Test également disponible sur : Wii

Test Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 3

La Note
note Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 3 15 20

Tout comme DBZ : Budokai Tenkaichi 2 en son temps, la version Wii de Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 3 restera un cran en-dessous de la mouture PS2, et ce pour plusieurs raisons. Tout d'abord, la jouabilité offerte par le couple Wiimote / Nunchuk reste toujours aussi peu jouable, et déclarer que l'immersion est plus importante reste une hérésie totale. Certes, il est toujours possible de brancher une manette GameCube, mais encore une fois, il s'agit-là d'un tour de passe-passe pour éviter de critiquer cette maniabilité Wii tout simplement hasardeuse. Ensuite, le mode online - bonus pourtant exclusif à cette version Wii - tire encore un peu plus la note vers le bas, puisque les lags incessants empêchent le joueur de profiter de cette option pourtant alléchante. Bien évidemment, l'habillage et le contenu reste inchangés, ce qui fait de cette version un bon jeu de baston sur Wii, mais si vous voulez vraiment jouer dans les conditions optimales, c'est sur PS2 que ça se passe.


Les plus
  • 161 personnages !
  • Gameplay encore plus abouti
  • Des attaques redessinées
  • Les transformations en temps réel
  • Nombreux modes de jeu
  • Les voix japonaises
Les moins
  • Pas très jouable avec le duo Wiimote / Nunchuk
  • Des lags insupportables en ligne
  • Un mode Histoire moins captivant
  • Le déséquilibre entre certains persos
  • Les musiques PAL, toujours aussi ratées
  • Cinématique d'intro foireuse


Le Test

Près de trois mois après nous avoir ébloui sur PlayStation 2, Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 3 poursuit sa quête insatiable sur Wii. Avec un affichage en YUV, une jouabilité dite immersive et unique ainsi qu'un mode online exclusif, cette version semblait être l'aboutissement de la série. C'est du moins ce que nous espérions...


La force d’un label se mesure de différentes manières : sa qualité, sa popularité, sa façon de se renouveler, mais surtout sa longévité. De ce point de vue-là, Dragon Ball Z est un champion toutes catégories, une graine de star inépuisable. Car on a beau connaître l’histoire de Goku et de ses acolytes sur le bout des ongles, chaque fin d’année on se surprend à revivre leurs aventures (de l’arrivée de Radditz sur Terre jusqu’au combat final contre Buu, en passant par les différents films et autres OAV, et la période un peu creuse de l’ère Dragon Ball GT) avec presque autant de plaisir. Cette année, Bandai Namco Games a décidé d’aller un peu plus loin en ce qui concerne le mode Histoire, puisqu’on peut désormais compter sur les toutes premières aventures de Son Goku lorsqu’il était encore un jeune garçon naïf plein d’espièglerie. L’occasion pour les développeurs de mettre à jour le casting de ce troisième épisode en proposant des personnages inédits issus de cette première saison. S’il n’est plus la peine de présenter Tao Pai-Pai, il n’est pas déplacé en revanche de dévoiler la présence de Nam, Hatchan, Tambourine ou bien encore Blue qui nous fait l’honneur de représenter le bastion du Ruban Rouge. Bien évidemment, il ne s’agit pas des seuls personnages inédits de ce Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 3 puisqu’on comptabilise pas moins de 161 belligérants contre 130 l’année passée. Une trentaine de nouveaux personnages que les développeurs sont allés chercher ici et là pour continuer à gonfler les rangs de ce casting prestigieux. King Vegeta, King Cold, Babidi, Spopovitch, Nail, Gohan du futur, il y a même Aralé - héroïne de la série Dr Slump – qui avait fait une apparition dans l’un des épisodes de la période Dragon Ball. La classe.

 

Signé Z

 

Au-delà d’un simple upgrade en terme de distribution, Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 3 se charge aussi d’apporter bon nombre d’améliorations en ce qui concerne son gameplay. Bien entendu, la base est restée identique et le jeu propose une fois de plus la fameuse vue de dos, qui non seulement dynamise l’action de manière cinématographique, mais retranscrit également de la plus belle manière l’intensité qui se dégageait de la série animée et même du manga d’Akira Toriyama. Tout y est léché jusqu’au moindre détail, prouvant que Spike développe la série avec autant d’amour et fidélité. A première vue et surtout pour le joueur lambda, les différences qui existent entre Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 2 et sa suite paraissent minimes voire même inexistantes. Ce sont en effet les habitués de la série qui remarqueront aisément que Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 3 poursuit sans relâche le travail de fond qui avait été effectué dans l’opus précédent. C’est tout le système de combos et de téléportation qui a été revu et corrigé dans cette version, offrant à l’attaquant encore plus de possibilités d’attaque, tout en maintenant un certain pressing sur sa victime. Le vol du dragon, jusqu’à présent limité à une seule et unique direction s’offre ici de plus larges horizons. Dorénavant, il est possible de foncer sur son adversaire de différents côtés mais également d’éviter ou tout simplement de contourner une attaque, tout en gardant sa vitesse de croisière. Mieux encore, en combinant certaines touches lorsqu’on se situe à une distance suffisamment proche de l’adversaire, il est possible de l’agresser directement, sans jamais casser la fluidité de son mouvement.

