Dead to Rights : Retribution


Dead to Rights : Retribution

Le chien a beau être le meilleur ami de l'homme, on le croise finalement assez rarement dans les jeux vidéo.  Fable II et Fallout 3 ont quelque peu changé la donne ces derniers temps mais, il y a quelques années, seul Dead to Rights nous proposait un compagnon canin, et s'attirait par là même un réel capital sympathie... hélas mis à mal par la sortie d'un deuxième épisode assez catastrophique. L'arrivée d'un volet supplémentaire, adapté aux consoles de nouvelle génération, arrivera-t-elle à redorer le blason de la série ?


Il est encore trop tôt pour répondre de manière péremptoire à cette question mais, après avoir parcouru les deux niveaux mis à notre disposition par les développeurs du jeu, force est de constater que nos premières impressions sont plutôt bonnes. L'histoire de Dead to Rights : Retribution relate la rencontre initiale entre Jack et Shadow et, à l'occasion, n'hésite pas à nous faire jouer l'un ou l'autre séparément. Commençons donc par étudier le gameplay canin, proche d'un jeu d'infiltration. En effet, dans la peau de Shadow, nulle arme n'est à notre disposition autre que les crocs de la bête. Il n'est donc pas question de se jeter inconsidérément sur des ennemis armés jusqu'aux dents. Mieux vaut mettre ses capacités sensorielles à profit en enclenchant le mode discrétion. L'odorat et l'ouïe du chien lui permettent de localiser précisément les ennemis, leurs silhouettes devenant alors visibles à travers les murs et autres obstacles visuels. Mieux encore, on peut observer leur cœur battre et en tirer des informations sur leur état d'alerte. La couleur du palpitant varie en effet du bleu au rouge, en passant par le jaune et l'orange, selon qu'ils ont repéré notre présence ou non.

Medor, attaque !

Grâce à ces informations, rien de plus simple que de se faufiler derrière l'un d'entre eux pour le choper en traître et le déchiqueter rapidement. Il n'y a plus ensuite qu'à traîner le cadavre loin des regards indiscrets avant d'aller chercher une autre proie. Le mode agressif décuple quant à lui la vitesse de Shadow, ce qui lui permet de se ruer en un clin d'œil sur une victime ou, au contraire, d'échapper rapidement à ses agresseurs. Si le jeu affiche une dominante bleutée lors des phases d'infiltration, afin de simuler le daltonisme des chiens, il retrouve toutes ses couleurs une fois que l'on reprend le contrôle de Jack. Le gameplay se transforme alors en un mélange de baston et de jeu de tir à la troisième personne, le tout rehaussé par la présence et l'utilisation de Shadow. Concrètement, il s'agit la plupart du temps d'évoluer de couverture en couverture (certaines ayant le bon goût d'être destructibles) tout en arrosant les adversaires à l'aide d'un arsenal bien fourni. Mais les munitions sont loin d'être infinies et il faut donc régulièrement en venir aux mains. Garde, coups de pieds, coups de poings, combos... Bref, rien ne manque ! Il est même possible de donner des coups circulaires ou latéraux afin de se débarrasser des ennemis agglutinés autour de nous. Le comportement de ces derniers est d'ailleurs très réaliste puisqu'ils n'hésitent pas à se débarrasser de leur arme lorsqu'ils n'ont plus de munitions et à se précipiter sur une autre, abandonnée au sol par un de leurs malheureux collègues. Le moindre pistolet peut donc être tout aussi bien convoité par le joueur, par l'I.A., ou même par Shadow, qui n'hésite pas à ramener autre chose que des bouts de bois à son maître.

Il est encore trop tôt pour répondre de manière péremptoire à cette question mais, après avoir parcouru les deux niveaux mis à notre disposition par les développeurs du jeu, force est de constater que nos premières impressions sont plutôt bonnes."

On peut également donner à notre compagnon des ordres contextuels d'une simple pression sur la croix directionnelle. Selon ce qu'on regarde à ce moment-là, il agira alors au mieux. Il ne faut pas hésiter à lui faire attaquer un ennemi pendant qu'on s'occupe d'un autre car en cas de "décès", il suffira d'une petite tape sur le flanc pour qu'il se relève et retrouve instantanément la forme. L'ensemble de ces éléments engendre des combats très dynamiques, d'autant plus qu'on dispose également d'une fonction de ralenti, utilisable aussi bien pendant les échanges de coups de feu que lors des combats à mains nues. La jauge se remplit lorsqu'on réalise de belles actions (tir en pleine tête, désarmement d'un ennemi...), ce qui permet de garder de la puissance sous le coude pour les moments difficiles. La réalisation technique semble tenir la route, même si l'aspect purement graphique ne saurait rivaliser avec les ténors du genre. En revanche, les animations sont extrêmement convaincantes et ne manquent parfois pas de piquant, notamment celles du cabot lorsqu'il s'acharne gratuitement sur un corps inanimé, qu'il urine dessus l'air de rien, ou qu'il chope un soldat par l'entrejambe. Jack n'est pas en reste puisqu'il n'hésite pas à asséner des petits coups de crosse sur la tête des ennemis qu'il prend en otage et utilise comme couverture mobile. Fun et défoulant, Dead to Rights : Retribution a tous les atouts en main pour devenir un jeu d'action très recommandable.




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