Warhammer 40.000 Dawn of War 3 : on y a joué, voici nos impressions

Voilà déjà plus de cinq ans que la dernière extension de Warhammer 40.000 : Dawn of War 2, baptisée Retribution, est arrivé sur nos bécanes. Autant dire une éternité pour les amateurs de tactique et de bolters lourds. Mais voilà, le conflit éternel narré par Games Workshop depuis des dizaines d'années va finalement connaître un nouveau chapitre en 2017. Il se déroulera sur la planète Acheron (tout du moins pour ce qu'on en sait à l'heure qu'il est) et verra l'Empire se frotter aux Orks, aux Eldars et probablement à une quatrième race encore non-révélée à l'heure qu'il est, pour le contrôle de la planète. C'est donc dans un désert gelé et déchiré par les crevasses béantes et ponctué de cratères, que nous avons pu faire nos armes le temps d'une mission dans la peau des Blood Ravens, avec pour objectif la destruction de portails eldars.
LE MARTEAU ET L'ENCLUME
Pour ceux qui n'auraient pas joué aux deux précédents opus et à leurs nombreux add-ons, la série Dawn of War a d'abord pris une orientation relativement classique pour un STR - avec construction de base, gestion des ressources et armée massive - avant de se tourner vers quelque chose de plus proche d'un Company of Heroes (du même développeur), plus orienté tactique et micro-gestion. D'après ce que nous avons pu voir en quelques dizaines de minutes, ce troisième opus s'annonce comme un entre-deux, qui fait revenir certaines features importantes du premier épisode comme la construction de bases, tout en donnant une importance notable aux héros et autres unités exceptionnelles. Gabriel Angelos, leader emblématique de son chapitre durant les deux épisodes précédents, fait ainsi son grand retour aux côtés d'une unité colossale, l'Imperial Knight.
Tout puissant soit-il, l'Imperial Knight succombera s'il est trop exposé.

UN FEU D'ARTIFICE DE DESTRUCTION
La subtilité des affrontements résidera donc dans l'utilisation judicieuse des unités spéciales et des héros, qui pourront autant servir à l'exploration qu'au renforcement d'un front ou à la prise de couverts (représentés par des boucliers énergétiques, qu'il faudra détruire ou pénétrer). Tout puissant soit-il, l'Imperial Knight succombera s'il est trop exposé, nous l'avons appris à nos dépens. La possibilité de commander des troupes n'importe où sur la carte via l'expédition de pods, moyennant temps et finances, semble être une des spécialités de l'Empire et devra elle aussi être enclenchée avec la plus grande justesse pour faire tourner les batailles à votre avantage. Et à nouveau, il faudra équiper chacune de vos unités avec les améliorations les plus pertinentes en fonction de la mission en cours. Dawn of War reste donc Dawn of War.
Les deux premiers opus étaient des jeux visuellement très beaux pour leur époque, et Dawn of War 3 ne va pas déroger à la règle : c'est une véritable claque.




