THQ Gamer's Day > Darksiders

C’est peut-être parce qu’il porte une armure noire imposante et qu’il monte les chevaux comme personne que WAR, le héros de Darksiders : Wrath of War, affiche une classe ultime. Peut-être aussi parce qu’un célèbre dessinateur américain du nom de Joseph Madureira – Joe Mad pour les intimes – est l’illustre character designer du jeu... Quoiqu’il en soit, la touche artistique est bien là, et ce coup de crayon totalement baroque permet d’apprécier l’univers de ce jeu qui ne demande qu’à se faire connaître. Annoncé au moment de l’E3 2007 sans trop de détails, Darksiders : Wrath of War était présenté au THQ Gamer's Day par l’un des membres éminents du studio Vigil Games. Manette Xbox 360 en mains, la présentation commence par un petit zoom sur le personnage principal, un bon samaritain à la carrure de colosse, portant dans chacune des mains une épée gigantesque et une gatling aussi imposante. Vu comme ça, il est certain que Darksiders ne fera pas dans la dentelle. Ca tombe plutôt bien, car l’univers post-apocalyptique dans lequel WAR vit ne lui fera pas de cadeau, c’est certain. Environnements en ruines, plaines désertiques et créatures peu fréquentables, Darksiders laisse la place à des terrains de jeu où la boucherie est devenu le sport national. Et étant donné que WAR fait partie de la clique des célèbres Four Horsemen, il va tenter de rafler la médaille d’or. C’est bien parti pour.

"I’m a poor lonesome cow-boy…"

Qu’on se le dise une bonne fois pour toutes, de par son gameplay très convenu, Darksiders : Wrath of War fait irrémédiablement penser à Devil May Cry ou bien encore God of War, deux licences-références qui ont servi d’inspiration pour les développeurs, ces derniers n’ayant aucune honte de nous l’avouer. Mélangeant les coups de sabre surpuissants et les frappes chirurgicales à distance, à grands renforts de balles perforatrices, Darksiders : Wrath of War autorise également les chevauchées du diable à l’aide d’une monture venue, elle aussi, des entrailles de la planète Terre. Chaque foulée est balayée par des flammes de l’enfer rendant notre cavalier tout simplement classe et puissant. Car quand bien même, notre héros se déplacera pour la plupart du temps à pied, il arrivera qu’il se batte sur le dos de son cheval. WAR pourra alors allier sa force avec celle de sa monture, lui octroyant des coups et des attaques inédites. Les environnements étant vastes, ce compagnon chevalin permettra aussi à notre héros de ne pas trop galérer pour se rendre à un point éloigné de la carte. Convenu, donc, dans son gameplay, avec des séquences qui rappellent les jeux de Capcom et de Sony Computer Entertainment, Darksiders affiche également une plastique fort alléchante. Si certaines étendues permettent d’apprécier la bonne profondeur de champ et la taille vraiment colossale de certains boss, d’autres niveaux plus intimistes permettent de constater le travail soigné réalisé sur les textures. Bref, il ne manquait plus que de pouvoir goûter par soi-même à cette démonstration appétissante, mais pour cette fois, c’est avec les yeux qu’il fallait toucher. C’est chose faite.

La sortie de Darksiders : Wrath of War est prévue sur Xbox 360 et PlayStation 3 pour 2009.