TGS > DBZ Sparking Neo

A première vue, Dragon Ball Z : Sparking! Neo nous laisse croire à une simple mise à jour du précédent épisode sorti il y a un an sur PS2. A première vue seulement car malgré ces faux-semblants, le titre de Spike risque de frapper fort une fois de plus là où on l’attend le moins. Et à moins d’un retournement de situation inexpliqué, il y a de fortes chances pour que Dragon Ball Z : Sparking! Neo fasse l’effet d’une bombe dès le mois prochain sur PS2. Présenté à l’E3 dernier puis au Japan Expo dans une version limitée, Dragon Ball Z : Sparking! Neo pouvait enfin nous faire apprécier les nouveautés auxquellles nous aurons droit à partir du mois prochain.

Le dragon frappe toujours deux fois !

La situation du nombre de personnages est enfin clarifiée. Sur la centaine annoncée, Spike comptabilise toutes les transformations puisque nous avons enfin pu découvrir l’ensemble des belligérants de cette nouvelle itération. C-13, Bojack, Garlic Jr, Tapion, Hildegarne, Paikuhan, Thalès, Pan, Yajirobe (le compagnon fidèle de Maître Karin) ou bien encore Baby Vegeta pour ne citer qu’eux, il y a de quoi se faire plaisir d’autant que le mode Scénario nous permettra de revivre avec plus ou moins de fidélité l’ensemble des aventures de chacun de ces protagonistes. En effet, conscient que l’absence d’un véritable mode Histoire dans le premier volet, les développeurs ont décidé de palier à ce manque. Il y aura donc un vrai mode Histoire dans Dragon Ball Z : Sparking! Neo, un peu comme celui de Dragon Ball Z : Budokai 3 où l’on faisait évoluer les personnages sur une map géante. On pourra d’ailleurs rentrer en communication avec d’autres protagonistes du jeu afin de récolter des informations utiles ou acheter des items qu’on conservera précieusement dans son panier

Parmi les grosses nouveautés, on peut également citer l’apparition d’un tag system qui permet les combats à trois ou à quatre (deux contre deux, deux contre un) avec la possibilité de changer de partenaire selon certaines conditions. Dans le cas de figure d’une fusion, il sera possible de demander à ses deux personnages de ne plus faire qu’un et ainsi doubler ses chances de remporter le match. En terme de gameplay, Dragon Ball Z : Sparking! Neo reprend à la lettre le système de combat de son aîné, avec tous les avantages et les inconvénients que cela comprend. Les possibilités de combos sont donc nombreuses et certains personnages disposent de nouvelles attaques encore plus dévastatrices qu’auparavant. De même, les enchaînements ont été retravaillés et permettent de se téléporter sur différents points de la carte pour continuer à marteller son ennemi de coups. En revanche, avec sa maniabilité réalisée pour les hardcore gamers, le grand public risque encore une fois de faire les frais et de ne pas profiter pleinement du jeu, la faute à des enchaînements bien trop complexes mais ô combien jouissifs. Si l’aspect graphique reste sensiblement le même que le premier opus, on sait en revanche que la taille des décors a été revu à la hausse et qu’il est désormais possible de détruire les bâtiments dans les décors urbains. Certains d’entre eux peuvent également changer de visage suite à l’attaque un peu trop poussé d’un personnage. La planète Namek par exemple pourra se transformer en un champ de bataille dévasté par la lave, comme ce fut le cas dans le manga lorsque Goku affrontait Freezer. Si dans la forme, Dragon Ball Z : Sparking! Neo n’a pas beaucoup évolué par rapport à son aîné, il a su s’étoffer des bons modes de jeu pour raviver à nouveau la flamme qui s’est endormie après un Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi déjà fort surprenant. Sa suite ne peut donc qu’être meilleure !