TGS 2009 > Okami Den
Malgré une ovation absolue de la part de la critique, Okami n’a pas eu le succès qu’il mérita. Largement boudé par un public réfractaire aux aventures d’un loup un brin écologique, le titre de Capcom n’a visiblement pas l’intention de baisser les bras. La preuve avec l’arrivée sur DS de la franchise qui s’offre un épisode particulier dans le sens où notre loup divin est devenu un louveteau.
Annoncé quelques semaines plus tôt, c’est finalement sur le stand de Capcom que nous avons pu découvrir pour la première fois une version jouable de Okami Den, aussi connu sous le sobriquet Okami DS. Fort de sa popularité, le titre avait droit à une zone qui lui était totalement réservée, où une ambiance zen et paisible contrastait avec la folie de cette cuvée 2009 du TGS. C'est donc assis par groupe de 5 autour d'une petite table en bois qu'il était possible de se faire la main sur les premières aventures de Chibiterastu, l'illustre successeur d'Amateratsu. Là encore, il sera question de laver l'honneur d'une nature devenue morte après le passage malfaisant d'un être maléfique, qui a fait perdre toutes les couleurs au monde que l'on connaît. Fort heureusement, les Dieux sont du côté du joueur qui devra apprivoiser ce jeune louveteau, prêt à en démordre.
Si sur PS2 et sur Wii, le titre affichait une réalisation exemplaire, grâce notamment à un cel-shading bien maîtrisé et une direction artistique pour le moins exemplaire, Okami Den n’a pas à rougir face à cette super production. D’ailleurs, malgré nos réticences de vieux joueur aigri, le titre se révèle être une agréable surprise en matière de graphismes et prouve que la DS peut être capable d’afficher des graphismes en 3D de très belle facture. On retrouve d’ailleurs les mêmes ingrédients graphiques qui nous ont permis de tomber sous le charme du Okami original. A l’instar d’Amateratsu, notre jeune loup un peu fougueux se déplace dans des décors pour le moins idylliques où la Nature dispose d’une place importance. Celle-ci a été souillée par des âmes peu charitables qu’on essayera de chasser à grands coups de pinceaux. Ca tombe plutôt bien, le stylet de la machine se prêtant merveilleusement à la calligraphie, c’est avec beaucoup plus d’aisance et de naturel que le joueur va pouvoir dessiner différents tracés sur l’écran tactile de sa DS. Jusque-là, rien de bien nouveau, d’autant que les habitués de la série retrouveront rapidement leurs marques, le tutorial reprenant carrément certains passages du jeu sorti sur PS2 puis sur Wii. Mais la grande particularité de ce Okami Den n’est autre que la présence d’un jeune garçon que Chibiterasu va devoir accompagner tout au long de l’aventure. Son rôle reste assez obscur dans l’aventure et il faudra certainement passer plus de 30 min sur le jeu pour en savoir un peu plus. Celui-ci étant de nature fragile, il va falloir s’en occuper comme si c’était la prunelle de se yeux. Notons qu’on pourra lui demander de descendre du dos du jeune louveteau pour résoudre certaines énigmes ou combattre l’ennemi. Trop courte pour réellement connaître son potentiel, cette première expérience en compagnie d’Okami Den reste un chouette souvenir du salon.