E3 2010 > inFamous 2 : on l'a vu !
Cette fois c'est confirmé, il y aura bien un deuxième épisode au compteur pour le très électrique Infamous ! On a même eu le privilège d'assister à une petite démo derrière les portes closes d'un salon feutré de l'E3 de Los Angeles, dont l'épaisse moquette constituait un très bon isolant contrairement aux matériaux semi-conducteurs utilisés partout ailleurs dans le salon !
Cole MacGrath, le super héros qui découvrait ses fabuleux pouvoirs électriques dans le premier inFamous, va devoir cette fois-ci les utiliser au maximum de leurs capacités, et en apprendre de nouveaux au passage. Il faut dire que dans cette suite, il va devoir affronter "the beast", une bestiole d'une puissance extraordinaire (2,21 Giga-Watts ?), qui a réduit pratiquement en cendres la belle ville d'Empire City à la fin du premier volet. Celle-ci n’étant qu’un ramassis de gravas aujourd’hui, cette nouvelle aventure se déroulera dans une toute nouvelle ville, ou plutôt une vieille ville, puisque ce lieu baptisé "New Marais", ressemble à s'y méprendre à la Nouvelle-Orléans, avec ses rues pavées, ses toitures en zinc, ses haut-vents, ses vérandas, et ses vieux clochers d'églises. Le tout tombe déjà à moitié en ruines et vous vous ferez un plaisir d'utiliser vos nouveaux pouvoirs pour démolir en partie la plupart des décors lors d'affrontements incroyablement spectaculaires. Une décharge électrique bien placée sur un poteau fragile par exemple et c'est tout un balcon qui s'effondre, emportant avec lui les malheureux adversaires qui se rafraîchissaient sur la terrasse un lance-missiles à la main.
Cole Mac Grath n'a pas son pareil pour manier le réseau électrique à son avantage et se place d'emblée au sommet du Top 5 des célébrités réputées pour leur maitrise de l'électricité, loin devant Benjamin Franklin, l'Empereur dans Star Wars, Pikachu, et Claude François."
En plus des pouvoirs accumulés au fil du premier épisode, notre super-héros est désormais équipé d'une sorte de gros diapason (le petit bidule en forme de U ou de fourche à deux dents dont on se sert pour accorder les instruments) qu'il peut charger d'électricité pour "s'accorder" avec ses adversaires (comprenez "se battre au corps à corps"). Ses mouvements sont d'une fluidité et d'une grâce qu'on observe en général uniquement chez les gymnastes de haut niveau... Il faut le voir cavaler sur les toits, le long des corniches, voire carrément sur les murs, en s'aidant de tous les éléments électriques qui passent à sa portée ! Son agilité à surfer sur les câbles électriques lui a d'ailleurs valu dans certains milieux d'être surnommé "Le surfer d'agent EDF". Bref, Cole Mac Grath n'a pas son pareil pour manier le réseau électrique à son avantage et se place d'emblée au sommet du Top 5 des célébrités réputées pour leur maitrise de l'électricité, loin devant Benjamin Franklin, l'Empereur dans Star Wars, Pikachu, et Claude François. Dans d'autres milieux comme dans la milice à la solde du dictateur local (un certain "Bertrand"), on préfère simplement le traiter de "mutant" et lui courir après. Mais c’était sans compter sur sa vitesse et quand il s’y met, Cole McGrath est aussi insaisissable qu'un Spider-Man au mieux de sa forme, bondissant de toit en toit et effectuant des sauts prodigieux. Un vrai super-héros comme on les aime, grandement inspiré des meilleurs comics américains il va s’en dire. Les petits gars de chez Sucker Punch ont d'ailleurs tenu à soigner particulièrement le scénario, avec la possibilité pour le joueur de basculer éventuellement "du côté obscur de la force", et toujours ce traitement façon "BDesque" qui faisait en grande partie le charme du premier épisode. C'est donc un plaisir de retrouver ce bon vieux Cole, avec un peu plus de cheveux et surtout beaucoup plus de super-pouvoirs... Proportionnellement, l'augmentation est équivalente à celle ma facture EDF cette année, c'est dire ! Cole pourra même provoquer une énorme tornade électrique qui emportera tout sur son passage à travers les rues de la ville ! Pas sûr que les habitants de la Nouvelle-Orléans, à peine remis de l'ouragan Katrina, apprécient. Mais nous, si !