritable épisode à avoir été développé
en fonction de capacités des consoles haute définition que sont la PlayStation
3 et la Xbox 360, Tomb Raider Underworld impose, dès le moment où l’on pose les
yeux sur lui, le respect. Beau pour ne pas dire magnifique, le titre de Crystal
Dynamics multiplie les détails et les effets permettant d’afficher des
environnements d’une rare beauté. Que ce soit la végétation, l’eau ou bien encore
la modélisation de Lara Croft, rien n’a semble-t-il été laissé au hasard. La
réalisation est évidemment le premier point sur lequel les développeurs sont
parvenus à franchir un cap. Il suffit d’ailleurs de faire tourner la caméra
autour de Lara pour se rendre compte à quel point elle n’a jamais été aussi en
forme. La poitrine ferme, les fesses bien potelées et le visage rayonnant, Miss
Croft n’a jamais été aussi convoité par la gent masculine, dont le premier
réflexe lors du salon de Leipzig était de la contempler sous toutes les
coutures. Côté animation, l’utilisation de la motion capture dans Tomb Raider Underworld a fait des miracles. Jamais Lara ne s’est déplacée avec autant de
charme, de grâce et surtout de naturelle. Il faut voir avec quelle classe elle
parvient à nous faire ses cabrioles et avec quelle aisance ses nouveaux
mouvements s’intègrent parfaitement aux environnements.
La poitrine ferme, les fesses bien potelées et le visage rayonnant, Miss Croft n’a jamais été aussi convoité par la gent masculine, dont le premier réflexe lors du salon de Leipzig était de la contempler sous toutes les coutures."
Côté gameplay, Tomb Raider Underworld poursuit ce que les précédents épisodes avaient entrepris pour
rester fidèle à la ligne de conduite imposé par la série. L’histoire de Tomb
Raider Underworld débute d’abord au bord d’un bateau de luxe, appartenant à
Lara Croft, repartie en expédition, après avoir appris l’existence d’un nouveau
site archéologique découvert par son propre père juste avant de rendre l’âme.
C’est donc le cœur serré mais la hargne en elle que Lara Croft s’est rendu dans
ce lieu à priori paisible et exotique. Une fois n’est pas coutume, les premiers
pas dans le jeu se font dans l’eau. Très habile avec le crawl, Lara Croft est
aussi experte en plongée. Equipée de bouteilles, elle peut rester en apnée
aussi longtemps qu’elle le veut, les développeurs ayant choisi de ne plus
limiter le temps sous l’eau. Un choix qui permettra de soulager les joueurs
stressés par le chronomètre mais aussi les claustrophobes. En possession d’un
harpon et de quelques bombes, notre archéologue des temps modernes va devoir se
battre contre la faune locale. De simples poissons agressifs aux mammifères
marins gigantesques, en passant par des requins et autres poulpes, il va
falloir s’adapter aux situations pour ne pas finir comme goûter de quatre
heures. Comme dans tout Tomb Raider qui se respecte, ce nouvel épisode sera
ponctué de nombreuses séquences de plates-formes, d’exploration mais aussi de
gunfights. Toujours munie de ses deux révolvers, Lara pourra par la suite
utiliser d’autres armes à feu plus puissant.
Lara Croft et le Temple Maudit
La principale nouveauté dans ce
nouveau volet est l’intégration d’un radar. Grâce à ce dernier, Lara peut se
déplacer avec plus de précision et ainsi localiser les lieux à parcourir, mais
aussi ceux à éviter. Un gain de temps considérable que les joueurs apprécieront
sans l’ombre d’un doute.Puisque les sauts et autres grimpettes seront légions
dans Tomb Raider Underworld, un grappin a été intégré à l’équipement de base de
notre chère Lara. D’une portée de quelques mètres, l’accessoire permet de
s’accrocher à des corniches, un supplément sécurité qui ne sera pas du luxe.
Ceux qui ont l’habitude de diriger Lara ne seront pas dépaysés par la prise en
main de Tomb Raider Underworld. C’est à la fois un avantage mais aussi un
défaut puisque le titre semble hériter des principaux défauts de ses aînés.
Manuelle, la caméra s’est montrée par moments capricieuse, se heurtant à des
éléments du décor ou ne voulant jamais se placer où on lui demandait. De même,
les innombrables phases d’escalade s’annoncent assez pénibles, avec souvent
l’obligation de répéter les mêmes actions plusieurs fois d’affilé, avant de
pouvoir saisir le mouvement adéquat pour passer l’obstacle. Certains trouveront
en ces reproches un certain challenge. Soit, mais attendons tout de même la
sortie du jeu pour en avoir le cœur net.




