TGS > Lair
Parmi la vingtaine de titres jouables sur PlayStation 3, on pouvait compter sur la présence de Lair, le dernier projet de Factor 5, dévoilé de façon musclée à l’E3 dernier et qui fait ses premiers pas avec le grand public ici au Tokyo Game Show 2006. Avec ses hordes de dragons guerriers, certains le comparent déjà à un Panzer Dragoon évolué. La comparaison n’est malheureusement pas de taille pour le moment…
Difficile de ne pas penser à l’ancien hit de Sega lorsqu’on voit tourner pour la premier fois ce Lair. Annoncé par le biais d’un trailer assez mémorable, Lair n’est autre que le dernier projet en date de Factor 5, un studio japonais renommé pour sa série des Rogue Squadron. Après avoir travaillé pour le compte de Nintendo, le studio change de camp et se ligue avec Sony Computer Entertainment pour mettre sur pied un nouveau jeu de shoot mais cette fois-ci à dos de dragons. Pas le temps de connaître un tantinet l’histoire du jeu et nous voilà la manette PS3 en mains, prêt à enfourcher sa grosse bête bipède.
De quoi j'ai Lair ?
La première action de cette démo jouable de Lair consiste donc à grimper sur le dos de son compagnon. Une simple pression sur la touche Triangle de la manette et notre héros se hisse sur le dos de son animal, désormais prêt à s’envoler dans les cieux. Mais avant de tutoyer les nuages, il va falloir apprendre à manier le pad PS3 qui prend ici en charge le système de gyroscope. Un tutorial assez basique et ennuyant nous permet de comprendre que les commandes du jeu sont similaires à une simulation d’avions, la manette étant le manche du planeur. Si de manière générale, les commandes répondent assez bien, la fonction de gyroscope pour un titre de l’ampleur de Lair semblait hors sujet. Il faut avouer que par défaut, tirer sur des ennemis en mouvement permanent n’est déjà pas chose aisée avec un déplacement classique, si désormais il faut se concentrer à manier correctement sa bête, il y a peu de chances qu’on puisse abattre les ennemis qui arrivent toujours par surnombre. C’est d’autant plus dommage car dans les cieux, certains affrontement trop rapprochés permettent de passer dans un mode de vue dynamique où les deux personnages en armure essaient de prendre le dessus et par la même occasion assassiner le dragon ennemi. Tout cela s’opérant via un timing précis, à savoir appuyer sur des touches au moment opportun, un peu à la façon d’un God of War. Des scènes scriptées qui s’annoncent nombreuses mais qui ont le mérite d’être efficaces.