Castlevania Lords of Shadow 2 : "il faut être aveugle ou débile pour mettre 4/10 au jeu !"


Castlevania Lords of Shadow 2 : "il faut être aveugle ou débile pour mettre 4/10 au jeu !"

Sorti le 27 février dernier, Castlevania : Lords of Shadow 2 n'a malheureusement pas plus à tout le monde, notamment aux Américains qui lui ont réservé un accueil parfois glacial. Il suffit en effet de se rendre sur le site Metacritic pour comprendre les ravages faits par la presse outre-Atlantique, qui a valu au jeu de Konami de repartir avec une moyenne globale de 62%. Et l'on connaît l'importance des notes données à des jeux dont le succès commercial n'est pas assuré à l'avance. Interviewé par nos confrères d'Eurogamer Espagne, Enric Alvarez, le boss studio de Mercury Steam, a vivement réagi par rapport aux plus mauvaises notes, et surtout celle du magazine Edge, qui a collé un méchant 4/10 au titre.

 

C'est un magazine important. Il y a un certain nombre de publications qui donnent une tendance, et à partir de celle-ci, les autres médias ajustent leur note en fonction. Le premier Castlevania : Lords of Shadow, qui a obtenu la note moyenne de 85% sur Metacritic, a également eu de mauvaises notes sur certains gros sites, mais néanmoins, la note du jeu est restée élevée."

C'est vrai que Edge a aimé le premier (Castlevania : Lords of Shadow, ndlr), mais pas le second. Mais je trouve que ce qui se passe là est vraiment injuste. Il faut être aveugle ou débile pour donner un 4/10 pour un jeu de cette qualité. Avec une note de 4/10, les gens vont croire que c'est un jeu de merde, mal réalisé, mal rythmé avec des mécaniques de jeu qui ne fonctionnent pas et doté de graphismes affreux, et si j'étais un analyste conscient de tout cela, je dirais que Lords of Shadow 2 ne mérite pas une note aussi pourrie."

Très remonté, Enric Alvarez se permet même de remettre en question le travail des journalistes et des testeurs qui n'ont pas aimé son jeu, déclarant "qu'il est heureux que les gens qui écrivent sur les jeux n'en développent pas". Et quand bien même Alvarez accepte la critique, il estime que "les journalistes manquent de professionnalisme de manière générale, jugeant les choses pour ce qu'elles sont et non pas pour ce qu'elle devraient être..."

Afin de mieux argumenter son point de vue, le big boss de Mercury Steam prétend "respecter l'opinion de chacun, mais estime qu'il ne faut pas confondre un test et une analyse". Selon lui, "une analyse va principalement tester le sujet et le sujet serait principalement testeur". Dans sa démarche de vouloir défendre la qualité de son jeu bec et ongles, Enric Alvarez dénonce avant tout le système mis en place par Metacritic, très influent dans l'industrie du jeu vidéo, même au niveau des studios de développement. Car, certains ne le savent pas encore, mais les développeurs obtiennent leurs primes en fonction des notes obtenues sur Metacritic. Le seuil critique à atteindre, sous peine parfois de payer les pots cassés, voire même de fermer boutique. Mais là, parfois, les notes excellentes de Metacritic ne suffisent plus pour sauver une société, Irrational Games s'en souvient encore...

 

Enric Alvarez, big boss de Mercury Steam


Réagir à cet article Réagir à cet article


Autres articles

Castlevania : Netflix a donné son feu vert pour une troisième saison, quelques détails La série Castlevania est, pour beaucoup, un rêve devenu réalité malgré quelques retours très mitigés. En tout cas, Netflix semble y croire dur comme fer et vient de donner son accord pour la production d'une troisième saison... 2 | 02/11/2018, 11:50
Castlevania : la saison 2 livre sa date de sortie sur Netflix, quelques images Après une première saison plutôt réussie sur Netflix, Castlevania remet le couvert avec une deuxième salve déjà très attendue. Ça tombe bien, puisque la licence vient de donner la date de sortie ainsi que quelques images ! 2 | 06/07/2018, 12:13