Final Fantasy VII Rebirth : on a joué avec Sephiroth, nos premières impressions
Avant de décortiquer le gameplay de Sephiroth, un état des lieux de ce Final Fantasy XVII Rebirth s'impose. Lorsque ce dernier sortira, soit le 29 février 2024, cela fera 4 ans que le premier chapitre est sorti, une attente sacrément longue, mais nécessaire pour aller au bout des ambitions de Yoshinori Kitase et de ses équipes, sachant qu'une troisième partie a été confirmée il y a quelques mois. Dix ans au total pour faire un remake, oui, c'est bien ce à quoi il faut s'attendre avec cette restauration complète de Final Fantasy VII. Pour cette démo jouable d'une quarantaine de démo, deux segments étaient proposés, la première n'est autre que la séquence de flashback à Nibelheim (avec Sephiroth jouable donc), tandis que la deuxième nous transporte dans la ville de Junon, et ainsi découvrir des environnements plus naturels que l'ambiance industrielle de Midgard. Mais commençons par l'ascension du Mont Nibel aux côtés de Sephiroth, qui n'est d'ailleurs pas accessible d'entrée de jeu, mais quelques dizaines de minutes après le lancement du chapitre en question. Tifa est à leurs côtés, tout comme un soldat de la Shinra, dont on a déjà oublié les intentions. Si l'on retrouve certains dialogues du jeu d'origine, tout a été refait from scratch, et c'est le sentiment d'un jeu totalement nouveau qui s'ouvre à nous. On se retrouve alors dans une sorte de grotte où jaillissent des gisements de cristaux à la teinte bleutée. C'est assez simple en termes de rendu graphique, mais l'ensemble est plutôt joli il faut bien l'admettre aussi. Très vite, on va se retrouver à flan de falaise et la possibilité donc de changer de personnage à la volée. Cloud et sa grosse lame Matéria ou Sephiroth et son sabre incurvée ? La question ne se pose évidemment pas, puisque tout l'intérêt est donc de prendre en mains celui qui deviendra par la suite l'ennemi numéro 1 de Cloud Strife.
Avec sa longue crinière argent, Sephiroth impose d'emblée son charisme et dès lors qu'il commence à dégainer son sabre Masamune, difficile de ne pas succomber à son charme. Déjà parce qu'il est véloce, super rapide et qu'il taille dans le gras sans aucune sommation. Chacun de ses coups donne un sentiment de puissance manette en mains, sans oublier qu'il peut déclencher ses techniques "Zanshin" et "Porte de l'Enfer" lorsque la jauge ATB est remplie. En appuyant sur R1, Sephiroth peut même contre-attaquer avec Carré ou se téléporter dans le dos de son adversaire avec Rond. De quoi avoir envie de contrôler le personnage durant toute l'aventure... Quant au système de combat, il reprend les mécaniques qui avaient déjà été établies avec le jeu de 2020, avec ce système de combat hybride qui emprunte autant à Crisis Core qu'à Kingdom Hearts, histoire de ne pas se mettre à dos toute la fanbase FF, comme ce fut le cas avec Final Fantasy XVI et son orientation beat'em all. Le jeu alterne ainsi entre séquences d'action en temps réel et utilisation des sorts de magie via un menu qui fige alors l'action et nous permet de bien choisir nos attaques et autres techniques particulières. On retrouve donc le lock des ennemis et le changement de cibles en appuyant sur R3, les raccourcis pour utiliser les techniques aec la touche L1, la compétence spéciale affectée au bouton Triangle, la jauge de Transcendance et l'état de Choc avec la jauge de Fragilité. La véritable nouveauté de cet épisode, ou plutôt chapitre devrait-on dire, se situe dans les techniques de synergie, qui permet à deux personnages d'allier leurs forces pour déclencher une attaque plus dévastatrice et forcément plus stylisée également. D'ailleurs, sachez qu'il sera possible d'obtenir jusqu'à 4 actions synchronisées dans la suite de l'aventure.
Afin de nous prouver que ce Rebirth proposera des environnements moins dépressifs que ceux du FF VII Remake d'il y a 3 ans, on a pu se balader un peu plus dans les contéres de Junon, en exploration libre. Il était possible d'ouvrir la map, y voir les points d'intérêt, monter sur le dos d'un Chocobo et de constater que visuellement, c'est beau, riche et pas mal détaillé. Le dépaysement est total et la découverte des lieux complètement inédite. On ne sait pas encore si le jeu sera vraiment ouvert ou s'il s'agit de plusieurs zones reliées entre elles, mais il se dégageait déjà un certain sentiment de liberté. A noter d'ailleurs que les Chocobos sont toujours aussi à l'aise sur terre et dans les airs, mais qu'ils peuvent désormais nager en eaux peu profondes. De quoi ouvrir encore plus le champ des possibles en termes d'exploration, sachant qu'on sait aussi qu'un autre véhicule marin permettre de se déplacer plus rapidement.
Quoi qu'il en soit, ce 2ème chapitre se veut plus grand, plus complet et plus intéressant, avec en prime des puzzles environnementaux à résoudre, plus d'activités dans le monde semi ouvert, l'arrivée d'un système de craft pour créer des potions et d’autres objets, sans oublier cette possibilité de créer 3 configurations de groupe et de switcher à l’envie sans repasser par le menu principal. A noter qu'il sera possible de choisir entre les modes Fidélité et Performance et donc de choisir entre l'affichage 4K 30fps ou le 1080p 60 images par seconde. Le jeu pèsera 150 Go et sera commercialisé sur deux disques. Rendez-vous le 29 février 2024 pour le test complet, mais on imagine que Square Enix proposera d'autres sessions de jeu d'ici là.