Astro Bot : la PS5 ne tiendrait-elle pas là son Super Mario Next Gen' ? (Preview)
Evidemment, dès lors qu'on commence à comparer les jeux et les licences, ça fait grincer des dents, notamment dans les communautés respectives et dieu sait que les N-Sex sont archi susceptibles quand on vient marcher sur leurs plates-bandes, mais force est de constater que les membres du studio Team Asobi sont loin d'être des manchots quand il s'agit de plateformer. Cela fait bientôt 4 ans que le studio japonais travaille dessus, depuis la sortie d'Astro's Playroom en vrai, et c'est toujours le Français Nicolas Doucet qui dirige le projet avec une grande passion. Et cette envie de bien faire, on la ressent dès les premières minutes de jeu, aussi bien dans la réalisation que dans le gameplay, les contrôles, la jouabilité et une finition aux petits oignons. Tout est carré, bien fait, réglé avec minutie, rien qui déborde et il se dégage immédiatement un sentiment de joie quand on commence à déambuler dans les premiers niveaux du jeu.
FINITION AUX PETITS OIGNONS
Pour ce premier hands-on, Sony nous a autorisé à nous balader sur plusieurs planètes pour découvrir et appréhender le gameplay, combattre un boss, un gros poulpe absolument génial, j'y reviens dans quelques instants, mais aussi tester nos nerfs et notre endurance sur deux missions bonus à la difficulté bien corsée, afin de nous prouver que ce Astro Bot ne sera pas qu'une partie de plaisir. Je tiens quand même à rassurer les enfants et les parents qui regarderont cette vidéo, les missions archi balèzes sont généralement des quêtes annexes bonus qui ne viendront pas entâcher le déroulé principal de l'aventure, soyez rassurés. Par contre, si vous platiner le jeu, c'est-à-dire finir le jeu à 100%, il faudra relever ces challenges impérativement. Ce qui m'a fasciné de prime abord avec Astro Bot, c'est sa réalisation, sa technique, ses graphismes. On se plaint du manque de jeux véritablement next gen', mais quand on met les mains sur Astro Bot, il se dégage une sensation de jeu nouvelle génération. Alors bien sûr, si vous avez déjà joué à Astro's Playroom, on est dans la continuité, même si cette "suite" est encore plus poussée techniquement parlant, mais le jeu respire la vie de partout. C'est coloré, c'est chatoyant, les niveaux sont remplis d'éléments en tout genre, à tel point que nos yeux ne savent plus où se poser.
Etant donné que notre session de jeu étant chronométré, je ne pouvais pas trop traîner dans les niveaux, mais j'avais qu'une envie, parcourir et découvrir chaque parcelle de ce qui m'était proposé dans les environnements. Il se passe en effet mille et une chose à l'écran. Il y a des ennemis partout, au sol, dans le ciel, la végétation bouge, les fleurs aussi, tout interagit avec réalisme à chaque passage d'Astro. Il y a d'ailleurs un moteur physique assez incroyable et en combinant tous ces éléments, on obtient ce côté next gen au jeu. Et comme il s'agit d'un jeu de plateforme, on n'est pas habitué à voir un tel rendu visuel. Bah oui, les références du genre étant les jeux de Nintendo, Mario en tête de gondole, on est obligé de se limiter aux performances restreintes de la Switch. Bien sûr, la console est capable de nous offrir des trucs de dingue, la preuve avec Super Mario Wonder qui était incroyable, mais là on ne boxe plus dans la même catégorie.
D'ailleurs, ce Astro Bot ressemble beaucoup à un certain Super Mario Galaxy dans sa structure et sa proposition, et même le feeling des contrôles rappellent le jeu de Nintendo. Parce que si Astro Bot étonne par ses graphismes, il surprend aussi par la qualité de sa jouabilité. Tout est réglé au millimètre près, que ce soit la vitesse de déplacement, les différent sauts à gérer, la distance de saut, les attaques, les obstacles à comprendre, tout est parfaitement huilé, avec ce côté instinctif qui prouve que Team Asobi maîtrise le genre. D'autant que le jeu a aussi une autre grande qualité, c'est son rythme et la manière dont il enchaîne les idées de game design, le tout en parfaite concordance et cohérence avec le monde qui propose, avec ce côté un peu robotique et mécanique qui fait plaisir à voir. Et puis si vous êtes un fan de la marque PlayStation, le jeu regorge de références et autres Easter Eggs qui font plaisir à voir. Tout au long de l'aventure, on va croiser d'autres personnages issus du monde de PlayStation. Ratchet & Clank, Parapa the Rapper, Kratos et Atreus de la série God of War, Journey, Nathan Drake, même l'histoire est en lien direct avec la PS5, puisque la console se retrouve écrasée sur une planète après combattu dans l'espace. Et bien sûr, comme tout jeu de plateforme qui se respece, Astro Bot mise énormément sur la replay value, la rejouabilité, avec des secrets à trouver, des niveaux cachés à dénicher, des artefacts à trouver, l'idée étant de pousser le joueur à l'exploration.
UN JEU QUI DONNE LE SMILE
Et ce qui est chouette aussi avec Astro Bot, c'est que le gameplay est en constate évolution. Au fil de l'aventure, notre petit robot va se voir octroyer des pouvoirs en fonction des planètes qu'il va découvir. Il y les têtes de grenouille à visser sur ses mains et qui font office de gants grappins qui vont permettre de s'accrocher à des parois, ou alors d'attraper certains objets. Il y a aussi le chien fusée, qu'on accroche dans son dos comme un simple jet-pack et qui permet alors de foncer sur une courte distance. Non seulement, ça permet de traverser le vide, mais aussi de détruire des murs friables. Il y a aussi le poulpe qui permet aussi à notre robot de gonfler comme un ballon de baudruche et d'autres pouvoirs seront disponibles au fil de l'aventure. On a pu voir que Astro pouvait devenir un géant, disposer d'un timer pour arrêter le temps, sachant que chacun de ses pouvoirs ne sont pas cumulables, ils sont adaptés à chaque planète. On se laisse transporter par cette aventure colorée, souriante, bienveillante, qui regorge d'idée, qui est pleine de rythme et qui arrive à s'adapter à tous les types de joueurs. Le jeu risque de se parcourir avec plaisir et délice, mais comme je le disais plus haut, il y aura aussi du challenge à revendre pour les joueurs plus chrevonnés. Des niveaux à finir d'une traite, sans mourir une seule fois, sous peine de tout recommencer depuis le début du niveau. Je vous jure que certains passages, j'ai dû recommencer chaque 20 fois avant de réussir tellement c'était corsé. Bref, y en aura pour tout le monde.