Preview Total War Rome 2 : le retour du roi ?
Un détail qui a son importance puisque dès les premières minutes de jeu, on découvre une carte gigantesque dont les dimensions sont quatre fois plus grandes que celles de Total War Shogun 2. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la map illustre parfaitement le souci du détail qui anime les équipes de The Creative Assembly."
Total War Rome 2 s'inscrit dans la lignée de Total War Shogun 2 avec un système d'influences politiques encore plus étoffé. En effet, il faudra gérer la diplomatie avec les nations étrangères, mais également les luttent d'influences au sein même de la République. Plusieurs familles se livrent à des guerres intestines pour s'emparer du pouvoir, et le joueur devra faire en sorte d'équilibrer les rapports de force en favorisant l'une ou l'autre. Améliorer les relations en mariant sa fille au rejeton d'un autre, ou adopter un enfant d'une autre famille peuvent être des recours efficaces. Sinon, la corruption ou même l'assassinat font aussi partie de l'arsenal diplomatique du joueur. Naturellement, la manière forte est déconseillée car si l'opération échoue, les conséquences risquent d'être dévastatrices. Un nouvel aspect à la saveur RPG a également été ajouté au jeu via le gain d'expérience des généraux, ce qui permet de faire gagner des capacités à ses armées. Il faudra donc bien protéger le général puisque lui seul est en mesure de conférer des upgrades aux unités de son armée.
THIS IS ROMA !
Dans le prologue de Total War Rome 2 que nous avons pu approcher, on devait incarner un général à l'époque de l'unification de l'Italie, et le but était de libérer les villes frontalières de Rome. Malgré quelques améliorations, le gameplay s'articule toujours pareil : une partie stratégie au tour par tour pour gérer les villes, les recrutements militaires ou encore la diplomatie ; et lorsque les combats automatiques prédisent une issue défavorable, on peit passer déclencher une bataille en temps réel afin de faire mentir les statistiques. Lors des affrontements, il est impératif de tenir compte du terrain dont l'influence sur les unités est encore plus exacerbée que dans les opus précédents. Ainsi, les unités et les manoeuvres exécutées verront leur efficacité impactée par le terrain, et même par les conditions climatiques du moment. D'ailleurs, il est conseillé de reporter son attaque pour profiter d'une météo différente avant chaque bataille. Au chapitre des grandes nouveautés, on note l'apparition des bateaux qui peuvent désormais débarquer des troupes pour que le joueur puisse lancer de véritables assauts amphibies sur les ennemis. Ces derniers pourront aussi, dans le cas de figure le plus déplaisant, être envoyés au fond de la mer avec leur cargaison, autrement dit notre armée. Excellent ajout au titre, la possibilité de déplacer ses troupes par voie maritime permet d'éviter les routes terrestres parfois très bien défendues.
Les espions sont aussi précieux pour lancer des actions de déstabilisation. On pourra ainsi les utiliser pour rallier d'autres unités à sa cause, ou bien pour assassiner ces mêmes unités de différentes façons (empoisonnement, piège entre autres) avec un taux de réussite plus ou moins élevé selon la méthode choisie."
En ce qui concerne les batailles en temps réel, il est nécessaire de diriger les unités avec finesse, en utilisant toutes les caractéristiques de la carte. Les forêts permettront de mieux se dissimuler par exemple, sans oublier les collines qui peuvent servir de points d'observation et même augmenter la portée des archers. Autre ajout intéressant : les espions qui servent de multiples desseins. Tout d'abord, ils permettent de mieux observer les environs sans se faire repérer par les ennemis ; seuls des soldats qui passent juste à côté d'eux sont susceptibles de les découvrir. Les espions sont aussi précieux pour lancer des actions de déstabilisation. On pourra ainsi les utiliser pour rallier d'autres unités à sa cause, ou bien pour assassiner ces mêmes unités de différentes façons (empoisonnement, piège entre autres) avec un taux de réussite plus ou moins élevé selon la méthode choisie. Enfin le joueur pourra également influer sur l'organisation des villes, en empoisonnant l'eau pour décimer la population ou mettre à mal la faction qui contrôle la cité.
POLITIQUEMENT VÔTRE
En termes de réalisation, vos rétines seront heureuses puisque lorsque l'on zoome au maximum sur les batailles, une multitude de détails et de textures d'une qualité remarquable s'étalent sur tout l'écran ; en plus d'avoir le plaisir de voir ses hommes décapiter et trancher dans le vif. On a d'ailleurs remarqué que selon l'état de santé de son unité, l'état de l'équipement s'en ressentira. En clair, si l'on aperçoit ses soldats combattre avec des armures en pièces et des boucliers salement abîmés, c'est qu'il est l'heure de les laisser se reposer afin qu'ils se refassent une santé. Pour les amateurs de stratégie qui n'ont que faire de zoomer sur une unité particulière et qui perçoivent leur boulot comme de la supervision, The Creative Assembly a également remanié les menus et l'interface un peu plus jolis qu'auparavant, ce qui facilite la perçeption du champ de bataille en un coup d'oeil. Vous l'aurez donc compris, Total War Rome 2 semble être parti sur la bonne voie pour succéder à son grand frère dans l'histoire de la licence. Si les concept est loin d'être révolutionnaire, les améliorations apportées ici et là insufflent un incontestable vent de fraîcheur qui ravira les joueurs amateurs de la série sans pour autant les perdre. Rendez-vous à la rentrée pour notre test de Total War Rome 2.