Deus Ex Mankind Divided : Adam Jensen est-il toujours dans la hype ? Nos impressions
En 2011, Human Revolution avait signé le retour en grâce de Deus Ex, licence mythique qui avait lentement pris la poussière depuis le début des années 2000. Square Enix et Eidos vont donc remettre le couvert. Profitant de l’arrivée des nouvelles consoles dans le paysage vidéoludique, Deus Ex : Mankind Divided promet de prolonger l’univers mais également l’histoire du premier opus, dans ce qui sera une suite directe. Si nous avions déjà eu droit à une vidéo de gameplay durant l’E3 2015, nous avons cette fois pu essayer deux des niveaux du jeu manette en main en compagnie des développeurs. Et on peut dire qu’Adam Jensen a évolué dans le bon sens.
Deus Ex : Mankind Divided se déroulera donc deux ans après la fin de Human Revolution, en 2029. On ne fera pas l’erreur de vous spoiler, après tout, le premier opus n’est sorti qu’à l’été 2011 et vous êtes peut-être encore nombreux à ne pas y avoir joué. Reste que les évènements qui y sont racontés ont mené la planète à un véritable apartheid généralisé vis-à-vis de ceux qu’on appelle les augmentés. Ceux-ci sont désormais considérés comme des parias, rejetés par le reste de la population et mis au ban d’une société en pleine mutation, qui voit désormais la technologie d’un œil ambivalent. Ce n’est toutefois pas le cas d’Adam Jensen, qui a quitté le service de sécurité de Sarif Industries pour être enrôlé par une force spéciale d’Interpol (notamment à cause de ses augmentations) ; celle-ci enquête sur une série d’attentats, liée très probablement au sort des augmentés à travers le monde. Vous l’aurez compris, Mankind Divided continuera de traiter de thématiques graves et contemporaines, sur un ton peut-être encore plus sombre que son prédécesseur.
Notre première mission, en réalité le début du jeu, se déroule donc à Dubaï. Les développeurs nous ont d’ailleurs annoncé avoir intégré davantage de niveaux en extérieur. La métropole du golfe Persique n’est toutefois plus, en 2029, l’oasis de richesse artificielle que l’on connaît aujourd’hui. Auparavant peuplée d’ouvriers augmentés arrivés pour les besoins de ses constructions dantesques, elle est désormais à mi-chemin entre la cité fantôme et le bidonville. C’est d’ailleurs dans un des immenses immeubles inachevés de Dubaï que Jensen et le reste de son équipe (notre héros a beau faire partie d’un commando, il suit son propre but) vont traquer leur première cible. L’occasion de découvrir les progrès de la série en matière de level-design. Ceci se traduit d’abord par plus de verticalité. Promontoires, ascenseurs, entresols, échelles, plateformes, toits : Mankind Divided joue indéniablement sur cette dimension supplémentaire. Une architecture servie notamment par l’Icarus Dash et l’Icarus Strike, deux nouvelles capacités qui permettront à Jensen de sauter plus loin/plus haut, mais également de mettre des ennemis KO en s’écrasant au sol.
Surtout, Mankind Divided veut souligner les multiples approches à votre disposition, ce qui constitue un des points essentiels du jeu. Chaque niveau est donc un enchevêtrement de passages dans lequel vous devrez tracer votre propre itinéraire, comme nous avons pu le voir dans le deuxième chapitre qui nous a été proposé, aux abords d’un théâtre de Prague ultra-protégé, à l’intérieur duquel il fallait pénétrer. Grimper sur les toits et pénétrer le bâtiment par la verrière, esquiver les gardes et passer par les conduits d’aération, ou simplement jouer le tank grâce à l’amélioration d’armure et rentrer par la grande porte ? A vous de choisir, sachant que vous pourrez mixer les options une fois à l’intérieur. Difficile de ne pas y avoir des rémanences de Hitman Absolution, dont Eidos a également récupéré le moteur, dans une version boostée. D’ailleurs, Mankind Divided hérite également de la série d’IO Interactive un côté die and retry qui vous oblige à vous creuser un peu la tête avant de vous lancer n’importe comment dans une mission. La consommation d’énergie rééquilibrée vous permettra ainsi de tenter différentes configurations jusqu’à trouver une option valable.
Et bien entendu, Deus Ex oblige, il s’agira encore une fois de jongler entre l’infiltration et la manière forte, en s’adaptant au mieux à chaque situation. La première bénéficie amplement d’un système de couvert plus clair, qui permet de prévisualiser les changements d’abris, mais profite également de nouvelles améliorations. La Nano-Lame servira de couteau d’attaque mais également d’explosif à distance, idéal pour tendre des pièges et prendre l’avantage en infériorité numérique. Jensen disposera également d’une sorte de taser à cibles multiples qui rendra service aux joueurs les plus furtifs. Ces derniers pourront par ailleurs devenir invisibles pendant quelques secondes, s’approcher furtivement de leurs ennemis repérés au préalable grâce à la vision au travers des murs afin de les mettre KO, ou encore utiliser une grande partie des objets placés dans les niveaux pour faire diversion. Le piratage fera lui aussi partie du packaging discrétion, pour ouvrir des accès secondaires par exemple, qui vous éviteront de vous faire fumer.
