Entre Yves Guillemot, président d’Ubisoft et Gerhard Florin, Président d'Electronics Arts Europe, les vues ne sont pas, pour le moins, concordantes. Alors que le premier déclarait hier dans Les Echos : « Nous avons dit au marché ce que nous pensons : c’est une opération hostile. Nous n’avons aucune négociation avec Electronic Arts pour l’instant, et nous ne savons toujours pas ce qu’ils veulent », le second rétorque aujourd’hui dans la Tribune : « Nous avons eu l'opportunité d'acquérir une participation de 20% dans Ubisoft et nous ne demandons rien. Ni siège au conseil d'administration. Rien. Cela n'est pas hostile ! Dans nos métiers, on ne fait rien d'hostile parce que notre valeur repose sur les gens ». Si on peut douter que les choses soient aussi simples que dans la description de M. Florin, ces déclarations ont eu pour effet de calmer les spéculations sur le titre d’Ubisoft à la bourse de Paris. En attendant sans doute un nouveau rebondissement…