Yesterday Origins : le retour aux affaires de Pendulo Studios ? Nos impressions

Faisant à la fois office de suite et de préquelle à Yesterday, Yesterday Origins semble alterner entre le passé et l'époque actuelle. Ainsi, cette version preview commence à l'époque de l'Inquisition, alors qu'un certain Miguel de Castro, fils du Duc de Fuentenegra se trouve en bien mauvaise posture. Enchaîné dans une cellule décorée de quelques instruments de torture, avec un porc comme compagnon d'infortune et une brute épaisse comme geôlier, le héros de cette séquence semble dans une situations désespérée. Heureusement, l'arrivée inopinée d'un cadavre tout frais dans la prison va changer la donne. En matière d'ambiance, Yesterday Origins semble donc être fidèle à son prédécesseur, à savoir bien plus sombre que les productions habituelles du studio.

"ALL MY TROUBLES SEEMED SO FAR AWAY..."

Cependant, l'humour reste tout de même la partie, notamment dans les dialogues ou les tentatives infructueuses de combinaison d'objets. Si certaines se soldent par une simple vibration de l'objet dans l'inventaire, indiquant par là une voie sans issue, d'autres nous gratifient d'une petite explication, généralement humoristique, quant à l'impossibilité de réaliser l'action. Essayez de combiner un bout de tissu avec une barre de fer, et on vous expliquera que créer et agiter un drapeau blanc ne vous aidera en rien. Et s'il vous prend l'idée de mettre le crapaud venimeux trouvé sur le cadavre dans le chaudron de la cellule, on vous informera qu'en plus d'être jugé pour hérésie vous le seriez également pour sorcellerie. Le seul crime de Miguel est en effet de pouvoir lire toutes les langues, et donc d'être considéré comme le fils du Diable. Un obscurantisme qu'on prend plaisir à découvrir plus loin en discutant avec le geôlier, qui nous apprend par exemple que le cochon qui nous tient compagnie doit être torturé et exécuté car il a dévoré un individu non baptisé, devenant ainsi lui-même un hérétique. En plus d'être distrayantes et informatives, les séquences de dialogue revêtent une importance toute particulière, puisqu'elles permettent de placer automatiquement dans l'inventaire certaines informations. Celles-ci seront utilisées par la suite pour justifier vos actions. En effet, à certains moments le jeu demande non seulement de combiner certains objets particuliers entre eux, mais également de faire rentrer dans l'équation la raison de cette association. Voilà un bon moyen d'empêcher le joueur de réussir en essayant de manière aléatoire un maximum de combinaisons, puisque certaines d'entre elles ne pourront pas être achevées avant d'avoir obtenu la bonne information. Pour effectuer une combinaison de ce type, on clique sur un objet afin de le voir s'afficher dans une fenêtre dédiée, puis sur le deuxième. Et si une troisième case munie d'un point d'interrogation s'affiche, il faut alors cliquer sur le bon élément d'information.

En plus d'être distrayantes et informatives, les séquences de dialogue revêtent une importance toute particulière, puisqu'elles permettent de placer automatiquement dans l'inventaire certaines informations.

Techniquement, le jeu reste fidèle à son prédécesseur et nous propose des graphismes assez cartoon, faits de décors 2D et de personnages et objets 3D. Ces derniers peuvent et doivent d'ailleurs être observés sous tous les angles, afin d'y dénicher de nouvelles zones interactives. Mais au-delà du gameplay et de l'aspect technique, c'est également le scénario de Yesterday Origins qui pourrait bien faire mouche. Car Miguel et John ne forment qu'une seule personne, comme le savent déjà ceux qui ont parcouru le premier volet. Mais l'immortalité de Yesterday a un prix : l'amnésie systématique à chaque résurrection. Un problème que John va essayer de résoudre, aidé en cela par sa compagne Pauline, également immortelle mais sans problème de mémoire. La deuxième séquence de notre version preview nous place d'ailleurs de nos jours en plein Paris, alors que Pauline cherche un moyen de se débarrasser de quelques rides naissantes. Et si le pot de crème anti-rides renferme une balle de pistolet, ce n'est peut-être pas pour rien… Mais nous n'en dirons pas plus. Si vous désirez prendre le destin de nos deux héros en main, sachez que le jeu sort dès le 13 octobre sur PC et consoles. Vous pouvez compter sur nous pour en réaliser un test en bonne et due forme !