DBZ : Budokai Tenkaichi 3
DBZ, c’est une affaire qui roule ! Plus de 10 ans après l’arrêt du manga, l’œuvre imaginée par Akira Toriyama continue encore et toujours de passionner les foules. Plus active que jamais grâce aux jeux vidéo, la licence s’apprête à accueillir un nouveau rejeton en la personne de Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 3. Et pour pouvoir y jouer en avant-première, c’est à la Japan Expo qu’il fallait se rendre aujourd’hui. Premières sensations.
Crevons l’abcès fissa. Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 3 est bien parti pour n’être qu’une version à peine améliorée de son prédécesseur, déjà considéré comme étant l’un des meilleurs jeux estampillés DBZ, si ce n’est le meilleur. Puisque la cadence imposée par Bandai Namco Games est de pondre un épisode par an, les studios Spike préfèrent privilégier l’ajout de contenu que de repenser à une refonte totale de la série. Ce n’est donc pas une surprise si les développeurs communiquent à mort sur le nombre de personnages, qui dépasse aujourd’hui les 150 au casting, transformations comprises. Un chiffre colossal qui pose la question de savoir où les concepteurs sont allés chercher ces nouvelles têtes. En réfléchissant bien, on se rend compte que l’univers de Dragon Ball Z est quasi inépuisable. King Vegeta, King Cold, Neil, Babidi ou bien encore Spopovich, on sent tout de même que Spike est allé racler les fonds de tiroir. Car quand bien même un protagoniste tel que Babidi a son importance dans le chapitre Majin Buu, autant il apparaît bien fade comme simple personnage jouable. Pas franchement doué pour la baston, cet E.T. a quand même la faculté de faire appel à des démons pour faire le sale boulot à sa place. Des attaques efficaces certes, mais mieux vaut pour lui d’éviter le corps à corps où il ne brille pas vraiment. C’est d’ailleurs l’un des premiers reproches que l’on peut faire à l’égard de ce Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 3, à savoir vouloir à tout prix conserver l’authenticité des forces de chaque personnage. Un geste on ne peut plus saluable, mais qui se révèle être un véritable handicap en matière d’équilibre entre chaque personnage.
Cela dit, on navigue dans des eaux connues et cela ne sert strictement à rien de faire mine d’être surpris. Car il faut bien avouer que le gameplay de ce Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 3 parvient encore une fois à faire son petit effet. Pas de grand changement dans les lignes, mais les quelques fignolages ajoutées ici et là permettent de renforcer le système de combat déjà bien rôdé. Les téléportations par exemple, s’ils se réalisent toujours de la même manière, le découpage plus dynamique apporte plus d’impact qu’auparavant. Bien entendu, la curiosité de découvrir les attaques des nouveaux personnages est immense, mais on se réjouit aussi de voir que les plus anciens protagonistes ont bénéficié également de petites mise à jour, afin de renouveler le sentiment de la découverte. Reste maintenant à découvrir le mode Histoire, indisponible dans cette version démo de la Japan Expo, tout comme la version Wii, abonnée aux absents. Toujours très élitiste dans sa prise en main, Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 3 est bien parti pour succéder dignement à son aîné, même si dans le fond, il faut bien le reconnaître, ça sent juste la mise à jour à plein nez. Pour certains, c’est amplement suffisant.