Battleborn : un Borderlands multi encore plus fun et déjanté ? Nos impressions


Battleborn : un Borderlands multi encore plus fun et déjanté ? Nos impressionsA peu moins d'un an après son officialisation, nous avons enfin pu mettre les mains sur la nouvelle licence de Gearbox Software. Dans l'intervalle, on peut dire qu'elle a su rester plutôt discrète médiatiquement parlant. Pourtant, avec Battleborn, le studio texan prend un virage assez intéressant, celui du multijoueur. Si la fibre multi était déjà présente dans Borderlands (qui ne se dégustait vraiment qu'en coopération), elle est ici placée au cœur de l'ADN de Battelborn. C'est donc à travers une série de parties réalisées en coopération avec quatre de nos confrères que avons pu avoir un premier aperçu du jeu.

BattlebornAu vu donc de sa relative discrétion, il n'est pas inutile de rappeler un peu vers quoi se dirige Battleborn. Même si en réalité, c'est un brin compliqué. Le jeu revêt l'apparence d'un FPS, ça, c'est indéniable. Cependant, il embarque également un certains nombres d'éléments et de mécaniques qui en font une sorte de MOBA à la première personne. Dans un univers réduit à une seule étoile encore habitable, cinq factions se battent pour dominer ce dernier bastion baptisé Solus. Mais voilà qu'une menace extérieure, les Varelsi, va pousser les meilleurs éléments de chaque camp à mettre de côté leurs différences pour sauver ce qui peut encore l'être. Voilà un background taillé sur mesure, ni trop chiche ni trop développé, pour les ambitions multi de ce Battleborn. Du côté du MOBA, Battleborn va d'abord piocher la profusion et la variété de ses héros. Gearbox nous en promet 25 dès le lancement du jeu, avec évidemment une tendance à l'augmentation par voie de DLC ensuite. Chacun d'eux représentant une des factions qui se disputent une partie de Solus, le studio a choisi de laisser carte blanche à ses character designers, ce qui donne un résultat particulièrement bigarré. Il suffit de jeter un œil au casting pour deviner la foultitude d'influences sur leur travail : de l'heroic fantasy aux mangas et animes en passant par des personnages cartoonesques ou des héros au look vraiment inédit, le roster de Battleborn peut sembler désuni mais s'assure en même temps que chaque joueur trouve chaussure à son pied.

 

MÉLANGE DES GENRES
 

BattlebornD'autant que, sans surprise, cette différence de looks entre les héros se traduit également par des différences de maniabilité. Battleborn a beau se la jouer FPS, il ne propose par énormément d'armes à feu au final et dispose même d'un bon lot de combattants de corps-à-corps. Arc, katanas, hache, pistolet sniper, gatling, couteaux de lancer sont autant de possibilités et de styles envisageables, qui, compilés aux compétences et aux mouvements de chaque héros, vont leur conférer une fonction spécifique (tank, soutien, combat à distance, etc). Car une des autres mécaniques que Battleborn emprunte au MOBA, c'est son système d'évolution. Le mode Histoire sera divisé en missions, chacune d'entre elles étant rejouable à l'envi. Pendant chaque mission, il sera possible de faire grimper son personnage du niveau 1 au niveau 10. A chaque level gagné, vous devez opter pour une capacité d'un des deux arbres de compétences proposés. Globalement, chacun offre une orientation bien marquée pour votre héros : vous pouvez choisir de ne développer qu'un seul arbre ou mélanger les capacités pour obtenir un profil plus customisé. Ce système est au cœur du gameplay de Battleborn. Ainsi certains héros s'avèrent être relativement faibles durant les premiers niveaux et doivent être protégés avant d'exploser en fin de partie. Il vous faudra également coordonner le choix de vos capacités si vous jouez en coop', avant de maximiser vos chances. Le duo Montana et Miko (aka un gros bras et un combattant à distance aux capacités de soin particulièrement utiles) s'est montré d'une efficacité terrible ; peut-être même un peu trop mais on attendra l'équilibrage final pour s'exprimer sur ce point.
 
Battleborn mise sur des sessions de jeu relativement courtes et un minimum de prise de tête
 

BattlebornAvec sa prise en main facile, taillée aussi bien pour le duo clavier/souris que pour la manette, et ses contraintes scénaristiques limitées, Battleborn mise sur des sessions de jeu relativement courtes et un minimum de prise de tête. Niveaux plutôt balisés, indications audio (coucou Borderlands) pour indiquer la marche à suivre, et événements scriptés réguliers pour donner du rythme aux missions : voilà la recette du solo de la nouvelle licence de Gearbox qui, il faut bien l'avouer, réussit son pari sans trop de problèmes. Reste à voir comment s'articulera le mode "Histoire", ainsi que l'évolution générale de votre profil. 2K Games a évoqué récemment la possibilité d'upgrader le profil de chaque héros (Rang du personnage) mais également le votre (Rang de commandement), à travers les parties multi ou solo. Le mode compétitif, quant à lui, proposera trois modes de jeu également inspirés du MOBA : il vous faudra en effet gérer vos sbires et éliminer ceux de l'adversaire. Au final, on peut dire que Battleborn est globalement sur la bonne voie par rapport aux objectifs affichés par Gearbox Software, même si on préfère réserver notre jugement quant à la structure générale du soft et, du même coup, à sa possibilité ou non de faire son trou.

 


Notre degré d’attente

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