TGS 2009 > Final Fantasy XIII
Sans aucun doute l’attraction numéro un de ce TGS 2009, Final Fantasy XIII occupe une part importante dans le salon tokyoïte. Présent à la fois sur le stand de Square Enix, son éditeur, mais aussi de Sony Computer Entertainment qui en a fait aussi son atout charme, le jeu a été aussitôt pris d’assaut par les journalistes, pressés de jouer à cette nouvelle démo. Alors, satisfaction ou déception ?
S’il a fallu se contenter de simples images et de quelques trailers pendant plusieurs années, l’édition 2009 du Tokyo Game Show nous aura prouvé que Square Enix sait se montrer généreux quand il le veut. Un stand bâti autour de Final Fantasy XIII, pas moins de 30 bornes dédiées au RPG pour des sessions de jeu durant près de 15 min, il ne fait plus aucun doute quand au statut de star qu’affichait le jeu lors du salon tokyoïte. Cerise sur le cake, ce n’est pas une mais deux démos qui nous sont offertes, étant donné que le joueur aura le choix entre le personnage de Lightning et celui de Snow. Deux protagonistes à l’approche différente puisque Lightning favorise davantage la furtivité au rentre-dedans, un art que maîtrise notre jeune éphèbe. Quoiqu’il en soit, tous deux sont soumis au même système de combat qui semble se dévoiler davantage au fur et à mesure qu’on nous propose de nouvelles démos. Si le joueur gère une équipe de soldats, seul un personnage se contrôle réellement, les autres étant contrôlés automatiquement par le fameux système d’Optima Change. Cela signifie en gros que l’I.A. prend en charge ces persos bonus, permettant au joueur de se focaliser sur Lightning ou Snow qui pourront faire étal de leurs pouvoirs et leur capacité à faire appel à des invocations.
Si le joueur gère une équipe de soldats, seul un personnage se contrôle réellement, les autres étant contrôlés automatiquement par le fameux système d’Optima Change."
Chaque personnage dispose d’une classe bien distincte qui l’oblige à se comporter de façon logique dans le groupe. Leur rôle est en effet primordial lors des combats qui, on le rappelle, est géré de manière automatique par le CPU. Heureusement, il sera possible de modifier leur statut en cours de partie en déclenchant la fonction Optima Change. Une option valable aussi bien avant un combat que pendant. De telles possibilités ne fait que renforcer ainsi le dimension stratégique que peut nous offrir Final Fantasy XIII qui a tout de même adopté le combat en temps réel. Malgré une popularité toujours aussi forte, la licence FF se doit de séduire l’autre public, le grand, pas forcément à l’aise avec des menus trop complexes et des attaques à déclencher à peine lisible. Dans Final Fantasy XIII, tout est fait pour que les combats soient le plus clair et le plus moderne possible. L’Active Time Battle en est une preuve vivante, d’autant qu’il est désormais possible de choisir des chemins différents (Lightning pouvait esquiver les gardes du PSICOM en passant par les égouts. En revanche, ce qui ne change pas dans Final Fantasy XIII, c’est le soin apporté au scénario, véritable moteur qui poussera le joueur à encaisser sa centaine d’heures de jeu. Connaissant la série, il faudra s’attendre à de nombreux rebondissements, des histoires d’amour ayant pour simple but d’arracher la larme au joueur et surtout un nombre conséquent de personnages, déchirés les uns les autres par une destinée souvent tragique. Pour ce qui est de la réalisation, Final Fantasy XIII s’en tire plutôt bien, même si on ne peut s’empêcher de trouver quelques faiblesses dans les décors, qui manquaient parfois d’originalité ou d’inventivité. Ce "défaut" est par contre compensé par une mise en scène et des effets graphiques à tomber par terre quand il s’agit de faire appel aux Dieux, et plus particulièrement à Odin, le protecteur personnel de Lightning. Vous ne serez pas non plus surpris de savoir que les concepteurs ont soigner les cinématiques, nombreuses il va s’en dire, et qui permettront de plonger littéralement le joueur dans cette aventure inédite qui, rappelons-le, débutera le 17 décembre prochain au Japon.