Mais Mankind Divided veut également vous laisser opérer un changement de rythme en cours de mission si nécessaire. Vous pourrez donc ramasser des armes directement sur le terrain pour remplacer votre arsenal de départ ou encore modifier vos flingues sur place (cadence, type de munitions) pour faire face à toutes sortes d’adversaires. Autre point intéressant : la plupart des améliorations sont utilisables à la fois en infiltration et en situation de combat. Eidos a d’ailleurs fait en sorte que l’on puisse switcher entre ses armes et ses améliorations de manière très fluide, afin de taper dans la réserve de munitions et dans la barre d’énergie en égales proportions. Les gunfights quant à eux sont toujours un cran en-dessous des cadors du genre, mais sont tout de même assez solides pour ne pas gêner la progression ; ils sont d’ailleurs eux aussi bien aidés par l’évolution du système de couvert. En somme, ce Deus Ex : Mankind Divided semble bien parti pour être un héritier digne de son prédécesseur, apportant ce qu’il faut de nouveautés et d’affinements à un gameplay déjà efficace. On attendra encore un peu pour juger vraiment de la qualité visuelle du soft, qui sera en grande partie dépendante des niveaux traversés. Mais ce qu'on a pu en voir nous laisse présager du bon.
DE HAUT EN BAS
Notre première mission, en réalité le début du jeu, se déroule donc à Dubaï. Les développeurs nous ont d’ailleurs annoncé avoir intégré davantage de niveaux en extérieur. La métropole du golfe Persique n’est toutefois plus, en 2029, l’oasis de richesse artificielle que l’on connaît aujourd’hui. Auparavant peuplée d’ouvriers augmentés arrivés pour les besoins de ses constructions dantesques, elle est désormais à mi-chemin entre la cité fantôme et le bidonville. C’est d’ailleurs dans un des immenses immeubles inachevés de Dubaï que Jensen et le reste de son équipe (notre héros a beau faire partie d’un commando, il suit son propre but) vont traquer leur première cible. L’occasion de découvrir les progrès de la série en matière de level-design. Ceci se traduit d’abord par plus de verticalité. Promontoires, ascenseurs, entresols, échelles, plateformes, toits : Mankind Divided joue indéniablement sur cette dimension supplémentaire. Une architecture servie notamment par l’Icarus Dash et l’Icarus Strike, deux nouvelles capacités qui permettront à Jensen de sauter plus loin/plus haut, mais également de mettre des ennemis KO en s’écrasant au sol.
Mankind Divided veut souligner les multiples approches à votre disposition, ce qui constitue un des points essentiels du jeu
Surtout, Mankind Divided veut souligner les multiples approches à votre disposition, ce qui constitue un des points essentiels du jeu. Chaque niveau est donc un enchevêtrement de passages dans lequel vous devrez tracer votre propre itinéraire, comme nous avons pu le voir dans le deuxième chapitre qui nous a été proposé, aux abords d’un théâtre de Prague ultra-protégé, à l’intérieur duquel il fallait pénétrer. Grimper sur les toits et pénétrer le bâtiment par la verrière, esquiver les gardes et passer par les conduits d’aération, ou simplement jouer le tank grâce à l’amélioration d’armure et rentrer par la grande porte ? A vous de choisir, sachant que vous pourrez mixer les options une fois à l’intérieur. Difficile de ne pas y avoir des rémanences de Hitman Absolution, dont Eidos a également récupéré le moteur, dans une version boostée. D’ailleurs, Mankind Divided hérite également de la série d’IO Interactive un côté die and retry qui vous oblige à vous creuser un peu la tête avant de vous lancer n’importe comment dans une mission. La consommation d’énergie rééquilibrée vous permettra ainsi de tenter différentes configurations jusqu’à trouver une option valable.
FURTIF
S'ADAPTER EN MILIEU HOSTILE
Mais Mankind Divided veut également vous laisser opérer un changement de rythme en cours de mission si nécessaire. Vous pourrez donc ramasser des armes directement sur le terrain pour remplacer votre arsenal de départ ou encore modifier vos flingues sur place (cadence, type de munitions) pour faire face à toutes sortes d’adversaires. Autre point intéressant : la plupart des améliorations sont utilisables à la fois en infiltration et en situation de combat. Eidos a d’ailleurs fait en sorte que l’on puisse switcher entre ses armes et ses améliorations de manière très fluide, afin de taper dans la réserve de munitions et dans la barre d’énergie en égales proportions. Les gunfights quant à eux sont toujours un cran en-dessous des cadors du genre, mais sont tout de même assez solides pour ne pas gêner la progression ; ils sont d’ailleurs eux aussi bien aidés par l’évolution du système de couvert. En somme, ce Deus Ex : Mankind Divided semble bien parti pour être un héritier digne de son prédécesseur, apportant ce qu’il faut de nouveautés et d’affinements à un gameplay déjà efficace. On attendra encore un peu pour juger vraiment de la qualité visuelle du soft, qui sera en grande partie dépendante des niveaux traversés. Mais ce qu'on a pu en voir nous laisse présager du bon.
Notre degré d’attente
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