X10 > Dead Rising 2
Bien qu'il soit également prévu sur PlayStation 3 et PC, Dead Rising 2 fut choisi par Microsoft pour faire honneur au X10, son événement privé qui a eu lieu à San Francisco cette année. Il faut bien avouer que Capcom avait réservé au constructeur américain une chouette surprise : la possibilité de télécharger – certainement au moment de la sortie du jeu – un épisode Prologue exclusif à la Xbox 360, permettant de faire le lien entre le premier Dead Rising et cette suite. L'occasion pour nous de faire plus ample connaissance avec Chuck Greene, qui n'a d'ailleurs rien à envier à Franck West quand il faut massacrer du zombie avec classe. Nouvelles fraîches impressions, manette en mains.
La dernière et unique fois où nous avons pu mettre la main sur une version jouable de Dead Rising 2 remonte au Tokyo Game Show 2009. Capcom avait en effet organisé en parallèle du salon tokyoïte un événement privé, où il était possible de festoyer joyeusement dans un bar du quartier de Ebisu et s'essayer au mode multi du titre. Cinq mois plus tard, nous pouvons enfin tester en avant-première le mode solo à travers une démo calibré spécialement pour l'événement. En effet, ne vous attendez point ici à de grandes révélations dans le scénario, ce hands-on – assez inattendu – consistait à découvrir l'un des points majeurs de Dead Rising 2 : la création d'armes destructrices de zombies. C'est en effet l'une des particularités de cette suite qui permet au joueur de combiner plusieurs armes entre elles afin d'obtenir un résultat détonant. Par exemple, pour pouvoir profiter de l'efficacité de la double tronçonneuse, il faut au préalable se rendre dans une salle de fabrication (elles seront placées de manière stratégique dans chaque niveau) où Chuck Greene, le héros, peut associer divers éléments disponibles. Pour cette arme pour le moins redoutable, il faut se munir d'une pagaye, de deux tronçonneuses, si possible en étant de marche, et bien sûr un peu de scotch pour faire tenir le tout. S'il n'est pas nécessaire d'avoir le morceau d'adhésif pour tenir le tout, il est impératif de déposer la pagaye et les deux tronçonneuses sur le plan de travail pour pouvoir les combiner. C'est le B.A.-ba de la customisation de ces armes, à savoir passer systématiquement sur le plan de travail. Que ce soit le lance-flamme (que l'on fabrique en associant un pistolet à eau et un bidon d'essence), la fourche électrique (se réalise grâce à un râteau et boîtier électrique) Une fois cette étape passée, vous pourrez vous amuser à trancher du zombie avec votre nouveau joujou, bien utile pour faire grimper son score, et par la même occasion glaner quelques dollars qui seront bien utiles pour s'acheter d'autres armes par la suite. Certaines salles permettent carrément de récupérer ces fameuses armes personnalisables, moyennant finance bien évidemment ; ce qui est pratique quand on a la flemme de partir à la recherche de ces éléments bien spécifiques pour réaliser son propre montage. Quoiqu'il arrive, Dead Rising 2 proposera un éventails d'armes à utiliser carrément gargantuesque. De la simple batte de base-ball jusqu'au lance-fusées de Bengale, en passant par le redoutable katana, les armes à feu et les éléments du décor que l'on peut attraper à tout moment, il sera possible de tuer les êtres damnés de mille et une façons possibles. Les véhicules seront toujours de la partie, avec en prime la possibilité d'associer des armes customisées à ces engins motorisées, comme cette moto à laquelle on a ajouté deux tronçonneuses de part en d'autres du guidon. Particulièrement efficace pour scorer comme un porc.
En effet, ne vous attendez point ici à de grandes révélations dans le scénario, ce hands-on – assez inattendu – consistait à découvrir l'un des points majeurs de Dead Rising 2 : la création d'armes destructrices de zombies. C'est en effet l'une des particularités de cette suite qui permet au joueur de combiner plusieurs armes entre elles afin d'obtenir un résultat détonant."
Parmi les nouveautés à retenir de ce Dead Rising 2, on note bien évidemment l'évolution graphique. En quatre années, cette suite a gagné en finesse, avec des textures beaucoup plus fines, une modélisation des personnages plus convaincantes, une présence encore plus exacerbée de l'hémoglobine (chaque zombie tué provoque des jets de sang assez monstrueux) et surtout la possibilité d'afficher jusqu'à 3 000 morts-vivants simultanément, sans que le frame-rate ne soit touché. Un exploit que Blue Castle Games s'efforce à communiquer à chaque événement et qui permet surtout de reproduire un sentiment de foule encore plus importante. Les développeurs ont d'ailleurs pris soin de multiplier le nombre de modèles, afin de ne pas tomber trop souvent sur le même zombie d'affilée. Autrement, Dead Rising 2 reprend le même schéma que son aîné, à savoir un monde semi-ouvert, où il est possible de se balader où bon nous semble pour soit suivre le scénario, soit tuer du zombie just for fun. On retrouve très rapidement ses marques, Chuck se jouant de la même manière que Franck, à la différence près que cette fois-ci, il n'a plus besoin de tenir son appareil et réaliser quelques clichés pour son journal à sensations. Beaucoup plus décontracté, notre blond a néanmoins toujours le même sens de l'humour et se travestir ne lui pose aucun problème. Ainsi, il sera possible de déguiser Chuck Greene de la tête aux pieds. Qu'il porte une côte de maille sexy, laissant entrevoir ses pectoraux, ou courir dans les rues de Fortune City, juste avec un slip en latex sur lui, fait partie des images folkloriques que nous réserve Dead Rising 2. Une fois encore, cette suite possède un humour très second degré où l'on nous promet une pléiade de personnages-tiers tous aussi barrés que notre motard enragé. Désormais attendu pour le 3 septembre en Europe, le jeu aura l'occasion de se laisser découvrir davantage dans d'autres événements à venir, notamment le prochain E3 de Los Angeles. Vous pouvez d'ailleurs compter sur nous pour vous faire part de nos prochaines impressions.