 

Afin de ne pas favoriser les joueurs attaquants, les développeurs ont laissé aussi un éventail de mouvements assez large aux défenseurs afin qu'ils puissent se sortir des situations délicates, bien que l’avantage soit tout de même donné à l’agresseur. Ainsi, il est possible de se téléporter dans le dos de son antagoniste pour se retrouver alors dans le rôle de l'assaillant, seulement si on parvient à profiter de la situation. Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 3 joue de manière plus incisive donc avec les espaces qui ont d’ailleurs gagné en importance, ce qui devrait réjouir les amateurs de jeu de cache-cache. Cela dit, se cacher derrière un élément du décor reste provisoire et éphémère quand on sait que les décors sont totalement destructibles. Si les enchaînements d’attaques et autres boules de feu ont gagné en puissance et vélocité, il en est de même des pouvoirs qui ont quasiment été tous redessinés. Alors que certains développeurs se seraient contentés de rajouter quelques attaques ici et là, histoire de faire illusion, le studio Spike s’est plié en quatre pour retravailler l’ensemble des attaques pour chacun des personnages. Angles dynamiques, effets pyrotechniques et bruitages de circonstance, ceux qui apprécient les belles images risquent d’être servis. Certains bonshommes tels que Son Goku, qui possède plusieurs transformations, disposent d’une grande variété d’attaques propre à la tenue et à la période à laquelle il correspond. En d’autres termes, le Goku de Namek de la période Freezer ne dispose pas des mêmes attaques que le Goku du chapitre Buu. Le souci du détail est véritablement le leitmotiv des concepteurs chez Spike, et cela mérite amplement d’être souligné et salué. Si les qualités intrinsèques du jeu sont à mettre en lumière, les défauts inhérents à la version Wii le méritent tout autant. Bandai Namco Games a beau crier sur tous les toits que la jouabilité offerte par le couple Wiimote / Nunchuk renforce l'immersion, on est loin de la véracité scientifique. Certes mimer le Kaméhamé devant son écran amusera le petit cousin, mais il faut bien admettre que pour maîtriser comme il se doit le jeu avec toute la technicité qu'on lui connaît, seule une manette classique est indispensable. Alors oui, l'alternative du pad GameCube est l'excuse toute trouvée, mais quand on a batît toute la communication autour de cette jouabilité, mieux vaut ne pas se planter. C'est pourtant le cas ici.

 

He's gotta power

 

Véritable réussite dans Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 2, le mode "Story" de ce troisième épisode a décidé de mettre de côté tout l'aspect exploration et RPG du précédent opus, afin de se concentrer uniquement sur l’aspect combatif, à notre plus grand désarroi. Oubliez la map monde qu’il était possible de survoler à la vitesse du son, ici le scénario est découpé en plusieurs chapitres, correspondant chacun aux différentes périodes de la série. Bien entendu, l’aventure démarre par l’affrontement avec Radditz venu foutre le dawa sur Terre mais très vite, il est possible de débloquer les autres parties de l’histoire. Afin d’apporter un aspect narratif à cette succession de combats parfois redondants, les concepteurs ont eu la bonne idée d’intégrer directement les cinématiques en plein cœur du jeu. Pour ce faire, il faudra appuyer sur le bouton correspondant, au moment où le pictogramme apparaît à l’écran, signalant qu’il est possible de faire avancer l’histoire, quelque soit l’état dans lequel se trouve son personnage. S’enclenche alors soit une cinématique, soit un changement de personnage ou bien une action bien précise, correspondant systématiquement à ce qui s’est passé dans le scénario. Le joueur a toutefois le choix de ne pas appuyer sur le bouton, mais il lui faudra alors assurer la victoire, ce qui n’est pas chose aisée lorsque l’adversaire en face possède bien plus de barre de vie. 

A l’instar des anciens volets de la série, Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 3 puise également sa force grâce à ses nombreux modes de jeu. Un mode "Histoire", un mode "Tournoi" et ses nombreuses déclinaisons (Budokai, Bojack, Cell Game, Royaume des Morts), un mode "Entraînement", un mode "Versus", la boutique et tous les autres bonus. En prime pour cette version Wii, nous avons accès au fameux mode online qui manquait tant à la mouture PS2. Un tir recadré puisqu'il est possible de se connecter aux serveurs pour affronter des joueurs de tous horizons. L'euphorie sera malheureusement de courte durée puisqu'une fois connecté au réseau et les premières parties lancées, c'est la désillusion totale. Les lags incessants, déjà répertoriés sur les forums japonais et américains sont d'actualité pour cette version PAL, qui empêchent de profiter d'un match correct. Il arrive souvent que l'image se fige à l'écran mais que le combat continue sur le serveur, si bien qu'on se retrouve à se manger des attaques sans avoir la moindre visibilité. Une frustration d'autant plus grande pour ceux qui s'étaient asbtenu d'acheter la version PS2 de Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 3 pour profiter des bonus exclusifs de la Wii. Inutile de s'attarder davantage, la version Wii de DBZ : Budokai Tenkaichi 3 réitère les erreurs de l'épisode précédent et conforte ce que nous pensons réellement ici chez JeuxActu : il y a certains titres qui ne sont pas fait pour voir le jour sur la console de Nintendo. Au moins, c'est dit !





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