TGS 2009 > Dead Rising 2
Certainement l’éditeur le plus prolixe de ce Tokyo Game Show 2009, aux côtés peut-être de Square Enix et de Bandai Namco Games, Capcom avait gardé quelques surprises sous le coude afin de faire sensation pendant le salon. Absent pourtant du showfloor, Dead Rising 2 était en réalité bel et bien présent lors du salon mais par procuration, puisqu’il fallait montrer patte blanche lors d’une soirée privée qui s’est déroulée dans le quartier de Ebisu vendredi 25 septembre aux alentours de 20 heures. Au programme de cette soirée mouvementée : session de free play du mode multijoueur, concours pour tenter de remporter la véritable veste en cuir jaune et noire de Chuck, junk food et interview exclusive en compagnie de Keiji Inafune. La classe en quelque sorte.
Il aura donc fallu attendre la mise en route du Tokyo Game Show pour que Capcom officialise la présence d’un mode multijoueur pour Dead Rising 2. Un mode visiblement pensé et étudié dès le début de la production pour garder une certaine cohérence avec le concept assez atypique de la série. Quelques brainstormings plus tard, Capcom s’est enfin mis d’accord sur l’approche que proposera ce mode multijoueur. Pas de deathmatch ni de team deathmatch à l’horizon mais la participation à un jeu-télé baptisé Terror is Reality, XVII Payback. A l’instar de MADWORLD, le joueur est propulsé au cœur d’une émission de télé-réalité où le but est de faire pété les scores d’audimat en massacrant le maximum de personnes. Ici, des zombies. Pour ce faire, rien de tel que plusieurs litres d’hémoglobine à faire couler devant son écran de téléviseur pour que le public ne zappe pas aussitôt.
Maximum The Hormone
Quatre modes de jeu ont donc été spécialement créés pour que le spectacle soit au rendez-vous. Le premier, "Ramsterball", place les participants dans une boule transparente comparable à celle utilisée par les hamsters. L’objectif est simple, écraser un maximum de zombies pour faire grimper son score et être le seul à pouvoir activer des pressoirs hydrauliques où l’attendant d’autres infestés. Conserver le leadership est le moyen le plus efficace pour obtenir un maximum de points. La prise en main était loin d’être instinctive avec une boule à la direction pas très assistée et qui avait tendance à glisser sur plusieurs mètres avant de trouver une certaine stabilité. La deuxième épreuve, "Headache", nous imposait de placer quatre cônes de signalisation sur la tête de zombies qui, une fois coiffés de l’accessoire, pouvaient se faire sauter en activant un gros bouton placé à deux extrémités de la zone de combat. Une épreuve qui sollicitait une certaine rapidité et dextérité dans les mouvements. La troisième manche, baptisée "Pounds of Flesh", consistait à envoyer valdinguer des zombies de l’autre côté d’un ring de boxe en leur fonçant dessus tête baissée, le joueur étant coiffé d’un casque affublé de deux cornes de cerf. Le concept paraît saugrenu dit comme ça, d’autant qu’il faut prendre pas mal d’élan et se montrer synchro pour réussir la manœuvre. Capcom nous avait gardé le meilleur pour la fin avec l’épreuve "Slicecycles" qui nous permettait d’enfourner une moto sur laquelle était greffé deux tronçonneuses de part et d’autre du guidon. Une épreuve complètement jouissive dans le sens où le but est de tuer un maximum d’infestés en un temps imparti, en sachant que les zombies dotée d’un ballon permettait de faire grimper son score de manière plus rapide. Le genre d’épreuve capable de renverser une situation et de permettre à n’importe quel newbie de base de finir premier en un claquement de doigts. Véridique ! Sans compromis ni fioriture, le mode multi de Dead Rising 2 devrait permettre de passer quelques bonnes soirées entre copains, même s’il ne s’agit pas là d’un ajout indispensable, le jeu étant essentiellement basé sur l’expérience solo.